C’est certain, le paysage urbain se transforme au fur et à mesure des années ; mais le rôle d’une ville est aussi de changer avec son temps et surtout, en accord son environnement. Nos grandes villes doivent désormais s’adapter et adopter des alternatives durables, ou prendre des initiatives qui vont dans ce sens, afin de ne pas aggraver les choses. Que cela soit pour régler les problèmes de pollution, recycler les déchets ou encore aménager l’espace pour plus de nature, les villes que nous allons vous présenter proposent des solutions créatives qui méritent votre attention. Des initiatives et des inventions qui nous parviennent du monde entier et qui, en plus, redonnent le sourire ! Comme vous le savez, le sujet de l’environnement au sein des grands espaces urbains inquiète les habitants. Alors, pour vous montrer que pleins d’alternatives positives et durables pour la planète existent, nous vous avons fait une sélection de 8 idées, qu’on vous propose aujourd’hui en collaboration avec Business Insider France. Découvrez le premier baromètre de l’économie positive et durable du site média Business Insider France, qui a mesuré l’impact des préoccupations environnementales sur la consommation et les attentes concernant l’éco-responsabilité des entreprises. Article sponsorisé par Business Insider France Initiative n°1Londres recycle l’énergie du métro Utiliser la chaleur étouffante des transports en commun londoniens pour chauffer les foyers alentours, il fallait y penser ! Comment ça marche ? Une pompe à chaleur installée dans les tunnels de la Northern Line permet de collecter l’air chaud pour offrir un chauffage moins cher et plus vert aux habitants des quartiers à proximité en hiver. Un système qui permet également une meilleure ventilation du métro en été, pour assurer un air plus respirable et moins pollué aux usagers. Crédits Shutterstock Crédits Shutterstock Initiative n°2Utrecht fleurit ses abribus pour les abeilles Aux Pays-Bas, ces jolies fleurs et plantes sur le toit des abribus ont trois objectifs bien spécifiques d’abord offrir aux abeilles de quoi butiner, puis rafraîchir l’atmosphère et enfin améliorer la qualité de l’air. Aujourd’hui, 316 abris de bus ont été végétalisés, une fierté pour la ville et ses habitants que de permettre la préservation de l’environnement à leur échelle. Conjointement à cette mesure, les bus d’Utrecht se mettent également à l’électrique. À terme, ils devraient tous rouler de manière plus écologique. La commune disposera de transports en commun neutres en carbone d’ici 2028. Une résolution qu’il serait judicieux d’appliquer dans le monde entier. Crédits BrightVibes Crédits BrightVibes Crédits uitdragerij Instagram Initiative n°3Recycler l’énergie des cyclistes à Amsterdam Saviez-vous que chaque jour, les Amstellodamois pédalent plus de 2 millions de kilomètres ? Que sur cette même période, ils produisent millions de kwh ? Des chiffres qui donnent le tournis et qui ont mis la puce à l’oreille à deux créatifs qui ont imaginé S-Park. L’idée, qui est actuellement au stade de concept, repose avant tout sur les parkings à vélos, et sur l’installation de roues avant particulières, qui ont la capacité de stocker l’énergie produite par les coups de pédales dans une batterie. Une fois que vous avez fini de pédaler, il vous suffit de glisser la roue du vélo dans le dispositif pour connecter la batterie. L’énergie va ainsi se libérer pour être utilisée par la ville ou au réseau de consommation du quartier pour la vie quotidienne. Crédits S-Park Crédits S-Park Crédits S-Park Crédits S-Park Crédits S-Park Initiative n°4Mexique un arbre artificiel qui absorbe la pollution Nous le savons tous les grandes métropoles sont gravement polluées. Un phénomène alarmant, auquel une société mexicaine a décidé de s’attaquer en proposant une sorte d’arbre artificiel, capable de filtrer les gaz et autres particules contenus dans l’air urbain. La société BioMiTech a donc fait le choix de s’inspirer de la nature, en concevant cet arbre, capable de libérer une quantité d’oxygène équivalente à 368 arbres ! Comment ça marche ? Le “BioUrban” va absorber la pollution, grâce à des algues situées à l’intérieur, qui lui permettront de purifier l’air que nous respirons en s’inspirant du principe de la photosynthèse. Crédits BioMiTech Crédits BioMiTech Crédits BioMiTech Initiative n°5Australie un filet pour limiter la pollution des océans Cap sur l’Australie afin de découvrir cette idée que l’on doit à Kwinana, une ville de 40 000 habitants dans la banlieue de Perth. Pour faire face à la pollution plastique et aux déchets flottants dans les océans, la ville de Kwinana a eu l’idée de mettre en place des filets de drainage qui agissent comme de véritables pièges à déchets. Ces filets ont été placés sur les sorties des systèmes de drainage et ont été conçus pour empêcher les déchets plastiques et autres, transportés par les eaux pluviales, ou délibérément jetés par des individus, de se déverser dans la nature et dans les océans. Faciles à installer, il suffit de les ramasser avec une grue une fois pleins. Les déchets collectés sont ensuite récupérés pour être triés afin de séparer les ordures recyclables de celles qui ne le sont pas. Comme quoi, les idées les plus simples sont souvent les meilleures ! Crédits Ville de Kwinana Crédits Ville de Kwinana Crédits Ville de Kwinana Initiative n°6Collioure sensibilise avec des messages sur les bouches d’évacuation La commune de Collioure, dans les Pyrénées-Orientales, a eu l’idée de sceller une plaque à côté de 23 grilles d’évacuation des eaux pluviales sur laquelle est inscrit “Ne rien jeter. Ne rien vider. La mer commence ICI”. Le message est clair et s’adresse aux passants qui confondent les bouches d’évacuation des eaux pluviales avec des poubelles en pensant que le principal est que le détritus disparaisse. Car à Collioure comme dans bien d’autres communes, les bouches d’évacuation des eaux pluviales servent à récupérer les eaux de pluie pour les faire circuler dans des canaux sous-terrains qui, finalement, se jettent à la mer. Le mégot de cigarette que vous allez donc jeter le matin à travers les grilles, vous pourrez le retrouver lors de votre baignade l’après-midi même… Et si jeter quelque chose dans les grilles d’évacuation ne choque personne à première vue, jeter un détritus directement dans la mer est déjà beaucoup plus évocateur. Une sensibilisation simple, efficace et très visuelle pour faire changer les mentalités. Crédits France 3 Occitanie Crédits Initiative n°7Séoul transforme une autoroute abandonnée en parc géant En Corée du Sud, une parcelle d’autoroute à l’abandon a été transformée en un espace de promenade, avec une végétation luxuriante ! Un beau projet qui montre que la tendance est de plus en plus à la réflexion sur une urbanisation qui intègre la nature. Plus grande ville de Corée du Sud, avec plus de 10 millions d’habitants, Séoul est un monstre d’urbanisation. La ville comporte de nombreuses autoroutes urbaines, construites dans les années 60-80, qui ressemblent à d’immenses viaducs. Ces axes sont de moins en moins utilisés ou trouvent d’autres alternatives, ce qui amène la ville à les transformer. Alors au lieu de les détruire, pourquoi ne pas imaginer une autre utilisation, qui pourrait plaire aux habitants ? Voici l’idée de la société d’architecture néerlandaise MVRDV qui a ainsi dévoilé un parc suspendu intégrant plus de 24 000 plantes de 228 espèces et sous-espèces différentes ! Crédits MVRDV Crédits MVRDV Crédits MVRDV Crédits MVRDV Crédits MVRDV Initiative n°8Marseille responsabilise ses concitoyens Lancé par un citoyen d’origine britannique exaspéré par les déchets qui envahissent la ville de Marseille, 1 Déchet par Jour est un projet social et participatif qui vise à responsabiliser tout le monde dans une démarche de nettoyage urbain. Le principe est extrêmement simple les citoyens sont invités à ramasser un déchet, à se photographier en train de le jeter dans une poubelle, et à partager le cliché sur les réseaux sociaux avec le hashtag 1pieceofrubbish. L’idée est ensuite d’inviter ses amis à reproduire l’initiative pour créer une chaîne de “nettoyage social”. Les réseaux sociaux utilisés à bon escient peuvent parfois être très efficaces ! Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour
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Nous avons conçu cette séquence de trois heures avec ma collègue d’histoire-géographie en nous appuyant sur les techniques de créativité développées en formation pour adultes dans l’Académie de Toulouse par Anne Delannoy _AnneDelannoy et Florence Canet Canet_Flo notamment dans le cadre des Hackathons pédagogiques. Pour ce travail d’invention imaginer la ville de demain, la difficulté était en effet de guider la pensée créative des élèves pour leur permettre dans un premier temps d’investir l’imaginaire par une pensée très ouverte dans un second temps de guider cette pensée dans un projet réaliste et qui réponde à des solutions par rapport aux problèmes actuels des grandes villes. Ce travail sur la ville de demain » est au programme de géographie de sixième et fait suite au travail de ma collègue sur les difficultés des villes actuelles. En cours de géographie, nos élèves cinq classes, 150 élèves avaient étudié en détail les cas de Paris et Mumbaï. 1. Proposer une multitude d’idées Dans un premier temps, nous avons constitué des groupes de quatre élèves. Nous sommes revenus collectivement sur les grands problèmes actuels des villes se loger, se déplacer, la pollution. Puis nous avons demandé aux élèves, en groupe, de proposer trois idées d’invention pour les villes de 2070. Nous avons noté les idées au tableau sur une carte mentale organisée ainsi en quatre branches principales se loger se déplacer produire des ressources s’informer, communiquer, se divertir Après cette séance, nous avons construit une carte avec les idées de toutes les classes. Voici ce que cela donnait carte collective sur la ville de demain 2. Le choix d’une idée par groupe Nous avons proposé à chaque élève la carte collective imprimée au format A3. Pour permettre aux groupes de choisir une idée sans que les élèves s’influencent entre eux, nous leur avons demandé une lecture silencieuse et individuelle. Nous leur avons ensuite distribué deux gommettes, une verte et une noire. Sur une carte commune au groupe chaque élève a pu coller une gommette verte idée préférée, équivalent à 2 points et une gommette noire deuxième idée préférée, équivalent à 1 point. Les élèves ont ensuite compté le nombre de points par idée pour déterminer leur idée préférée. En cas d’égalité des points entre deux idées, nous leur avons proposé, lorsque cela était possible, de rapprocher les deux idées. 3. Premier développement de l’idée Pour cette phase, nous avions besoin d’aider les élèves à approfondir leur idée. Chaque groupe devait remplir une fiche pour son idée la formulation principale de l’idée les élèves étaient autorisés à transformer l’idée telle qu’ils l’avaient lue sur la carte collective la colonne consacrée aux aspects positifs de l’idée ce qui nous plaît à priori – trouver au moins trois raisons la fiche passait ensuite dans les mains d’un autre groupe qui devait se faire l’avocat du diable » ces élèves notaient dans la deuxième colonne les points potentiellement négatifs, les problèmes ou les incompréhensions sur cette idée. Enfin, chaque groupe a repris sa fiche avec pour mission de trouver une solution à chaque problème posé par le groupe correcteur et la noter dans la troisième colonne. Pour les aider lors de ce travail, nous leur avons donné à lire une sélection d’articles sur le sujet. Voici le tableau que nous leur avons donné Cette méthode d’écriture s’est avérée très efficace pour permettre aux groupes d’approfondir leur idée. 4. Penser une utilisation intelligente et bénéfique des outils numériques En début de troisième séance nous avons demandé à chaque groupe de prendre dix minutes pour réfléchir à la conception d’outils connectées ou d’applications qui pourraient servir leur idée. 5. Travail d’écriture final Pour ce travail d’écriture nous souhaitions que chaque élève participe et s’implique. C’est pourquoi nous avons divisé la tâche en quatre sous-tâches en donnant des rôles à chacun. Pour cela nous avons imaginé un scénario les élèves devaient convaincre un tiers municipalité, gouvernent, entreprise de développer et adopter leur idée pour une ville. Pour présenter leur projet, chaque élève avait un rôle spécifique Le vendeur » devait présenter l’idée le plus clairement possible Le solutionneur » devait expliquer en quoi cette idée résolvait un problème actuel des villes Le geeck » devait présenter une utilisation intelligente ou bénéfique des outils connectés pour faire fonctionner le projet Le visionnaire » devait décrire un ou deux moments de la vie quotidienne du futur qui serait différent d’aujourd’hui Nous leur avons distribué la fiche suivante, préalablement découpée en quatre parties. Chacun a rédigé deux à trois phrases. Puis les élèves ont passé leur travail à leur voisin de gauche pour corrections éventuelles d’orthographe et de syntaxe. Enfin, nous avons redistribué les quatre parties pour un recopiage au propre. Pour terminer les élèves ont recollé les quatre parties sur une feuille A4 blanche qu’ils nous ont rendue. Le déroulé de ces trois heures fois cinq classes s’est avéré très efficace pour permettre aux élèves d’entrer dans l’imagination d’un monde plus écologique et utilisant les nouvelles technologies dans un souci de bien être collectif. Je métais heurtée à plusieurs reprise dans ma carrière à cette difficulté de faire imaginer les élèves ; les techniques d’invitation à la créativité et de travail en groupe utilisée dans ce déroulé se sont avéré très efficaces. Un seul élève, sur les 150, n’est pas totalement entré dans l’activité, et pour des raisons indépendantes à l’activité elle-même. Les compétences travaillées dans ce projet sont l’explicitation d’un problème actuel des villes et la capacité à y apporter des solutions par un travail d’imagination l’engagement personnel dans ce travail d’anticipation ainsi que son articulation avec le travail de groupe acceptation des arguments des camarades, des critiques, prise en compte de ces critiques pour faire évoluer le projet la capacité à mener une réflexion sur la question de la connexion et des objets connectés comment pourrions-nous les utiliser à l’avenir pour les mettre au service d’un bien être collectif ? Par là nous interrogeons la place idéalisée ! de chacun dans une culture de la participation. des compétences d’écriture collectives pour que le projet soit correctement explicité dans la production finale. A la réflexion, avec ma collègue, nous pensons que nous aurions pu travailler plutôt en direction d’une production orale cela aurait permis à chaque groupe de rendre compte à la classe de son projet abouti. Pour continuer ce projet, les élèves vont réaliser des maquettes de villes en cours d’Arts Plastiques. Par ailleurs j’ai demandé aux élèves volontaires de travailler avec moi sur le temps qu’ils ont de libre entre 13 heures et 14 heures. Nous allons publier nos propositions pour la ville de demain sur une interface un site avec wordpress ou un prezi mêlant dessins, photographies des maquettes, textes explicatifs et vidéos de présentation. J’ai 32 volontaires pour ce travail-là. Travailler sur l’imaginaire interroge sans doute aussi le rapport de chacun de nos élèves au pouvoir qu’il s’accorde sur sa vie, son avenir. Leur permettre, voir les obliger, à se projeter ainsi a pour but de développer chez eux un "pouvoir d’action" sur le monde. Pour compléter cette approche, on peut lire la description de l’exposition toulousaine qui commencera la 7 février au Quai des savoirs Inventez la Ville... dont vous êtes le héros
Maquettes« Imagine ta ville en 2050 ». Les élèves ont travaillé sur l’aménagement d’un éco-quartier des Commards en 2050. Les maquettes de maisons du futur (2050) ont été construite par les élèves de la classe de CM1 /
En sortant de l’institut Image, l’école d’ingénieurs Arts et Métiers de Chalon-sur-Saône Saône-et-Loire, avec une spécialité réalité virtuelle et réalité augmentée en 2018, Louis Jeannin et Nicolas Caligiuri se sont lancés sur le projet Foxar. "Nous voulions un projet utile pour la société qui ait aussi du sens pour nous. Nous avons donc imaginé une bibliothèque d’illustrations pédagogiques en réalité augmentée pour que les domaines scolaires trop abstraits deviennent plus concrets", explique Louis Jeannin. Co-développé avec des enseignants L’entreprise Foxar a vu le jour en juillet 2020. Disponible sur tablette IOS et bientôt Androïd, l’application utilise les outils de réalité augmentée ARKit d’Apple et ARCore de google pour que ses maquettes pédagogiques 3D facilite la compréhension de certaines matières. "Nous mettons notre version bêta à disposition de tous les enseignants qui le souhaitent pour faire encore évoluer nos modules", poursuit l'ingénieur. Des planètes à l’échelle à l’agencement des molécules d’eau en physique, des cartes en géographie, mais aussi les fractions et la conversion des volumes en mathématiques se veulent ainsi plus fidèles que des outils en deux dimensions. "La majorité des élèves peine à transposer les illustrations classiques en 3D. Cette visualisation plus facile et ludique permet aux élèves en difficultés de rattraper leur retard." Co-construite avec une cinquantaine d’enseignants de tous horizons qui ont testé et validé les contenus existants, l’application se destine à tous les niveaux scolaires, de la primaire au lycée. En parallèle de leurs compétences, Foxar a engagé une doctorante en ergonomie cognitive et psychologue dont le rôle est d’améliorer l’ergonomie et l’efficacité des maquettes pédagogiques. Au service de la formation professionnelle Récompensée par le programme d’open innovation du Groupe La Poste dans les services connectés, French IoT, ainsi que du concours organisé par le village francophone parmi les startups EdTech, Foxar prévoit de lancer une levée de fonds en fin d’année et de recruter plusieurs collaborateurs. Pour l’heure, afin de financer le développement de son application destinée à l’Education Nationale, Foxar s’est mise au service de la formation professionnelle. "Nous avons par exemple créé une maquette pédagogique pour l’UIMM de Dijon / Chalon-sur-Saône sur l’usinage et une autre pour Enedis qui vise à former les techniciens sur les systèmes et tableaux électriques qu’ils doivent utiliser", détaille Louis Jeannin. La start-up travaille actuellement sur une maquette destinée à la Mutualité Française autour des risques en matière de santé environnementale.
Pourl’occasion, ils ont réalisé de jolies maquettes issues de divers matériaux (carton, papier, bois etc.) pour illustrer leur vision des villes de demain. Ainsi, ils se sont inspiré du projet “ Dragon Fly ”, imaginé par le belge Vincent
Niveau d'étude viséBAC +5 et plus PrésentationOrganisationProgrammeAdmissionEt aprèsPrésentationPrésentation de la Mention Urbanisme et AménagementAssociant les savoirs de l’Architecture, de l’Urbanisme et des Sciences, cette formation occupe actuellement un créneau original et se situe comme une offre nouvelle et vivement encouragée par plusieurs établissements SGP, Métropole du Grand Paris, APUR, Fondation AIA, Resallience,etc... Cette mention, à vocation internationale prévoit la participation de l’École d’Architecture et du Paysage de Casablanca EAC. La mention vise à orienter ses formations vers les métiers de l’Urbanisme et de l’Aménagement tels qu’ils sont en train d’évoluer actuellement, selon deux directions principales l’approche éco soutenable, l’innovation urbaine et écologique dans la planification, dans le projet urbain et dans les mobilités. Cette offre implique les Sciences de la Terre, les Sciences Humaines et Sociales et les Sciences de l’Architecture. Le parcours SPMVD offre une formation tournée vers l’aménagement et l’urbanisme, la planification, le projet, les mobilités urbaines à travers une large palette d’enseignements et d’activités totalement renouvelés. Comment penser la ville de demain Smart City », Knowledge City », Eco City » et quelles sont les conditions de sa mise en œuvre ? Comment faire évoluer les conceptions, les outils, les modes d’actions et comment réadapter les pratiques de l’urbanisme à l’aune des innovations technologiques et de l’écodéveloppement ?La finalité du parcours SPMVD est de former des urbanistes spécialisés tant dans la mise en place d’un plan stratégique, à grande échelle, que dans la conception et le montage d’une opération d’aménagement complexe et plusDimension internationaleDes passerelles sont prévues, sur proposition du jury de mention, permettant à 7 étudiants régulièrement inscrits dans chaque établissement EAC et SU de choisir de passer d’un Master à l’autre et de suivre ainsi la formation dans le pays de l’autre établissement à Casablanca pour le Master VHDD et à Paris pour le Master SPMVD.La mobilité étudiante figure, par ailleurs, au nombre des priorités de Sorbonne Université. Que les étudiantes et étudiants puissent accomplir un séjour dans une université étrangère fait partie intégrante de leur formation. Pour plus d'informations plusOrganisationAménagements particuliersLieux d'enseignements Institut de géographie 191 rue Saint Jacques, 75005 ParisÉcole d’Architecture et du Paysage de Casablanca Angle Bd. Abou Hanifa Al Noâman et Tarik Al Kheir - Sidi Bernoussi 20 610 – Casablancaet Campus Pierre et Marie Curie - 4 place Jussieu 75005 ParisLire plusProgrammeL’offre de formation de la mention Urbanisme et Aménagement » professionnel et recherche est structurée autour d’un Tronc Commun, en Master 1 en S1 et en S2- UE1 et UE2, qui constitue le socle de la formation en Urbanisme, avec des enseignements fondamentaux croisant les savoirs de l’Urbanisme, de l’Architecture et des Sciences et de deux parcours de spécialisation le Master Stratégies, Projets, Mobilités dans la ville de demain SPMVD », porté par SU et le Master Ville héritée et développement durable » VHDD, porté par l’EAC .L’année du Master 1 est commune aux voies Recherche » et Pro » et tous les enseignements sont formation compte en tout 1245 HTD, soit 1045 heures en présentiel. Le Tronc Commun compte 650 HTD 510 heures en présentiel et les parcours de spécialisations, Master SPMVD et Master VHDD, 595 HTD 535 heures en présentiel. Lire plusSélectionnez un programmeM1 Urbanisme et aménagement Stratégies, projets, mobilités dans villes SPMVDParcoursM2 URBA Stratégies, projets, mobilités dans villes SPMVDParcoursAdmissionConditions d'accèsTitulaire d'une licence ou formation équivalente diplôme d’architecte, ingénieur, diplômé de Sciences Politiques etc... D'autres profils peuvent potentiellement être concernés selon la qualité du dossier etla motivation du candidat.*Accès en formation initiale Plus d'informations auprès du service des inscriptions administratives en formation continue / 01 53 42 30 plusPré-requisLe recrutement tiendra compte des résultats dans les études antérieures, des connaissances et des compétences éventuellement acquises à travers des stages dans les domaines de la plusEt aprèsInsertion professionnelleLe titulaire de ce diplôme peut exercer son activité en qualité d’urbaniste et aménageur auprès de bureaux d’études, dans la promotion immobilière, dans les collectivités locales, dans les SEM Société d’Economie Mixte et comme urbaniste Master UA dispose d’un réseau de partenaires privés et publics étoffé. L’association Urbam’s Alumni regroupe les anciens élèves de l'Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de l’Université de Paris-Sorbonne, le plus ancien de France environ 800 inscrits. Soucieuse de l’insertion professionnelle des étudiants et diplômés de sa branche, l’association travaille beaucoup à la création et au maintien d’un réseau solide et solidaire entre ses diplômés et les étudiants. Le taux d’insertion professionnel est de 90%. La formation s’appuie aussi sur un réseau dense de partenaires extérieurs AMF Association Maires de France, AREP, EMBIX, Fondation AIA, RESALLIENCE VINCI, SGP Société du Grand Paris, MGP Métropole du Grand Paris, etc..Plus d'informations L’Observatoire de l’Insertion Professionnelle et des Parcours réalise chaque année des enquêtes sur les métiers exercés par les anciens diplômées et diplômés de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université plus
accessibleset plus respectueux de la ville et de l’environnement.. 3 3e Le tramway d'aujourd'hui Le TFS ou Tramway Français Standard : - une rame de 29 mètres de longueur et 2,30 mètres de largeur - un plancher bas sur les deux tiers de la longueur - une capacité de 178 à 252 voyageurs pour 52 places assises Des problèmes de confort aux heures de pointe Des difficultés
Le Monde Afrique L’Afrique en villes 28. Pour Mohamed Amine El Hajhouj, directeur de la Société d’aménagement de Zenata, le projet développé près de Casablanca pourrait être exporté dans d’autres pays. L’éco-cité de Zenata va-t-elle faire oublier l’échec des villes nouvelles au Maroc ? Depuis dix ans, les cités flambant neuves construites à travers le royaume peinent à séduire les nouveaux habitants, pris au piège dans des villes fantômes excentrées. Cette fois, le Maroc s’est lancé dans la construction d’une ville qui se veut intelligente et respectueuse de l’environnement. Inauguré en 2006 par le roi Mohammed VI, le projet d’éco-cité, une expérience inédite en Afrique, devrait accueillir 300 000 habitants d’ici à 2030. Rien n’est laissé au hasard. Zenata est assise sur un bien foncier d’une grande valeur financière appartenant à l’Etat une réserve stratégique de 1 830 hectares avec une façade maritime de 5 km à la frontière nord-est de Casablanca, capitale économique où se concentre plus de 30 % du PIB marocain. Et alors que les autres villes nouvelles ont été déléguées à des maîtres d’ouvrage peu scrupuleux, la future éco-cité s’est dotée de sa propre structure, la Société d’aménagement de Zenata SAZ. Celle-ci a fait appel au cabinet français Reichen & Robert et a bénéficié de l’appui financier de l’Agence française de développement AFD, partenaire du Monde Afrique et de la Banque européenne d’investissement BEI. Présentation de notre série L’Afrique en villes Reste que beaucoup sont sceptiques quant au réalisme d’une telle éco-cité », un concept qui a souvent échoué dans le monde. Dans un entretien au Monde Afrique, Mohamed Amine El Hajhouj, directeur général de la SAZ, défend quant à lui un modèle de ville durable pouvant révolutionner, selon lui, la construction des villes nouvelles au Maroc et en Afrique, où le royaume a engagé une vaste politique d’expansion économique. Pourquoi créer une ville nouvelle aux portes de Casablanca, la plus grande ville du Maroc ? Mohamed Amine El Hajhouj Casablanca a besoin de créer de nouvelles centralités urbaines. Depuis longtemps, le manque de centralités oblige la population nombreuse à se déplacer, or le déplacement est le principal vecteur de pollution urbaine. Par ailleurs, le projet a été initié pour répondre à un manque à Casablanca, la classe moyenne n’arrive plus à se loger. Les années 2000 ont connu une explosion immobilière. On trouve essentiellement de l’habitat social ou des logements de haut standing, voire de très haut standing. Zenata est destinée à la classe émergente. Concrètement, comment se traduit la démarche d’éco-conception ? Il s’agit de construire une ville intelligente en termes de mobilité, d’accès aux soins, d’équité sociale, d’exploitation de l’espace public, de sécurité, de gestion des réseaux et de traitement des déchets. A Zenata, l’espace vert constitue 30 % du territoire, soit 15 m2 par habitant, sachant que l’Organisation mondiale de la santé [OMS] en recommande 10. C’est une petite révolution au Maroc. Pour la première fois, les parents avec une poussette, les seniors, les handicapés ou les non-voyants pourront accéder aux espaces publics. Nous allons rendre la ville aux piétons. Episode 12 A Lomé, l’architecte Sénamé Koffi veut transposer les vertus du village africain à la ville Cette démarche correspond-elle à la réalité sociale et culturelle des Marocains ? D’après une enquête que nous avons menée sur le terrain, l’usager marocain préfère investir dans des logements de plus petite taille mais de plus grande qualité environnementale. Il peut investir 5 à 10 % de plus pour un logement économe à condition que sa facture énergétique se réduise et que l’espace public soit offert. Et à la réalité économique du pays ? Notre concept a été cristallisé dans un référentiel d’éco-cité que nous avons labellisé à l’occasion de la COP22 [Conférence de Marrackech sur les changements climatiques, en 2016] avec Cerway, l’entité française qui certifie les projets HQE [haute qualité environnementale]. Ce label s’inspire de toutes les normes internationales mais il épouse en même temps la réalité économique des pays émergents. Au Maroc, le bâtiment éco-conçu est un bâtiment économe qui n’a pas besoin d’atteindre les normes HQE mais répond spécifiquement à nos besoins économiques. Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot Même s’ils ne sont pas labellisés HQE, les bâtiments éco-conçus coûtent plus cher. Comment garantir l’éco-conception face à des promoteurs soumis à des exigences de rentabilité ? Nous avons établi un cahier des charges dans lequel nous imposons dans certains cas, proposons dans d’autres, les concepts de développement durable aux promoteurs. Nous avons également travaillé sur les business models des promoteurs pour voir si ce surcoût ne dépasse pas 5 à 10 %. A Zenata, les prix du foncier sont inférieurs au marché car nous voulons offrir aux promoteurs une charge inférieure pour leur permettre de construire aux normes demandées. Vous souhaitez limiter l’usage de la voiture. Comment éviter les déplacements à l’intérieur et à l’extérieur de la ville, notamment pour les futurs habitants de Zenata qui travailleront à Casablanca ? A Zenata, chaque quartier, que l’on appelle unité de vie », est conçu de manière semi-indépendante avec un espace public indépendant, des équipements publics indépendants, des écoles privées et publiques, des dispensaires, des cabinets médicaux, des commerces, etc. Les gens n’auront plus à prendre leur voiture au quotidien. Pour les déplacements à l’extérieur, un projet de construction d’un RER reliant Mohammedia à Casablanca, en passant par Zenata, est en cours. Tandis qu’une deuxième ligne de tramway est déjà en construction. Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide à Casablanca A qui appartient le foncier ? Qu’en est-il des habitants des bidonvilles qui vivaient sur le terrain ? Le foncier est partagé entre le secteur privé et l’Etat. Comme partout dans le monde, la création d’une ville nouvelle se base sur une déclaration d’utilité publique, d’où la nécessité d’expropriation, régie par une procédure juridique. Les habitants des bidonvilles ne sont pas sujets à expropriation car ils étaient installés sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Mais puisque nous sommes dans une approche inclusive, nous avons décidé de les inclure dans le projet. C’est ce que j’appelle le droit du premier habitant. A Zenata, environ 180 hectares sont réservés au relogement de ces habitants, soit 50 000 personnes. Où en est le projet aujourd’hui ? Le projet a déjà franchi plusieurs étapes. L’alimentation en eau potable, l’électrification et les travaux d’assainissement sont achevés. L’échangeur autoroutier est prêt. Tous les travaux d’infrastructures liés à la partie côtière sont en cours de construction. Le pôle commercial, le pôle santé et le pôle éducation sont en route. Une ville ne se construit pas du jour au lendemain, c’est un projet sur une trentaine d’années. Lire aussi Ville vivable, ville durable ? Tous les projets de villes nouvelles qui ont vu le jour au Maroc sont considérés comme un échec. En quoi Zenata est-elle différente ? Un indicateur éloquent m’a laissé perplexe quand j’ai commencé à travailler sur le projet de Zenata 75 % des villes nouvelles construites dans le monde sont considérées comme un échec. Pourquoi ? D’une part à cause de l’accessibilité. Or notre première trame de réflexion s’est concentrée sur les transports en commun et les infrastructures d’accès. D’autre part à cause la mono-spécialité. On condamne les villes nouvelles à des villes-dortoirs ou, à l’inverse, à des villes industrielles. A Zenata, nous avons trouvé le juste équilibre entre résidentiel et activité un emploi pour trois habitants. C’est le bon ratio aujourd’hui pour assurer le succès d’une ville nouvelle. En créant votre propre label éco-cité, avez-vous l’ambition de construire d’autres villes sur le modèle de Zenata ? Zenata est un projet pilote qui a été initié sur instruction royale. L’idée, à travers notre référentiel labellisé, est de répondre à la politique du roi Mohammed VI de se tourner vers l’Afrique. Nous voulons exporter ce modèle sur le continent africain et peut-être dans d’autres pays du Sud. C’est pourquoi nous avons pris en compte la réalité économique des pays émergents, pas seulement du Maroc. A travers cette démarche d’éco-conception, nous allons pouvoir certifier des territoires et concevoir des villes dans d’autres pays émergents. Nous tenons particulièrement à aider les pays africains, nos pays frères, à construire les villes durables de demain grâce à la valise à outils urbaine que nous avons créée. Le sommaire de notre série L’Afrique en villes » Cet été, Le Monde Afrique propose une série de reportages dans seize villes, de Kinshasa jusqu’à Tanger. Episode 30 La nouvelle Tanger, grand œuvre de Mohammed VI Episode 29 Tamesna, une ville pas smart » du tout aux portes de Rabat Episode 28 Avec l’éco-cité de Zenata, le Maroc veut créer un modèle pour les villes africaines » Episode 27 Mohammed El Bellaoui sur les murs ou en BD, suivez le guide à Casablanca Episode 26 A Casablanca, la rue n’a pas dit son dernier mot Episode 25 On essaie de vendre aux Africains un concept de ville élaboré dans les conférences internationales » Episode 24 TER et couloirs de bus les projets pour désengorger Dakar Episode 23 Les cars rapides, une institution sénégalaise en sursis Episode 22 Au Sénégal, un reporter-GPS dans les embouteillages de Dakar Episode 21 Ouaga, c’est tout dans le centre et rien dans les autres quartiers, mais ça va changer » Episode 20 A Ouagadougou, la mairie veut développer des centres-villes secondaires Episode 19 Les Abidjanais victimes des particules fines à qui la faute ? Episode 18 Une star de l’architecture veut redonner vie à Jamestown, quartier historique déshérité d’Accra Episode 17 A défaut de noms de rue, une appli génère des codes pour se repérer à Accra Episode 16 Une journée avec Janet Adu, présidente des bidonvilles du Ghana Episode 15 Africa Global Recycling, la PME togolaise qui transforme les déchets en or Episode 14 Lomé la poubelle », bientôt de l’histoire ancienne ? Episode 13 Tout s’invente dans le fab lab » de Lomé, même la ville de demain Episode 12 A Lomé, Sénamé Koffi Agbodjinou veut transposer les codes du village à la ville Episode 11 A l’école d’architecture de Lomé, défense de copier les villes occidentales Episode 10 A Cotonou, l’agriculture urbaine perd du terrain face au béton Episode 9 Grâce à la tomate, la ville nigériane de Kano se voit déjà en Dubaï du Sahel » Episode 8 Au Nigeria, une radio lutte contre les bulldozers dans les bidonvilles de Port Harcourt Episode 7 Bangangté, la ville la plus propre du Cameroun, manque cruellement d’eau Episode 6 A Douala, les parfums mortels » de la décharge du Bois des singes Episode 5 Pour continuer de rayonner, Douala contrainte de se réinventer Episode 4 Coupée de son arrière-pays, Bangui vit dans sa bulle Episode 3 Une journée avec Josée Muamba, qui rêve d’une Kinoise avec des ambitions » Episode 2 Mégapole insaisissable, Kinshasa croît hors de tout contrôle Episode 1 Un milliard de citadins dans vingt ans l’Afrique est-elle prête ? Présentation de la série L’Afrique en villes » 28 étapes, 15 reporters Ghalia KadiriCasablanca, correspondance
VIDÉO- Le jumeau numérique, une reproduction digitale en 3D d’une ville permet de tester diverses solutions pour de grands projets urbains. Un outil qui tend à se généraliser car il permet
PHOTO VANDERLEI ALMEIDA, AFP Ce musée scientifique fait partie d'un ensemble de grands travaux entrepris par la mairie pour moderniser la ville en vue des Jeux Olympiques de 2016. Le Musée de Demain», de l'architecte espagnol Santiago Calatrava, a été inauguré par la présidente Dilma Rousseff jeudi à Rio où il s'érige en symbole de la rénovation de la zone portuaire en vue des jeux Olympiques-2016. La construction de ce musée scientifique, qui a duré trois ans, fait partie d'un ensemble de grands travaux entrepris par la mairie pour moderniser la ville à l'occasion du Mondial de football de 2014 et des Jeux Olympiques de 2016. Son coût s'est élevé à 215 millions de réais 56 millions de dollars au change actuel. Aujourd'hui nous inaugurons un patrimoine de l'humanité ... car d'ici peu le Musée de Demain sera un patrimoine de l'humanité et transformera toute cette région en un grand site pour exprimer l'histoire de note pays» a déclaré Dilma Rousseff au côté du gouverneur et du maire de Rio. Construit sur une jetée de la place Maua où arrivent tous les paquebots touristiques en bordure de la baie, et où débarquaient les esclaves aux 16,17,18 et 19e siècle, le musée avec ses lignes abstraites rappelle tour à tour une lance, un insecte à la carapace métallique ou même le squelette d'un dinosaure. Mais ce sont les bromélias exotiques du jardin Botanique de Rio qui ont servi d'inspiration à l'architecte espagnol. Le musée ouvrira ses portes au public samedi matin et l'entrée sera gratuite jusqu'à dimanche soir. Bas 18 m de haut et long, en acier poli et ciment blanc, il a été édifié au milieu d'une grande zone verte de 30 000 m2 avec des jardins, des bassins, une piste cyclable et une aire de loisirs. Le bâtiment, de conception écologique, fait 15 000 m2 et l'eau de la baie sera utilisée pour la climatisation de l'intérieur du musée. Sur son toit, de grandes structures en acier, qui bougent comme des ailes, serviront à capter l'énergie solaire grâce à 5492 panneaux photovoltaïques divisés en 24 modules. Le musée n'est pas seulement un objet, il est la ville. Le paysage a été un élément fondamental. Il fallait que l'on voie le monastère de Sao Bento du 17e siècle, il fallait que le bâtiment soit horizontal», avait déclaré M. Calatrava lors de la présentation de la maquette à la presse en mai 2012. Ce nouveau musée est une invitation à un voyage peu conventionnel il part de la création de l'Univers et va vers l'avenir de l'Humanité. Moderne et innovateur, il est le premier à traiter des possibilités de construction de l'avenir et conduira le public à réfléchir sur l'impact de ses actions sur la planète, avait expliqué lors de la présentation de la maquette le physicien Luiz Alberto de Oliveira, responsable du contenu du musée. Avec des partenaires comme le musée de la Villette à Paris et les américains Smithsonian Institute et California Academy of Sciences, il servira aussi d'outil éducatif sur les actions humaines d'aujourd'hui qui construiront le monde de demain. Il doit faire réfléchir à comment vivrons-nous en 2050 quand nous serons 9 milliards?», avait ajouté M. Oliveira. À l'intérieur du musée se trouvent des zones interactives, une salle de cinéma 360 degrés et un Tjuringa», seul objet exposé pour l'instant, pierre sacrée issue des anciennes civilisations aborigènes d'Australie. Avec sa salle d'exposition de 600 m2 et son restaurant de cent places avec vue panoramique, le Museu do Amanha» promet de devenir une étape obligatoire du circuit culturel de la ville.
Unequinzaine d'élèves de 3e professionnelle peaufinent la réalisation d'une maquette. La fin d'un projet où, après conception à partir d'un logiciel, il faut fabriquer en équipe la
Les élèves des deux classes de 6e ont eu la chance de participer à un concours interne de géographie urbaine, proposé par leur professeur d’histoire/géographie, M. Granier. Le sujet était “2040, habiter la ville de demain”. Ils pouvaient travailler en groupe de trois ou seul et réaliser soit un plan de ville imaginaire soit une maquette. Chaque production devait être accompagnée d’explications sur les fonctions de la ville choisie. Les enfants pouvaient s’aider d’internet, de recherches faites au CDI centre de documentation et d’information, d’exemples vus en classe, de conseils auprès du professeur. Ils devaient croire en leur projet car ils devaient le présenter à la classe, oralement, lors d’une séance spéciale. Quelques questions, posées par le professeur, devaient aider les jeunes et les guider dans la conception de leur idée. Comment se déplacer dans la ville de demain ? Comment seront les bâtiments ? Comment mieux vivre ensemble ? Quelle place accorder à l’environnement ? Toutes les réalisations, diverses et très riches, ont été réalisées à la maison, en deux semaines environ, puis exposées à la médiathèque où les parents ont pu les voir. Cela a permis aussi d’amener les élèves dans ce lieu culturel où certains ne sont jamais venus. Un vote a permis de sélectionner la meilleure production, avec, pour le ou les gagnants, la fierté d’être en tête.
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comment faire une maquette de la ville de demain