Cest à votre douceur que mon sentier m’amène. De ce sol lentement imprégné d’âme humaine, L’oubli, lent jardinier, extirpe les remords. L’impérissable amour erre de veine en veine ; Je ne veux pas troubler par une plainte vaine. L’éternel rendez-vous de la terre et des morts.
Le train de la vie C'est un joli petit train Qui te mène du berceau Jusqu'à la fin de la fin Il fait des "Youp" Des "Bravos" des "Oulàlà" Des "Pourquoi t'es pas venu ?" Des "Comment t'es déjà là ?" Chacun le prend Y'en a qui voyagent assis D'autres qui dorment debout C'est ça le train d'la vie, vive la vie ! Mais si tu manques la marche On n'en parle plus Le train de la vie C'est un petit train qui va Des montagnes de l'ennui Aux collines de la joie Il fait des "Oui" Des "Peut-être" et puis des "Non" Il fait le jour et la nuit Ça dépend de la station "Gare de triage. Attention au départ" Oh, les beaux wagons que voilà Si ça dépendait de moi J'les prends tous à la fois Attention, tu vas rester sur le quai J'ai peur de me tromper de voie Chanteur, Pasteur, Avocat Mais le train n'attend pas Le train de la vie C'est un petit train qui fait Des arrêts pipi au lit Des arrêts café au lait Il fait des "Tiens" Des "Comme c'est curieux" Des "Ah bon, t'en es bien sûr" Des "Vraiment, je savais pas" Chacun le prend Y'en a qui voyagent assis D'autres qui dorment debout C'est ça le train d'la vie, vive la vie ! Mais si tu manques la marche On n'en parle plus Il fait pousser Des jolis ventres tout ronds Des "Oh, le joli bébé... Oh, le vilain moribond" Il fait des "Oui" Des "Peut-être" et puis des "Non" Il fait le jour et la nuit Ça dépend de la station “Terminus tout le monde descend !”Oh, vraiment ce train va trop vite C'est une course poursuite À travers les années Attention, Il faut dégager les quais Les autres voyageurs sont là Ils te bousculent de joie Et le train n'attend pas Le train de la vie C'est un petit train qui va Des montagnes de l'ennui Aux collines de la joie Le train de la vie C'est un petit train tout bleu Qui te mène de l'ennui Jusqu'au pays du Bon le prend Y'en a qui voyagent assis D'autres qui dorment debout C'est ça le train d'la vie, vive la vie ! Mais si tu manques la marche On n'en parle plus Le train de la vie C'est un joli petit train Qui te mène du berceau Jusqu'à la fin de la fin Il fait des "Youp" Des "Bravos" des "Oulàlà" Des "Pourquoi t'es pas venu ?" Des "Comment t'es déjà là ?" Chacun le prend Y'en a qui voyagent assis D'autres qui dorment debout C'est ça le train d'la vie, vive la vie ! Mais si tu manques la marche On n'en parle plusUntrain Qui roule La vie S’écoule. Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913. Imprimer ce poème. Catégories Guillaume Apollinaire, Automne, Le temps qui passe, Nature. 60 commentaires sur “Automne malade” Maria Quierez dit : 17 novembre 2021 à 20:26. J’aimerais bien avoir une analyse méthodique de ce magnifique poème. Lina Barthet dit : 6 novembre 2021 à 18:43. LeIlest venu le temps des révélations. Le temps des faux semblants n'est plus. Il est venu le temps de passer à un autre temps. Ce temps est de plus en plus rapide. Vous vous levez le matin et c'est déjà l'heure de vous coucher. Vous avancez comme des ÂMES en peine et vous lamentez sur votre sort. Cette notion du temps qui passe vite, et très vite, est normale parce JimTully, Vagabonds de la vie : Autobiographie d’un hobo. Trad. de l’anglais (États-Unis) par Thierry Beauchamp. Éd. du Sonneur, 287 p., 18 €. Dans la réalité, le hobo est un passager clandestin du rail, un homme (rarement une femme, exception faite de la célèbre Boxcar Bertha) dont le voyage est dicté par la nécessité LETRAIN DE LA VIE © 2017 Texte Christine Preti - Musique Guy Gaudenèche (photo © 2017 Pascal Preti)Quand Christine Preti, auteur, m'a fait découvrir son tex Letrain de ma vie (Jean d’Ormesson) 23 février 2021. by Sylvie Hurel. « A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage. Letrain de ma vie Prières d'amour Jean D’Ormesson Partager À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage Au fur et à mesure que le temps passe, Cest ça le train d'la vie, vive la vie ! Mais si tu manques la marche. On n'en parle plus. Le train de la vie. C'est un joli petit train. Qui te mène du berceau. Jusqu'à la fin de la fin. Il fait des "Youp". Des "Bravos" des "Oulàlà".