Ensemencementdes nuages. Lâ ensemencement des nuages est une forme de modification du temps qui consiste Ă ajouter diffĂ©rentes substances ( aĂ©rosols, petites particules de glace) dans des nuages afin dâinfluencer les prĂ©cipitations. Il vise Ă intervenir sur les processus microphysiques liĂ©s aux Ă©changes entre les diffĂ©rentes phases
La Chine, la Russie et les Ătats-Unis sont tous des rĂ©gions fortement industrialisĂ©es qui souffrent de pluies acides. Cependant, la pollution de l'air se dĂ©place sur de longues distances en se dĂ©plaçant sur le vent. En consĂ©quence, de nombreuses villes et pays du monde entier souffrent de problĂšmes liĂ©s aux pluies acides. Les pluies acides contiennent des niveaux Ă©levĂ©s d'acides sulfurique et nitrique. Il se produit sous diffĂ©rentes formes de prĂ©cipitations, telles que la neige, le brouillard, la pluie et les matiĂšres sĂšches. La plupart des pluies acides sont le rĂ©sultat direct des polluants rejetĂ©s dans l'atmosphĂšre par l'activitĂ© humaine. Des efforts de conservation, tels que la recherche de sources d'Ă©nergie alternatives, sont en place pour protĂ©ger l'environnement et rĂ©duire les dommages causĂ©s par l'homme. Articles similaires D'autres articles intĂ©ressantsLes pluies acides se forme quand l'humiditĂ© dans l'air se combine avec l'oxyde d'azote, le dioxyde de soufre et du trioxyde de soufre Ă©mis par les usines, les centrales Ă©lectriques, les chaudiĂšres et les vĂ©hicules qui brĂ»lent du charbon ou des produits dĂ©rivĂ©s de l'huile contenant du effets des pluies acides dans une forĂȘt Les dommages des pluies acides dans la nature et l'environnement constituent une cause majeure de la mort de la forĂȘt. MĂȘme dans les environs de volcans actifs il y a des pluies acides. La relation entre la pollution de l'environnement et l'industrialisation en Europe a Ă©tĂ© observĂ©e par exemple dans les pays Une pluie acide est une eau de pluie, une prĂ©cipitation pluvieuse ayant un pH de moins de 5,6 due Ă de fortes concentrations de sulfates, nitrates et de divers polluants atmosphĂ©riques. La cause principale des pluies acides est la pollution de l'air, notamment en formant de l'acide avec les gaz carboniques provoquant l'effet de interaction avec l'eau de la pluie, ces gaz se forment de l'acide nitrique, l'acide sulfureux et l'acide sulfurique. Enfin, ces produits chimiques tombent Ă terre en accompagnant les prĂ©cipitations c'est la formation des pluies acides. Les polluants atmosphĂ©riques primaires qui donnent lieu Ă des pluies acides peuvent parcourir de longues distances, dĂ©placĂ©s par le vent pour des centaines ou des milliers de kilomĂštres avant de prĂ©cipiter sous forme de rosĂ©e, pluie, bruine, grĂȘle, neige ou brouillard. Lorsque la prĂ©cipitation survient, elle peut entraĂźner une dĂ©tĂ©rioration de l'environnement. Le pH de la pluie varie, notamment en raison de son origine. Sur la cĂŽte Est de l'AmĂ©rique, de la pluie qui est dĂ©rivĂ©e de l'ocĂ©an Atlantique a gĂ©nĂ©ralement un pH de 5,0 Ă 5,6; la pluie qui tombe sur la partie continentale de l'ouest a un pH de 3,8 Ă 4,8; et les orages locaux peuvent avoir un pH aussi bas que 2,0, soit du vinaigre cours des 20 derniĂšres annĂ©es, les concentrations d'acide nitrique et d'acide sulfurique ont diminuĂ© en prĂ©sence de l'eau de pluie, qui peut ĂȘtre due Ă l'augmentation significative de l'ammonium probablement sous forme d'ammoniac issu des activitĂ©s anthropiques, qui agit en tant que tampon dans les pluies acides et diminue le pluies acides ne forment jamais une pluie battante, elles tombent habituellement en des eaux de lacs, riviĂšres et mers entrave le dĂ©veloppement de la vie aquatique, ce qui augmente considĂ©rablement la mortalitĂ© des poissons ou d'invertĂ©brĂ©s. Elle affecte aussi directement la vĂ©gĂ©tation, ce qui provoque des dommages importants dans les zones forestiĂšres, surtout en tuant les organismes fixateurs d' "pluie acide" a Ă©tĂ© utilisĂ©e en premier par le chimiste Ă©cossais Robert Augus Smith en et consĂ©quences de la prĂ©cipitation acide En l'absence de tout contaminant atmosphĂ©rique, l'eau prĂ©cipitĂ©e par la pluie est lĂ©gĂšrement acide, avec un pH prĂ©vu d'environ 5,2 Ă 20 °C, valeur infĂ©rieure Ă la valeur si la solution s'est produite dans de l'eau distillĂ©e pH = 5,6. en raison de la prĂ©sence d'autres composĂ©s dans l'atmosphĂšre terrestre non polluĂ©e. Cette aciditĂ© naturelle, bien que localement influencĂ©e par la prĂ©sence de composĂ©s organiques volatils et d'oxydes d'azote orageux, rĂ©sulte essentiellement de la dissociation du dioxyde de carbone atmosphĂ©rique dissous dans l'eau pour former un acide faible appelĂ© acide carbonique. L'acide carbonique subit une ionisation en solution aqueuse, formant de faibles concentrations acidifiantes d'ions susmentionnĂ©e existe Ă la fois dans les gouttelettes d'eau atmosphĂ©riques dans les nuages, le brouillard et le brouillard, dans l'eau Ă la surface de cristaux de neige ou de glace, ainsi que dans la rosĂ©e et l'eau absorbĂ©es dans des particules solides en suspension dans l'air. C'est en raison de cette multiplicitĂ© de voies de formation que le terme pluie acide, bien que rĂ©pandu, devrait de prĂ©fĂ©rence ĂȘtre remplacĂ© par un dĂ©pĂŽt acide, car l'acidification des prĂ©cipitations, avec toutes les consĂ©quences environnementales qui en rĂ©sultent, peut exister en l'absence de raison de cette aciditĂ© naturelle, le seuil pour considĂ©rer une prĂ©cipitation comme acide est gĂ©nĂ©ralement un pH infĂ©rieur Ă 4,5 Ă 20 °C, ce qui correspond Ă une prĂ©cipitation contenant des concentrations mesurables d'un ou de plusieurs acides forts et Son aciditĂ© a des effets nĂ©gatifs avĂ©rĂ©s sur les plantes, les organismes aquatiques vivants et les structures et Ă©quipements construits avec lesquels elle entre en les pluies acides tombent sur les riviĂšres et rendent leur pH plus acide, provoquant des changements liĂ©s au mĂ©tabolisme des organismes Ă fertilisation externe. Le dĂ©veloppement d'embryons fĂ©condĂ©s dans l'eau passe par des substances enzymatiques qui facilitent toutes les rĂ©actions chez les ĂȘtres acides et cycle du soufre La vapeur d'eau, lorsqu'elle est condensĂ©e pour former des nuages, dissout diverses substances et divers gaz dans l' pluie qui tombe sur le sol et transporte les substances acquises dans l'atmosphĂšre est lĂ©gĂšrement acide, avec un pH pouvant atteindre 5,7. La prĂ©sence croissante de polluants atmosphĂ©riques - consĂ©quence de la croissance industrielle des derniers siĂšcles - a rendu les eaux de pluie de plus en plus acides; qui provoque des dĂ©gĂąts immenses sur la faune et la premier enregistrement de ce problĂšme date de 1886, observĂ© en Ăcosse. Six ans plus tard, un chimiste anglais a qualifiĂ© ce phĂ©nomĂšne de "pluie acide".Plusieurs substances sont responsables de l'aciditĂ© de la pluie. Le principal est l'acide sulfurique et on peut Ă©galement trouver des acides nitrique, nitreux et chlorhydrique. La premiĂšre Ă©tape de la production d'acide sulfurique est accĂ©lĂ©rĂ©e par la prĂ©sence de forte lumiĂšre et de pluies acides lorsque le pH est infĂ©rieur Ă 4,0 peuvent affecter indirectement la santĂ© humaine en rendant l'eau du rĂ©servoir insalubre. Cette eau peut dissoudre le cuivre des tuyaux, causant plus de diarrhĂ©e chez les enfants. Dans le sud de la NorvĂšge, il a Ă©tĂ© constatĂ© qu'une incidence plus Ă©levĂ©e de pluies acides Ă©tait responsable de la prĂ©sence de niveaux Ă©levĂ©s d'aluminium dans l'eau potable. Cela semble ĂȘtre liĂ© Ă une incidence annuelle croissante de la maladie d'Alzheimer; un trouble dĂ©gĂ©nĂ©ratif du systĂšme nerveux qui provoque la dĂ©mence et la le sol, les pluies acides causent son aciditĂ©, ce qui rend difficile l'absorption des nutriments par la racine, une croissance ralentie, une perte de feuilles ou mĂȘme la mort des plantes. En Allemagne, dans la ForĂȘt-Noire, la moitiĂ© des arbres sont morts des suites de pluies les organismes les plus sensibles aux pluies acides sont les poissons et les autres animaux aquatiques. Une lĂ©gĂšre rĂ©duction du pH de l'eau dans laquelle ils vivent peut entraĂźner de nombreux dĂ©cĂšs et de profonds changements dans les Ă©cosystĂšmes aquatiques. Une consĂ©quence tout aussi grave est la rĂ©duction de la production de poisson, comme ce fut le cas en 1987 au Canada, oĂč 14 000 lagunes ont Ă©tĂ© ĂȘtres vivants sont non seulement victimes des pluies acides, mais aussi des oeuvres d'art et des monuments architecturaux. L'acide sulfurique dissout les peintures, jaunit les papiers de livres et dissout le calcaire comme le marbre utilisĂ© dans les bĂątiments. Les cathĂ©drales d'Europe, comme la cathĂ©drale Notre-Dame de Reims France, qui a survĂ©cu aux bombardements et aux incendies de la Seconde Guerre mondiale, ont maintenant des façades sombres et leurs statues ornementales en train de perdre des qui aggrave et complique encore le problĂšme, c'est qu'il s'agit d'un type de pollution "transcontinentale". Habituellement, la personne touchĂ©e n'est pas la cause de la pollution elle-mĂȘme, car les gaz qui produisent les pluies acides sont transportĂ©s jusqu'Ă 2000 km avant de se transformer en acides. C'est ce qui se passe en Scandinavie SuĂšde et NorvĂšge, qui reçoit des pluies acides provenant de polluants provenant d'Angleterre, de France et d' chose d'Ă©quivalent se passe au BrĂ©sil. Les centrales thermoĂ©lectriques de Rio Grande do Sul produisent du soufre qui provoque des pluies acides en Uruguay. Et la pollution gĂ©nĂ©rĂ©e Ă CubatĂŁo et dans le Grand SĂŁo Paulo apparaĂźt dans l'aciditĂ© des pluies qui tombent sur la cĂŽte nord de l'Ătat Ubatuba, avec un pH de 2,8, Ă©tonnamment bas par rapport aux sources de pollution entre 4,5 et 5..0Plusieurs mesures - rassemblĂ©es par l'Angleterre dans l'Ă©dition de 1956 de la "loi sur l'air pur" - ont Ă©tĂ© prises pour rĂ©duire la pollution de l'air et l'aciditĂ© des prĂ©cipitations. Dans l'hĂ©misphĂšre nord, oĂč le chauffage domestique est rĂ©pandu, il est interdit de brĂ»ler du charbon de bois naturel sur les grils communs et des dĂ©chets de jardin sur les feux. Nous cherchons Ă©galement Ă remplacer le charbon par du diesel moins soufrĂ©. Les industries devraient contribuer en construisant des cheminĂ©es plus hautes juste une mesure palliative afin que les vents se propagent davantage, diluent les polluants et, ce qui est le plus cher et le plus important, l'installation de dĂ©phorphiseurs; systĂšmes de filtration qui Ă©liminent 90 % du soufre Ă©mis par la pollution provenant des vĂ©hicules Ă moteur peut ĂȘtre rĂ©duite en adoptant de l'essence Ă teneur en soufre infĂ©rieure; en installant des convertisseurs catalytiques sur les gaz d'Ă©chappement ils rĂ©duisent les Ă©missions d'oxydes d'azote de 90 %, dĂ©jĂ requis aux Ătats-Unis, au Canada et au Japon, en rĂ©gulant le moteur ou, enfin, en remplaçant l'essence par l' terme L'expression pluie acide est une locution nominale de genre traduction de pluie acide en anglais est acid rain. Lexique A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Synonymes Il y a 1 synonyme de pluie acide prĂ©cipitation acide Aucun antonyme la dĂ©finition PLUIE ACIDE, situĂ©e dans la 5Ăšme page des mots en P du le mĂȘme sujet acideUn acide est traditionnellement considĂ©rĂ© comme tout composĂ© chimique qui, lorsqu'il est dissout dans de l'eau, produit une solution...acide abscissiqueL'acide abscissique distingue une hormone rĂ©gulatrice de croissance naturelle impliquĂ©e dans de nombreux processus physiologiques avec la...acide acĂ©tiqueL'acide acĂ©tique est un acide monocarboxylique lĂ©gĂšrement corrosif. Autrement appelĂ© acide Ă©thanoĂŻque, acide mĂ©thanecarboxylique, acĂ©tate...acide acĂ©toacĂ©tiqueL'acide acĂ©toacĂ©tique est un acide synonyme de acide acĂ©tylacĂ©tique, nom commun de l'acide 3-oxobutanoĂŻque. Il est un corps cĂ©tonique...DĂ©finition PLUIE ACIDE publiĂ©e le 28/01/2010 mise Ă jour le 02/12/2019.Lapollution de lâeau affecte gravement lâĂ©cosystĂšme. Par exemple, le dĂ©placement des nutriments en aval peut augmenter la croissance des algues et dâautres organismes aquatiques. Dans la plupart des cas, cela crĂ©e une lutte pour les ressources et les plantes en croissance. Mais ce nâest pas le principal problĂšme. Du jeudi 18 aoĂ»t Ă 2100 au vendredi 19 aoĂ»t Ă 0900 Risque de forts orages au sud-est 13 dĂ©partements en risque important Ain 01 , Alpes-de-Haute-Provence 04 , Hautes-Alpes 05 , Alpes-Maritimes 06 , Corse-du-Sud 2A , Haute-Corse 2B , Doubs 25 , DrĂŽme 26 , IsĂšre 38 , Jura 39 , Savoie 73 , Haute-Savoie 74 , Var 83 . SituationLa goutte froide responsable des intempĂ©ries en Corse ne s'Ă©loigne que trĂšs lentement vers l'Italie, de telle sorte que les Alpes sont touchĂ©es par de l'instabilitĂ© persistante. Des "retours d'est", c'est-Ă -dire des pluies orageuses revenant d'Italie en tournant autour de la dĂ©pression, concernent les Alpes du nord jusqu'Ă vendredi matin. Dans cette configuration, tous les reliefs exposĂ©s au nord Ă nord-est vont accrocher des pluies durables qui se renforcent pendant la nuit. Cela concerne les monts du Jura, les Savoies et l'IsĂšre en particulier. D'ici Ă vendredi matin, il pourra tomber 40 Ă 80 mm de pluie venant s'ajouter aux cumuls liĂ©s aux orages prĂ©cĂ©dents. Dans ce flux de nord-est, le littoral de la CĂŽte d'Azur ainsi que le couloir rhodanien deviennent plus protĂ©gĂ©s par les reliefs et par le vent du nord, le mistral. La Corse reste exposĂ©e aux orages durant la nuit, mais ceux-ci resteront dĂ©sormais diffus et sans commune mesure avec les intempĂ©ries prĂ©cĂ©dentes. ObservationCe jeudi A 21h, et au cours de ces 3 derniĂšres heures, c'est sur le sud-est, et plus particuliĂšrement dans les dĂ©partements du Var, des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes, que les averses orageuses ont Ă©tĂ© les plus fortes avec en moyenne plus de 20 mm. Il est tombĂ© notamment - 52 mm Ă la Matre 83, dont 27 mm en 1 heure. - 47 mm Ă Saint Jurs 04 - 35 mm Ă Aups 83 LâactivitĂ© orageuse rĂ©gresse sur les Alpes Centrales et Alpes du sud, mais augmente actuellement entre Toulon et Aix-en-Provence, oĂč des cellules assez actives sâobservent avec des intensitĂ©s de pluies estimĂ©es Ă 20-25 mm par heure. En Corse, aucune prĂ©cipitation nâest observĂ©e. Les averses orageuses Ă proximitĂ© sur lâest de lâĂźle se sont Ă©loignĂ©es vers lâItalie. A 18h, des lignes orageuses se sont organisĂ©es sur le massif central, mais surtout entre le Haut-Var et les Alpes Centrales. Si les intensitĂ©s sont modĂ©rĂ©es sur le massif central, avec en moyenne 5 Ă 10 mm sur l'Allier et la Haute-Loire, elles sont localement fortes en Provence. On estime localement ces derniĂšres Ă 25 mm en 1h. A 15h, les averses orageuses restaient rares et hĂ©tĂ©rogĂšnes. La Corse avait retrouvĂ© du ciel bleu mais quelques ondĂ©es commençaient Ă reprendre sur la montagne. Le pays basque Ă©tait toujours sous le dĂ©filĂ© des averses avec des intensitĂ©s horaires modĂ©rĂ©es de 1 Ă 7 mm. La Nive et la Nivelle rĂ©agissaient dĂ©jĂ avec une hausse de 50 cm Ă Cambo les Bains 64. Ă 12h, les violents orages Corse se sont Ă©vacuĂ©s vers le nord de l'Italie alors qu'il continue de pleuvoir de maniĂšre soutenue sur le Pays Basque. Au cours des derniĂšres 24h, on enregistre 93,9 mm Ă Cambo-les-Bains, 42,8 mm Ă Biarritz et 38,2 mm Ă Bustince. Ă 9h00, un violent orage a touchĂ© l'ouest de la Corse entre 8h et 9h, provoquant une rafale record de 225 km/h Ă Marignana Corse-du-Sud et 131 km/h Ă Ajaccio. De trĂšs fortes pluies et grĂȘle accompagnent cet orage. En parallĂšle, de fortes pluies durables concernent les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques avec des intensitĂ©s horaires dĂ©passant les 10 mm/h. Sur les derniĂšres 24h, on relĂšve 30 mm Ă Biarritz, 60,7 mm Ă la Pointe de Socoa et 68,7 mm Ă Cambo-les-Bains. Ă 06h30, de fortes averses orageuses se concentrent au littoral de la Provence CĂŽte d'Azur, entre Toulon et Menton. Partout ailleurs, c'est l'accalmie, sauf au pays basque qui subit de trĂšs fortes pluies orageuses avec 66 mm d'eau Ă Cambo les Bains 64 et 56 mm Ă Ciboure 64 relevĂ©s au cours de ces 12 heures. EvolutionPour les prochaines heures, les averses parfois orageuses sur le Var vont glisser assez rapidement en direction de la MĂ©diterranĂ©e. Les intensitĂ©s restent localement modĂ©rĂ©es et trĂšs localement assez fortes avec des cumuls estimĂ©s Ă 20 mm en 1h. ParallĂšlement, des averses orageuses plus fortes s'observeront sur les Alpes du nord et particuliĂšrement en IsĂšre, oĂč les intensitĂ©s pourront atteindre parfois 40 mm en moins de 2h, et gĂ©nĂ©rer des inondations par ruissellement. La Corse reste en marge de cette dĂ©gradation, avant les premiĂšres averses attendues sur l'ouest en fin de Durant la nuit, les averses orageuses parfois fortes se maintiendront sur les Alpes du nord. Dans ce contexte, de persistance de fortes averses, on ne peut exclure le risque de cumuls importants pouvant atteindre 80 mm en 9h. En direction de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne, la situation est Ă l'accalmie. En Corse, la dĂ©gradation orageuse se met en place sur l'ouest avec des averses parfois fortes. Par accumulation, des cumuls moyens de 5 Ă 20 mm sont attendus avec un risque d'atteindre localement 40 mm sur les zones de piĂ©mont. Les rafales de vent pourraient atteindre les 80 km/h en montagne ainsi que sur les secteurs de Bastia, de Bonifacio et de Porto-Vecchio. Une amĂ©lioration gĂ©nĂ©rale est attendue ensuite en matinĂ©e. Ce communiquĂ© spĂ©cial pourra dĂšs lors ĂȘtre levĂ©e au plus tĂŽt Ă 9h. * 3201 numĂ©ro court de prĂ©visions pour la France accessible depuis la France - 2,99⏠par appel ** 0899 70 12 34 numĂ©ro de prĂ©visions pour la France et le Monde accessible depuis la France - 2,99⏠par appel
Published on Thursday 24 March 2022 La qualitĂ© de l'air peut ĂȘtre modifiĂ©e par des polluants qui peuvent ĂȘtre dâorigine naturelle ou dâorigine anthropique, câest-Ă -dire liĂ©s Ă lâactivitĂ© humaine. La pollution de lâair a des effets significatifs sur la santĂ© et lâenvironnement, qui engendrent des coĂ»ts importants pour la sociĂ©tĂ©. Le droit europĂ©en fixe des valeurs limites pour certains polluants dans lâair Ă partir des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques, conduites notamment par lâOrganisation mondiale de la santĂ©. MalgrĂ© une tendance Ă lâamĂ©lioration de la qualitĂ© de lâair au cours des 20 derniĂšres annĂ©es, ces valeurs limites ne sont toujours pas respectĂ©es dans plusieurs zones. La France est engagĂ©e dans deux prĂ©-contentieux europĂ©ens pour la teneur en particules PM10 et en dioxyde dâazote NO2 pour une vingtaine dâagglomĂ©rations. Les polluants de lâair Les particules ou poussiĂšres en suspension PM On distingue les particules primaires, directement Ă©mises dans lâatmosphĂšre. Elles sont majoritairement issues de toutes les combustions incomplĂštes liĂ©es aux activitĂ©s industrielles ou domestiques, ainsi quâaux transports. Elles sont aussi Ă©mises par lâagriculture Ă©pandage, travail du sol, etc. Elles peuvent Ă©galement ĂȘtre dâorigine naturelle Ă©rosion des sols, pollens, feux de biomasse, etc.. les particules secondaires, formĂ©es dans lâatmosphĂšre suite Ă des rĂ©actions physico-chimiques pouvant impliquer le dioxyde de soufre SO2, les oxydes dâazote NOx ou les composĂ©s organiques volatils COV, voire des particules primaires. Les particules sont classĂ©es en fonction de leur taille PM10 particules de diamĂštre infĂ©rieur Ă 10 micromĂštres. Elles sont retenues au niveau du nez et des voies aĂ©riennes supĂ©rieures ; particules de diamĂštre infĂ©rieur Ă 2,5 micromĂštres. Elles pĂ©nĂštrent profondĂ©ment dans lâappareil respiratoire jusquâaux alvĂ©oles pulmonaires et peuvent passer dans la circulation sanguine. Les particules sont particuliĂšrement nocives pour la santĂ©. Elles provoquent des irritations et des problĂšmes respiratoires chez les personnes sensibles et sont associĂ©es Ă une augmentation de la mortalitĂ© affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancersâŠ. Par ailleurs, elles sont responsables des salissures prĂ©sentes sur les bĂątiments et monuments. Oxydes dâazote NOx Les oxydes dâazote NOx regroupent le monoxyde dâazote NO et le dioxyde dâazote NO2. Ils sont Ă©mis lors de la combustion chauffage, production dâĂ©lectricitĂ©, moteurs thermiques des vĂ©hiculesâŠ. La chimie de lâazote fabrication de nitrate dâammonium⊠ou lâutilisation de produits nitrĂ©s dans les procĂ©dĂ©s industriels verrerie⊠sont Ă©galement des Ă©metteurs. Enfin, lâutilisation des engrais azotĂ©s entraĂźne des rejets de NOx. Les Ă©missions dâorigine humaine peuvent localement devenir trĂšs largement prĂ©pondĂ©rantes. Les volcans et les Ă©clairs sont aussi susceptibles de crĂ©er les conditions favorables Ă la formation dâoxydes dâazote. De mĂȘme, les sols naturels secs peuvent Ă©mettre du monoxyde dâazote au cours du processus biologique de transformation de lâazote du sol. Une fois dans lâair, le monoxyde dâazote NO devient du dioxyde dâazote NO2, gaz irritant pour les bronches et favorisant les crises dâasthmes et les infections pulmonaires. Les personnes asthmatiques et les jeunes enfants sont plus sensibles Ă ce polluant. Les NOx sont Ă©galement prĂ©curseurs dâautres polluants dans certaines conditions climatiques et dâensoleillement, ils rĂ©agissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans lâatmosphĂšre. Ils rĂ©agissent en particulier avec les composĂ©s organiques volatils COV pour conduire Ă la formation dâozone troposphĂ©rique ou avec lâammoniac NH3 pour conduire Ă la formation de particules secondaires. Les principaux effets sur lâenvironnement des NOx sont lâacidification des milieux, qui peut entraĂźner des chutes de feuilles ou dâaiguilles, des nĂ©croses et influencer de façon importante les milieux aquatiques ; lâeutrophisation apport excĂ©dentaire dâazote dans les milieux naturels et notamment les sols qui conduit Ă une rĂ©duction de la biodiversitĂ©. Dioxyde de soufre SO2 Le dioxyde de soufre est produit Ă partir de la combustion d'Ă©nergies fossiles fioul, charbon, lignite, gazole, etc.. Quelques procĂ©dĂ©s industriels Ă©mettent Ă©galement des oxydes de soufre production dâacide sulfurique, production de pĂąte Ă papier, raffinage du pĂ©trole, etc.. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre Ă©mis par la nature volcans. Ce polluant provoque une irritation des muqueuses, de la peau et des voies respiratoires toux, gĂšne respiratoire, troubles asthmatiques. Il favorise Ă©galement les pluies acides et dĂ©grade la pierre. Câest Ă©galement un prĂ©curseur de particules secondaires en se combinant, sous certaines conditions, avec les NOx. Les composĂ©s organiques volatils COV Les composĂ©s organiques volatils COV constituent une famille trĂšs large de produits comme le benzĂšne, lâacĂ©tone, le perchloroĂ©thylĂšne⊠qui se trouvent Ă lâĂ©tat de gaz ou sâĂ©vaporent facilement dans les conditions classiques de tempĂ©rature et de pression lors de leur utilisation. Les COV peuvent provoquer des irritations, une diminution de la capacitĂ© respiratoire et des nuisances olfactives. Certains sont considĂ©rĂ©s comme cancĂ©rogĂšnes benzĂšne, benzo-apyrĂšne. Ils rĂ©agissent avec dâautres polluants de lâatmosphĂšre et sont ainsi des prĂ©curseurs dâozone, de particules secondaires ou de gaz Ă effet de serre. En France, en 2015, trois principaux secteurs se partagent les Ă©missions anthropiques de COV non mĂ©thaniques le secteur rĂ©sidentiel/tertiaire, en raison de lâutilisation de solvants Ă usage domestique peintures, colles, etc. 46 % ; lâindustrie manufacturiĂšre essentiellement du fait de lâutilisation de peintures 36 % ; le transport routier 8 %. MĂȘme si, au niveau planĂ©taire, les Ă©missions de COV proviennent Ă 90 % de sources naturelles plantes, certaines zones gĂ©ologiques qui contiennent du charbon ou du gaz, les Ă©missions liĂ©es aux activitĂ©s humaines sont beaucoup plus ponctuelles et peuvent parfois devenir prĂ©pondĂ©rantes localement en particulier dans les rĂ©gions fortement industrialisĂ©es. Les mĂ©taux lourds La plupart des mĂ©taux lourds sont des Ă©lĂ©ments constitutifs de la croĂ»te terrestre. Ils peuvent ĂȘtre mis en suspension en plus ou moins grande quantitĂ©, par exemple par Ă©rosion ou au cours dâĂ©ruptions volcaniques ou de feux de forĂȘts. Les sources humaines sont principalement liĂ©es aux activitĂ©s mĂ©tallurgiques extraction miniĂšre, aciĂ©rie, transformation manufacturiĂšreâŠ, de combustion production Ă©nergĂ©tique ou incinĂ©ration de dĂ©chets et aux transports, en particulier routier. Le secteur routier a connu une diminution spectaculaire de ses Ă©missions de plomb au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies suite Ă lâinterdiction des essences plombĂ©es au niveau europĂ©en. La majoritĂ© des Ă©lĂ©ments mĂ©talliques dont Fe, Zn, Ni, As, Cr est indispensable Ă faibles doses Ă la vie animale et vĂ©gĂ©tale leur absence entraĂźne des carences en oligo-Ă©lĂ©ments. Cependant, Ă des doses plus importantes, ils peuvent se rĂ©vĂ©ler trĂšs nocifs. Dâautres Ă©lĂ©ments Pb, Cd, Hg nâont aucun effet bĂ©nĂ©fique et sont seulement prĂ©judiciables Ă la vie. Les mĂ©taux lourds peuvent ĂȘtre inhalĂ©s directement par lâhomme ou ingĂ©rĂ©s par celui-ci lorsque la chaĂźne alimentaire est contaminĂ©e sols, eau, aliments. Ils sâaccumulent dans les organismes vivants et ont des effets toxiques Ă court et long termes. Chez lâhomme, ils peuvent affecter le systĂšme nerveux, les fonctions rĂ©nales, hĂ©patiques, respiratoires⊠Certains, comme le cadmium, lâarsenic, le nickel et le chrome hexavalent sont cancĂ©rigĂšnes. Ozone O3 Lâozone O3 est un gaz indispensable Ă la vie terrestre. Naturellement prĂ©sent dans lâatmosphĂšre, il forme une couche dans la stratosphĂšre de 12 Ă 50 km au-dessus du sol, qui protĂšge des rayons ultraviolets plus de 97 % des rayons ultraviolets sont interceptĂ©s par cette couche. Dans les basses couches de lâatmosphĂšre troposphĂšre, de 0 Ă 12 km au-dessus du sol, lâozone est en revanche un polluant atmosphĂ©rique nocif pour la santĂ© humaine, les animaux et les vĂ©gĂ©taux, Ă cause de son caractĂšre oxydant. Lâozone est un polluant secondaire, rĂ©sultant de transformations photo-chimiques complexes entre certains polluants comme les oxydes dâazote NOx, le monoxyde de carbone et les composĂ©s organiques volatils COV. Il est irritant pour lâappareil respiratoire et les yeux et sâassocie Ă lâaugmentation du taux de mortalitĂ© durant les Ă©pisodes de pollution. Il affecte les vĂ©gĂ©taux et rĂ©duit le rendement des cultures par une perturbation de la photosynthĂšse. Il contribue Ă lâeffet de serre et Ă lâoxydation de certains matĂ©riaux comme les textiles ou le caoutchouc. Les Ă©pisodes de pollution Ă lâozone surviennent principalement durant lâĂ©tĂ©, lors de situations anticycloniques calmes, ensoleillĂ©es et chaudes, avec peu ou pas de vent. Les pĂ©riodes de canicule sont donc propices Ă lâapparition de tels Ă©pisodes. Ammoniac NH3 Lâammoniac est liĂ© essentiellement aux activitĂ©s agricoles volatilisation lors des Ă©pandages et du stockage des effluents dâĂ©levage et Ă©pandage dâengrais minĂ©raux. Câest un gaz irritant qui possĂšde une odeur piquante et qui brĂ»le les yeux et les poumons. Il sâavĂšre toxique quand il est inhalĂ© Ă des niveaux importants, voire mortel Ă trĂšs haute dose. Il provoque une eutrophisation et une acidification des eaux et des sols. Câest Ă©galement un gaz prĂ©curseur de particules secondaires. En se combinant avec dâautres substances il peut former des particules fines qui auront un impact sur lâenvironnement et la santĂ©. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont issus des combustions incomplĂštes, de lâutilisation de solvants, de dĂ©graissants, et de produits de remplissage des rĂ©servoirs dâautomobiles, de citernes, etc. Ils provoquent des irritations, une diminution de la capacitĂ© respiratoire et des nuisances olfactives, Certains sont considĂ©rĂ©s comme cancĂ©rogĂšnes benzĂšne, benzo-apyrĂšne. Ils ont un rĂŽle de prĂ©curseur dans la formation de lâozone. Les mĂ©canismes de la pollution de lâair Des Ă©missions aux concentrations Les phĂ©nomĂšnes naturels Ă©ruptions volcaniques, brumes de sable, incendies de forĂȘts, etc. et les activitĂ©s humaines industries, transports, agriculture, chauffage rĂ©sidentiel, etc. sont Ă lâorigine dâĂ©missions de gaz et de particules dans lâatmosphĂšre. Une fois Ă©mises dans lâair, ces substances sont transportĂ©es sous lâeffet des vents, de la pluie, des gradients de tempĂ©rature dans lâatmosphĂšre. Elles pourront Ă©galement subir des transformations par rĂ©actions chimiques, qui dĂ©pendent des conditions mĂ©tĂ©orologiques chaleur, lumiĂšre, humiditĂ©, etc.. Il en rĂ©sulte lâapparition dâautres polluants et un transfert des polluants pouvant aller jusqu'Ă des milliers de kilomĂštres de la source dâĂ©mission. On distingue ainsi les polluants dits primaires », qui sont Ă©mis directement monoxyde dâazote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, poussiĂšres, mĂ©taux lourds, composĂ©s organiques volatils, hydrocarbures aromatiques polycycliques ; les polluants dits secondaires », issus de transformations physico-chimiques de gaz sous lâeffet de conditions mĂ©tĂ©orologiques particuliĂšres ozone, dioxyde dâazote, certaines particules, etc. Ces gaz et particules ont des consĂ©quences nĂ©fastes sur la santĂ© humaine maladies cardiovasculaires, cancers, troubles respiratoires etc. ou sur lâenvironnement dĂ©gradation des bĂątiments, baisse des rendements du blĂ©, par exemple avec des effets Ă moyen et long termes en lien avec une exposition chronique Ă la pollution dite de fond ou Ă court terme en lien avec une exposition de courte durĂ©e Ă des concentrations Ă©levĂ©es pendant les Ă©pisodes de pollution. Pic ou Ă©pisode de pollution On dĂ©finit un pic ou un Ă©pisode de pollution par une quantitĂ© trop Ă©levĂ©e dâun ou de plusieurs polluants dans lâair, qui peuvent prĂ©senter un risque Ă court terme pour la santĂ© et lâenvironnement. Ils dĂ©passent alors les seuils rĂ©glementaires journaliers ou horaires. Un Ă©pisode de pollution peut ĂȘtre dĂ» aux conditions mĂ©tĂ©orologiques dans les situations stables oĂč il y a peu ou pas de vent conditions propices Ă lâaccumulation de polluants et aux transformations chimiques de leurs composants ; lorsque lâair froid plaque les polluants Ă proximitĂ© du sol en pĂ©riode hivernale pics particules et oxydes dâazote ; lorsquâil fait chaud et ensoleillĂ© en pĂ©riode estivale conditions propices Ă la formation dâozone et de particules fines secondaires ; Ă lâapport massif dâune pollution sous lâeffet du vent ; Ă lâaugmentation saisonniĂšre des Ă©missions de polluants en lien avec certaines activitĂ©s agricoles ammoniac, chauffage domestique⊠Les Ă©pisodes de pollution aux particules ont gĂ©nĂ©ralement lieu en hiver Ă cette Ă©poque, les Ă©missions du secteur rĂ©sidentiel particules issues de lâutilisation du bois pour le chauffage sont importantes et les conditions mĂ©tĂ©orologiques peuvent ĂȘtre trĂšs stables ; autour des mois de fĂ©vrier, mars et avril les Ă©pandages agricoles dâengrais Ă©mettent de lâammoniac dans lâair. Ce gaz se combine ensuite avec les polluants issus du trafic routier pour former des particules de nitrate dâammonium. De plus, Ă cette Ă©poque, les conditions mĂ©tĂ©orologiques peuvent ĂȘtre favorables Ă la formation de ce composĂ© tempĂ©ratures froides le matin et douces lâaprĂšs-midi. Ces Ă©missions viennent sâajouter aux Ă©missions chroniques des activitĂ©s industrielles et du trafic routier, dâoĂč des pics de pollution aux particules Ă ces deux pĂ©riodes de lâannĂ©e. Principales Ă©missions de polluants par secteur dâactivitĂ© Les polluants atmosphĂ©riques sont en majeure partie liĂ©s Ă lâactivitĂ© humaine. Consulter les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es de rejets de polluants atmosphĂ©riques dans le rapport sur l'Ă©tat de l'environnement. CrĂ©dits Source MTE LâĂ©tat de la qualitĂ© de lâair en France Le ministĂšre chargĂ© de lâenvironnement coordonne et finance en partie le dispositif français de surveillance de la qualitĂ© de lâair et Ă©labore les politiques de surveillance. Au niveau national, le Laboratoire central de surveillance de la qualitĂ© de lâair LCSQA assure la coordination technique du dispositif de surveillance de la qualitĂ© de lâair. Dans chaque rĂ©gion, une association agréée de surveillance de la qualitĂ© de lâair AASQA mesure en continu la prĂ©sence de polluants atmosphĂ©riques. Ces associations sont agréées par le ministĂšre de lâEnvironnement. Dans chaque rĂ©gion, lâAASQA informe en temps rĂ©el de la qualitĂ© de lâair de la rĂ©gion et des Ă©ventuels Ă©pisodes de pollution. Lâindice ATMO de 1 Ă 10 indique par un code couleur quel est le niveau de pollution de lâair observĂ©. Au niveau national, des cartes dâobservation et de prĂ©vision de la qualitĂ© de lâair sur le globe, lâEurope et la France pour lâozone, sur lâEurope et la France pour le dioxyde dâazote et les particules sont rĂ©alisĂ©es par le systĂšme de prĂ©vision Prev'air. Elles sont le rĂ©sultat de modĂ©lisation et de simulations des phĂ©nomĂšnes de pollution. Prevâair est alimentĂ© en temps rĂ©el par les donnĂ©es des AASQA. Lâoutil vigilance atmosphĂ©rique » permet de visualiser sur une carte de France, les dĂ©partements dans lesquels des Ă©pisodes de pollution sont en cours et les mesures prĂ©fectorales en cours. Le service RecosantĂ© permet de visualiser l'Ă©tat de la qualitĂ© de l'air dans votre commune, sur l'ensemble du territoire français. DĂ©veloppĂ© dans le cadre du 4e plan national santĂ© environnement, cet outil a pour ambition de faciliter l'accĂšs aux donnĂ©es sur la qualitĂ© de l'environnement et aux bons gestes Ă adopter pour limiter les effets sur la santĂ©. La qualitĂ© de lâair sous haute surveillance Afficher la version texte de la vidĂ©o Plus de 50 gaz polluants et particules sont libĂ©rĂ©es chaque jour dans l'atmosphĂšre. A forte concentration, ces gaz provoquent une pollution atmosphĂ©rique nĂ©faste pour l'environnement et la population. La surveillance de la qualitĂ© de l'air nĂ©cessite donc la collaboration de nombreux acteurs pour rĂ©pondre Ă des objectifs multiples Ă©valuer l'exposition des populations Ă la pollution, informer la population et les dĂ©cideurs, dĂ©cider de nouvelles actions Ă entreprendre et constater les rĂ©sultats. Il pilote un dispositif de surveillance de la qualitĂ© de l'air Ă l'Ă©chelle nationale, avec le soutien actif de diffĂ©rents acteurs que ce film vous propose de dĂ©couvrir comment la qualitĂ© de l'air est devenue la responsabilitĂ© de tous et demeure sous haute surveillance. Surveiller, Ă©valuer et prĂ©voir la qualitĂ© de l'air Polluants surveillĂ©s La surveillance de la qualitĂ© de lâair ambiant est obligatoire dans les agglomĂ©rations de plus de 100 000 habitants et porte en prioritĂ© sur les polluants rĂ©glementĂ©s par le Code de lâenvironnement et les directives europĂ©ennes 2004/107/CE et 2008/50/CE dioxyde de soufre SO2 ; oxydes dâazote NOx, dont dioxyde dâazote NO2 ; ozone O3 ; particules PM10 et PM2,5 ; monoxyde de carbone CO ; benzĂšne C6H6 ; plomb Pb, arsenic As, cadmium Cd, nickel Ni, mercure Hg ; hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP, principalement le benzo[a]pyrĂšne B[a]P. Pour ces polluants, les directives europĂ©ennes fixent des seuils dâĂ©valuation destinĂ©s Ă graduer les moyens de surveillance Ă dĂ©ployer en fonction des concentrations des polluants dans lâair et des Ă©lĂ©ments dĂ©mographiques. Les Ă©quipements et les sites de mesure des AASQA reposent sur des prĂ©conisations techniques communes dĂ©finies par le laboratoire central de surveillance de la qualitĂ© de lâair, en vue de rĂ©pondre de maniĂšre harmonisĂ©e aux obligations nationales ou europĂ©ennes. En outre, des Ă©tudes spĂ©cifiques sont menĂ©es par certaines AASQA ou autres acteurs pour Ă©valuer la pollution de lâair due Ă dâautres composĂ©s, soit parce quâils sont sujets Ă des interrogations importantes dioxines, pesticides, pollens, etc., soit parce quâils servent de rĂ©fĂ©rence pour les Ă©tudes sanitaires, câest le cas des fumĂ©es noires. Dispositif de surveillance de la qualitĂ© de l'air extĂ©rieur Programme MERA Mesure des retombĂ©es atmosphĂ©riques Publication "Le suivi de la composition chimique des particules atmosphĂ©riques complĂ©mentaritĂ©s des observatoires nationaux" RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique RNSA Ă©tude du contenu de lâair en pollens et en moisissures et le recueil des donnĂ©es cliniques associĂ©es Normes de qualitĂ© de lâair aux niveaux europĂ©en et français Au niveau europĂ©en, deux directives fixent des normes de qualitĂ© de lâair la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualitĂ© de lâair ambiant et un air pur pour lâEurope, et la directive 2004/107/CE du 14 dĂ©cembre 2004 concernant lâarsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans lâair ambiant. Ces deux textes assurent un cadre commun pour lâĂ©valuation et la gestion de la qualitĂ© de lâair, ainsi que pour lâinformation du public. Elles fixent Ă©galement des concentrations maximales dans lâair pour certaines substances polluantes dans le but dâĂ©viter, de prĂ©venir ou de rĂ©duire leurs effets nocifs sur la santĂ© humaine. Ces textes sont transposĂ©s en droit français par lâarticle R 221-1 du code de lâenvironnement et par lâarrĂȘtĂ© du 19 avril 2017 relatif au dispositif national de surveillance de la qualitĂ© de lâair ambiant. Tableau des normes qualitĂ© de l'air PDF - Ko Bilan de la qualitĂ© de lâair en France en 2020 Le bilan de la qualitĂ© de lâair extĂ©rieur en France en 2020 confirme que la qualitĂ© de lâair sâamĂ©liore en lien avec la rĂ©duction des Ă©missions de polluants, qui fait suite Ă la mise en oeuvre depuis plusieurs annĂ©es de stratĂ©gies et plans dâaction dans diffĂ©rents secteurs dâactivitĂ©. Toutefois, des dĂ©passements des normes rĂ©glementaires de qualitĂ© de lâair pour la protection de la santĂ© humaine Ă long terme persistent, mĂȘme sâils sont moins nombreux que par le passĂ© et touchent moins de zones. Ils concernent plus particuliĂšrement lâozone, les particules de diamĂštre infĂ©rieur Ă 10 ÎŒm et le dioxyde dâazote, principalement Ă proximitĂ© du trafic routier. Rapport sur l'Ă©tat de l'environnement - DonnĂ©es dĂ©taillĂ©es de rejets de polluants atmosphĂ©riques Rapport sur l'Ă©tat de l'environnement - DonnĂ©es dĂ©taillĂ©es de la qualitĂ© de l'air extĂ©rieur Surveillance des pollens et des moisissures Les allergies respiratoires touchent aujourdâhui un Français sur quatre. Les pollens et les moisissures en sont en grande partie responsables. Chaque annĂ©e, des millions de Français subissent les consĂ©quences dâune allergie aux pollens plus ou moins invalidante rhinite, conjonctivite, asthme, etc.. Les saisons dâĂ©missions de pollen varient selon les rĂ©gions et la mĂ©tĂ©orologie tandis que les risques dâallergies varient en fonction des espĂšces vĂ©gĂ©tales et de la sensibilitĂ© des personnes. La mise en place dâune surveillance nationale vise Ă informer les personnes allergiques et les professionnels de la santĂ© des dates dâĂ©mission et des concentrations de pollens et de moisissures dans lâair, ce qui permet dâadapter les traitements et les comportements, et ainsi de rĂ©duire les effets sur la santĂ©. En vertu dâun arrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 2016, les organismes chargĂ©s de coordonner la surveillance des pollens et, le cas Ă©chĂ©ant, des moisissures de lâair ambiant en France, et lâinformation correspondante sont lâassociation RĂ©seau National de Surveillance AĂ©robiologique RNSA ; les Associations Agréées de Surveillance de la QualitĂ© de lâAir AASQA, lorsquâelles participent Ă la surveillance des pollens et des moisissures de lâair ambiant ; lâAssociation des Pollinariums Sentinelles de France APSF. Enfin, cet arrĂȘtĂ© prĂ©voit que ces trois acteurs Ă©laborent conjointement et rendent public un rapport annuel prĂ©sentant les rĂ©sultats de leur surveillance. MinistĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© - Effets des pollens sur la santĂ© ReÌseau National de Surveillance AeÌrobiologique RNSA ATMO France Alerte pollens Contentieux et prĂ©-contentieux engagĂ©s par la Commission europĂ©enne La France est actuellement visĂ©e par deux procĂ©dures prĂ©-contentieuses relatives au non-respect de la directive 2008/50/CE. Contentieux relatif aux oxydes dâazote Le 24 octobre 2019, la Cour de justice de l'Union europĂ©enne a condamnĂ© la France pour manquement aux obligations issues de la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualitĂ© de l'air ambiant compte tenu des dĂ©passements persistants des valeurs limites horaires et annuelles de dioxyde d'azote dans 12 territoires. PrĂ©-contentieux relatif aux particules fines La France est Ă©galement visĂ©e par un prĂ©-contentieux relatif aux particules fines, aprĂšs une mise en demeure en fĂ©vrier 2013, elle a reçu un avis motivĂ© de la Commission europĂ©enne en avril 2015 pour 10 zones Douai-BĂ©thune-Valenciennes, Grenoble, Lyon, Marseille, la Martinique, Nice, Paris, Toulon, la zone urbaine rĂ©gionale Provence-Alpes-CĂŽte dâAzur et la zone urbaine rĂ©gionale de RhĂŽne-Alpes. SchĂ©ma zones contentieuses mise Ă jour en dĂ©cembre 2020 Les impacts de la pollution atmosphĂ©rique En France, la pollution de lâair extĂ©rieur câest 48 000 dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s par an Ă©tude santĂ© publique France », soit 9 % de la mortalitĂ© en France et Ă une perte dâespĂ©rance de vie Ă 30 ans pouvant dĂ©passer 2 ans un coĂ»t sanitaire annuel total de 100 milliards dâeuros, Ă©valuĂ© par la commission dâenquĂȘte du SĂ©nat 30 % de la population atteinte dâune allergie respiratoire RNSA Dans le monde, la pollution de lâair intĂ©rieur et extĂ©rieur est responsable dâenviron 7 millions de dĂ©cĂšs en moyenne par an Ă©tude de lâOMS, mars 2014. Consulter le focus Environnement et santĂ© de juin 2019 Impacts sur la santĂ© La qualitĂ© de lâair reprĂ©sente un enjeu sanitaire majeur compte tenu de la responsabilitĂ© de la pollution de lâair dans la prĂ©valence des maladies cardio-respiratoires ou cĂ©rĂ©brales et des cancers. Les effets des polluants atmosphĂ©riques sont classĂ©s en deux groupes les effets immĂ©diats aprĂšs une exposition de courte durĂ©e manifestations cliniques, fonctionnelles ou biologiques qui surviennent dans des dĂ©lais rapides suite aux variations journaliĂšres des niveaux ambiants de pollution atmosphĂ©rique. Cela peut se manifester par des irritations oculaires ou des voies respiratoires, des crises dâasthme, une exacerbation de troubles cardio-vasculaires et respiratoires pouvant conduire Ă une hospitalisation, et dans les cas les plus graves au dĂ©cĂšs ; les effets Ă long terme aprĂšs des expositions rĂ©pĂ©tĂ©es ou continues tout au long de la vie les polluants de lâair favorisent la poursuite et/ou lâaccroissement dâĂ©vĂ©nements de santĂ©, induisent une surmortalitĂ© et une baisse de lâespĂ©rance de vie. Ils peuvent dans ce cas ĂȘtre dĂ©finis comme la contribution de cette exposition au dĂ©veloppement ou Ă lâaggravation de maladies chroniques telles que cancers, pathologies cardiovasculaires et respiratoires, troubles neurologiques, troubles du dĂ©veloppement, etc. Câest lâexposition chronique Ă la pollution de lâair qui conduit aux effets et donc aux impacts les plus importants sur la santĂ©. La pollution de lâair a des impacts particuliĂšrement importants sur les personnes vulnĂ©rables ou sensibles enfants, personnes ĂągĂ©es, fumeurs, malades du cĆur ou des poumons, asthmatiques. En octobre 2013, lâOrganisation mondiale de la santĂ© OMS a classĂ© la pollution de lâair extĂ©rieur comme cancĂ©rogĂšne certain pour lâhomme ; en septembre 2016, elle Ă©value Ă 92 % la population mondiale respirant un air ambiant trop polluĂ©. Concernant la cancĂ©rogĂ©nicitĂ© des particules, en 2012, le Centre international de recherche sur le cancer CIRC, instance de lâOMS a classĂ© les effluents dâĂ©chappement des moteurs diesel en cancĂ©rigĂšnes certains pour lâhomme » groupe1 ; les effluents dâĂ©chappement des moteurs essence en peut-ĂȘtre cancĂ©rogĂšnes pour lâhomme » groupe 2B en lâĂ©tat actuel des connaissances. En 2013, lâInstitut national du cancer INCa a Ă©tabli une fiche repĂšre sur les particules fines. Lors des pics de pollution, il est conseillĂ© aux personnes vulnĂ©rables et sensibles de limiter leurs efforts physiques dâintensitĂ© Ă©levĂ©e jogging, sports collectifs⊠en cas de dĂ©passement des seuils dâinformation et de les Ă©viter en cas de dĂ©passement des seuils dâalerte. Concernant la population gĂ©nĂ©rale, il nâest pas nĂ©cessaire quâelle change ses activitĂ©s en cas de dĂ©passement des seuils dâinformation. En cas de dĂ©passement des seuils dâalerte, il est recommandĂ© de rĂ©duire les activitĂ©s physiques dâintensitĂ© Ă©levĂ©e. La pratique dâactivitĂ© physique dâintensitĂ© modĂ©rĂ©e comme le vĂ©lo est possible en cas dâĂ©pisode de pollution. Il est recommandĂ© de sâinformer auprĂšs de son mĂ©decin en cas dâinquiĂ©tude sur sa santĂ© ou celle de ses enfants. ArrĂȘtĂ© du 20 aoĂ»t 2014 relatif aux recommandations sanitaires en vue de prĂ©venir les effets de la pollution de lâair sur la santĂ© Le dossier Pollution de lâair » sur le portail Cancer environnement Impacts sur lâenvironnement La pollution de lâair peut avoir des impacts sur le bĂąti la pollution de lâair a de nombreux effets sur les matĂ©riaux, tels la perte de masse des calcaires exposĂ©s Ă la pluie, la perte de transparence du verre Ă la teneur de lâair en suies, en SO2 et en NO2, la perte superficielle des vitraux anciens en potassium et calcium Ă lâhumiditĂ© relative de lâair et Ă sa teneur en SO2 et NO2 ; lâagriculture qui se trouve Ă la fois impactant et affectĂ©e par la pollution de lâair, notamment au niveau de la production et qualitĂ© des produits ; les Ă©cosystĂšmes de fortes concentrations de certains polluants peuvent conduire Ă des nĂ©croses visibles sur les plantes et entraĂźner une rĂ©duction de la croissance des plantes. Elle peut Ă©galement contribuer aux phĂ©nomĂšnes de pluies acides qui, en liaison avec dâautres facteurs sĂ©cheresse, parasites⊠entraĂźnent le dĂ©pĂ©rissement des forĂȘts et la dĂ©gradation des sols. Des Ă©tudes mettent en avant le phĂ©nomĂšne dâeutrophisation », liĂ© Ă la pollution de lâair extĂ©rieur, notamment via lâimpact sur les Ă©cosystĂšmes de lâexcĂšs de dĂ©pĂŽt dâazote. Le dossier effets de la pollution atmosphĂ©rique sur les bĂątiments » et ozone et les plantes » du site Airparif La plaquette Primequal Agriculture et pollution de lâair â Impacts, contributions et perspectives » Impacts Ă©conomiques Des travaux internationaux et nationaux menĂ©s sur la pollution de lâair illustrent les enjeux sanitaires que peuvent reprĂ©senter lâamĂ©lioration de la qualitĂ© de lâenvironnement. Le coĂ»t des impacts de la pollution de lâair sur la santĂ© se chiffre en dizaines de milliards dâeuros par an en France En 2012, le Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable chiffrait le coĂ»t de la pollution par les particules sur la santĂ© entre 20 et 30 Mds⏠par an. 13 Ă 21 Mds⏠sont attribuables Ă la mortalitĂ©. Plus rĂ©cemment, la Commission dâenquĂȘte du SĂ©nat partageait le constat selon lequel le coĂ»t total de la pollution de lâair est compris entre 67 et 98MdâŹ2000 par an en France. DerniĂšrement, le rapport de lâOCDE sur les performances environnementales de la France estime le coĂ»t de la mortalitĂ© liĂ©e Ă la pollution par les particules fines Ă prĂšs de 51MdsâŹ2010 par an. Ces Ă©tudes, malgrĂ© leurs diffĂ©rences, sâaccordent toutes Ă reconnaĂźtre que le coĂ»t pour la santĂ© de la pollution de lâair est loin dâĂȘtre nĂ©gligeable en France. Au-delĂ des dĂ©cĂšs, les maladies dues Ă la pollution de lâair entraĂźnent des dĂ©penses qui concernent principalement le systĂšme de soin consultations, soins, mĂ©dicaments, hospitalisations, indemnitĂ©s journaliĂšres⊠La maladie la plus coĂ»teuse est lâasthme, dont la part attribuable Ă lâenvironnement reste incertaine. Viennent ensuite les bronchites aiguĂ«s, qui concernent aussi un grand nombre de cas, puis les bronchites chroniques, les broncho-pneumopathies obstructives et les cancers des voies respiratoires. Les Ă©pisodes sĂ©vĂšres de pollution ou lâexposition chronique de personnes sensibles sont aussi la cause de nombreuses hospitalisations. Le coĂ»t de la pollution de lâair sur la santĂ© est Ă la fois marchand et non marchand. Le coĂ»t de la pollution de lâair a des composantes financiĂšres et non financiĂšres. Ces composantes sont encore appelĂ©es respectivement coĂ»ts marchands et coĂ»ts non marchands ou coĂ»ts tangibles et coĂ»ts intangibles. Les coĂ»ts tangibles sont ceux qui se prĂȘtent facilement une valorisation monĂ©taire ; ceux pour lesquels un prix de marchĂ© existe. Par exemple, une bronchite supplĂ©mentaire causĂ©e par la pollution de lâair se traduit par des coĂ»ts financiers induits par une visite chez le mĂ©decin, lâachat de mĂ©dicaments, un arrĂȘt maladie, etc. Elle se traduit Ă©galement par une certaine souffrance, de lâanxiĂ©tĂ© et un mal-ĂȘtre chez lâindividu du fait de son Ă©tat de santĂ©. Il sâagit de coĂ»ts humains et psychologiques non tangibles liĂ©s Ă la perte du bien-ĂȘtre et de la qualitĂ© de vie ressentie par lâindividu et pour laquelle il nâexiste pas de prix de marchĂ©. Seules les composantes financiĂšres se traduisent par des dĂ©penses effectives. Les coĂ»ts non marchands sont bien Ă©videmment beaucoup plus difficiles Ă Ă©valuer. Leur Ă©valuation nĂ©cessite de faire appel Ă des valeurs de rĂ©fĂ©rence dont lâĂ©laboration est fortement dĂ©terminĂ©e par des choix de sociĂ©tĂ©. Ils nĂ©cessitent nĂ©anmoins dâĂȘtre pris en compte au risque de sous-estimer considĂ©rablement les bĂ©nĂ©fices que la sociĂ©tĂ© tire dâune politique dâamĂ©lioration de la qualitĂ© de lâair. LâĂ©valuation des impacts de la pollution de lâair sur la santĂ© est une dĂ©marche en constante progression Chiffrer les impacts sanitaires suppose dâĂ©tablir le lien de cause Ă effet entre le polluant prĂ©sent dans le milieu et son effet sur la santĂ© dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©, bronchite, cancer, âŠ, de quantifier le lien de cause Ă effet Ă partir de fonctions expositions-risques ou fonctions doses-rĂ©ponses, de dĂ©terminer lâexposition de la population Ă ce polluant câest-Ă -dire les niveaux de concentration de polluants auxquels la population est soumise, de dĂ©duire les consĂ©quences sanitaires liĂ©es Ă cette exposition en appliquant les fonctions expositions-risques adĂ©quates dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s, bronchites, arrĂȘts maladies, asthme, etc, dâĂ©valuer le coĂ»t de ces consĂ©quences sanitaires. En France, un tel exercice nâa Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© que pour certains polluants Ă©mis dans lâair particules fines, ozone, dioxyde dâazote. Aussi, le rĂ©el coĂ»t sanitaire de la pollution des milieux nâest pas connu de façon exhaustive. La disponibilitĂ© de bases de donnĂ©es fiables et rĂ©guliĂšrement renseignĂ©es est un Ă©lĂ©ment essentiel pour lâĂ©valuateur. Des avancĂ©es sont rĂ©alisĂ©es rĂ©guliĂšrement Ă toutes les Ă©tapes de la chaĂźne de connaissances nĂ©cessaires pour Ă©valuer le coĂ»t sanitaire de la pollution de lâair au niveau de la mesure des Ă©missions et des concentrations de polluants, par exemple avec lâutilisation de la tĂ©lĂ©dĂ©tection par satellite qui remplace les mesures de stations au sol. Ces progrĂšs permettent dâamĂ©liorer la connaissance de lâexposition des populations Ă la pollution de lâair. au niveau des Ă©valuations des impacts sanitaires de la pollution de lâair, notamment avec lâĂ©tablissement de nouvelles fonctions dose-rĂ©ponse permettant un Ă©largissement des pathologies considĂ©rĂ©es. Le MinistĂšre en charge de lâEnvironnement participe Ă lâamĂ©lioration de ces connaissances, notamment Ă travers le programme PRIMEQUAL qui vise Ă fournir les bases scientifiques et les outils nĂ©cessaires aux dĂ©cideurs et aux gestionnaires de l'environnement pour surveiller et amĂ©liorer la qualitĂ© de l'air afin de rĂ©duire les risques pour la santĂ© et l'environnement. LâĂ©valuation du coĂ»t des impacts sanitaires de la pollution de lâair reflĂšte des choix de sociĂ©tĂ© amenĂ©s Ă Ă©voluer Le coĂ»t de la pollution de lâair est largement tributaire des valeurs monĂ©taires utilisĂ©es, et plus particuliĂšrement de la valeur que la sociĂ©tĂ© accorde Ă lâĂ©vitement dâun dĂ©cĂšs encore appelĂ©e valeur dâune vie statistique ». Or, ces valeurs reflĂštent des choix de sociĂ©tĂ©. Historiquement, câest le Commissariat au Plan aujourdâhui appelĂ© France StratĂ©gie qui fixe ces valeurs Ă lâĂ©chelle nationale. Dans le passĂ© dans le rapport Boiteux de 1994 par exemple, la valeur dâune vie statistique Ă©tait approchĂ©e par les pertes de productivitĂ© liĂ©es au dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ© ces pertes sont estimĂ©es par la somme des revenus que lâindividu aurait gagnĂ©s durant sa durĂ©e de vie restante espĂ©rĂ©e. Aujourdâhui, on privilĂ©gie lâapproche par les pertes de bien-ĂȘtre. Il sâagit alors de dĂ©terminer le consentement Ă payer de lâindividu pour une diminution du risque de mortalitĂ© ou le consentement Ă recevoir de lâindividu pour une augmentation de ce risque. Les nombreux travaux menĂ©s sur la valeur quâaccordent les individus Ă une diminution de risque de dĂ©cĂšs ont dâailleurs fait lâobjet en 2012 dâun important travail de synthĂšse et dâanalyse par lâOCDE. En 2013, sur la base de ces travaux, la Commission du rapport Quinet a fixĂ© de nouvelles valeurs de rĂ©fĂ©rence et a fait le choix de proposer une valeur dâune vie statistique VVS unique pour chiffrer les coĂ»ts et les bĂ©nĂ©fices de toutes les politiques publiques, quel que soit le secteur quâelles ciblent santĂ©, environnement ou transports. Ce nâĂ©tait pas le choix qui avait Ă©tĂ© retenu dans les mises Ă jour prĂ©cĂ©dentes. Le rapport Boiteux de 2001 recommandait en effet dâajuster la VVS associĂ©e au risque de pollution atmosphĂ©rique Ă partir de la VVS associĂ©e au risque de transport en commun pour tenir compte des diffĂ©rences dâimpact sur lâespĂ©rance de vie et de qualitĂ© de vie des annĂ©es de vie perdues entre les deux types de victimes. Consulter le focus Environnement et santĂ© de juin 2019 Impacts de lâexposition chronique aux particules fines sur la mortalitĂ© en France continentale et analyse des gains en santĂ© de plusieurs scĂ©narios de rĂ©duction de la pollution atmosphĂ©rique. SantĂ© Publique France, 2016. Assessment of the economic benefits of a reduction in urban air pollution. Deliverable D7 bis. Improving Knolwedge and communication for decision making on air pollution and health in Europe, APHEKOM, 2011. ExternE Externalities of Energy Methodology 2005 Update. European Commission, 2005 CAFE CBA Baseline Analysis 2000 to 2020. Clean Air For Europe, International Institute for Applied Systems Analysis, 2005 Estimation des coĂ»ts pour le systĂšme de soins français de cinq maladies respiratoires et des hospitalisations attribuables Ă la pollution de lâair. Ătudes et Documents n°122. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2015 PDF - Ko Pollution de lâair et santĂ© les maladies respiratoires et le coĂ»t pour le systĂšme de soin. Le Point Sur n°176. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2013. PDF - Ko Quelles valeurs monĂ©taires pour les impacts sanitaires de la pollution atmosphĂ©rique ? Enjeux, limites et perspectives. Document mĂ©thodologique. Ătudes et Documents n°81. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 20 PDF - Mo Pollution de l'air et santĂ© le coĂ»t pour la sociĂ©tĂ©. Le Point Sur n°175. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2013. PDF - Ko Rapport de la Commission des comptes et de lâĂ©conomie de lâenvironnement. SantĂ© et qualitĂ© de lâair extĂ©rieur. RĂ©fĂ©rences. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2012. PDF - Mo Politiques publiques pour rĂ©duire la pollution de lâairIl y a vraiment urgence », confie-t-il en dĂ©signant les dĂ©gĂąts causĂ©s par la pollution de l'air et les pluies acides, tout en saluant l'apport constant de l'Ătat. « On se rend compte que
Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Ces pluies sont causĂ©es par la pollution de l'air" groupe 113 â grille n°5 acides Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. đ