Laculture rend plus humain, l'humanitĂ© comme moralitĂ© a) La culture permet de se donner des fins autres que les fins naturelles Kant, Critique de la facultĂ© de juger, §83, traduction Alain Renaut. « Si, dĂ©sormais, il faut trouver en l'homme lui-mĂȘme ce qui doit ĂȘtre, en tant que fin, accompli par sa connexion avec la nature, il peut seulement d'agir d'un bien ou d'une fin telle qu
Des profs de philo ont planchĂ© comme vous sur les sujets du bac philo. DĂ©couvrez ici le fruit de leur rĂ©flexion⊠Analyse du sujet Le problĂšme qui est ici posĂ© consiste Ă interroger des prĂ©supposĂ©s , Ă en apprĂ©cier la validitĂ© pour Ă©ventuellement les surmonter. Le premier prĂ©supposĂ© Ă expliciter est quâil y aurait une nature de lâhomme câest-Ă -dire une dĂ©finition objective, finie de lâhomme que la culture comme ensemble de mĆurs, de coutumes, de symboles partagĂ©s par une communautĂ© humaine donnĂ©e viendrait deuxiĂšme prĂ©supposĂ© est que la culture comme processus ferait perdre Ă lâhomme sa vraie nature pour lui donner une nouvelle forme artificielle, câest-Ă -dire créée par lâart ou la technique il en irait ainsi de la dĂ©naturation comme dâune artificialisation Le troisiĂšme prĂ©supposĂ© , Ă travers le concept de dĂ©naturation, consiste Ă sous-entendre une supĂ©rioritĂ© prĂ©sumĂ©e dâune nature humaine, lâhomme considĂ©rĂ© dans son essence, sur une dĂ©finition de lâhomme en constante Ă©volution du fait que lâhomme est un ĂȘtre historique, ancrĂ© dans le temps et lâespace. A partir de ces prĂ©supposĂ©s, il sâagit de sâinterroger sur le rĂŽle et la fonction de la culturecomme processus et pas seulement comme contenu de discours et de productions intellectuelles, symboliques et artistiques dans une Ă©ventuelle dĂ©finition de lâhomme comme membre dâune espĂšce et bien Ă©videmment pas comme individu sexuĂ© par opposition Ă la femme. Ecueils Ă Ă©viter Identifier le sujet Ă une opposition nature-culture pour montrer comment les deux notions de nature » et culture » seraient par dĂ©finition antagonistes mais Ă partir de quelles dĂ©finition. Confondre la culture comme processus dâacquisition de rĂšgles, de symboles linguistiques et religieux, de formes artistiques et les cultures comme rĂ©alisations spĂ©cifiques dans un temps et un espace donnĂ©s de ce processus . Lire le sujet comme sâil sâagissait de montrer au contraire la supĂ©rioritĂ© de la culture sur une dĂ©finition a priori de la nature rĂ©duite Ă tort Ă un Ă©tat primitif. Confondre culture et civilisation et nature et concept rousseauiste dâĂ©tat de nature » qui nâest pas une donnĂ©e historique mais une fiction mĂ©thodologique, une hypothĂšse pour comprendre comment se fait lâentrĂ©e de lâhomme dans la culture. Enjeux du sujet Il est demandĂ© une rĂ©flexion sur ce que vaudrait une dĂ©finition de la nature de lâhomme par rapport au processus de formation ou dâacquisition dâune culture. Reformulation possible du sujet le processus de formation, dâacquisition de connaissances, dâadaptation Ă un environnement social, symbolique, artistique est-il facteur de dĂ©perdition de ce qui dĂ©finit lâhomme ? LâentrĂ©e dans la culture se paie-t-elle dâune perte des caractĂ©ristiques de lâĂȘtre humain ou rĂ©vĂšle-t-il au contraire pleinement son humanitĂ© ? La nature de lâhomme ne consiste-t-elle pas Ă ne pas en avoir , Ă ne pas ĂȘtre assignĂ©e Ă une dĂ©finition prĂ©supposĂ©e ? Proposition de plan Les actes de barbarie quâa connus le XXĂš siĂšcle Ă travers les totalitarismes et les gĂ©nocides nazis et communistes peuvent Ă bon droit nous faire douter des bienfaits de la culture ou de la civilisation. Comment expliquer que ces atrocitĂ©s qui remettent en cause lâidĂ©e mĂȘme dâhumanitĂ© , au point quâelles sont lâobjet de qualifications pĂ©nales imprescriptibles, les crimes contre lâhumanitĂ© », aient Ă©tĂ© commises par des nations , allemande et russe, qui pouvaient se prĂ©valoir dâune longue et riche culture » ? La culture dĂ©nature-t-elle lâhomme en lui ĂŽtant ce qui le caractĂ©rise, en le faisant entrer dans la barbarie et lâinhumanitĂ© ? Mais quâentend-on par la culture » ? est-elle identiques aux cultures comme rĂ©alisations spĂ©cifiques du processus dâapprentissage de rĂšgles, de mĆurs, de langues et de savoirs quâon peut appeler la culture ? Peut-on proposer une dĂ©finition prĂ©alable de la nature » de lâhomme que la dĂ©marche dâacculturation viendrait ruiner ou faire disparaĂźtre ? Si la culture dĂ©nature lâhomme, câest quâil est possible de produire une dĂ©finition satisfaisante de ce qui fait lâhumanitĂ© de lâhomme I. Or, la nature de lâhomme comme ĂȘtre historique et perfectible signifie que la dĂ©finition prĂ©sumĂ©e dâune nature humaine antĂ©rieure Ă la culture et en principe diffĂ©rente nâest pas soutenable. Loin de dĂ©naturer lâhomme, la culture le rĂ©vĂšle Ă sa vĂ©ritable nature qui est de ne pas ĂȘtre rĂ©ductible Ă une dĂ©finition objective mais dâĂȘtre un ĂȘtre libre, contingent, capable aussi bien de se perfectionner que de produire les conditions de sa destruction. II I. Est-il possible de produire une dĂ©finition satisfaisante de lâhomme que la culture viendrait faire disparaĂźtre ? A. La recherche de caractĂ©ristiques essentielles de lâhomme a la tentative des philosophies mĂ©diĂ©vales scolastiques Les philosophes du Moyen-Age hĂ©ritiers dâAristote ont tentĂ© de produire une dĂ©finition de la nature humaine » qui possĂšde les caractĂ©ristiques dâune dĂ©finition recherche de critĂšres objectifs, de qualitĂ©s irrĂ©ductibles Ă lâobjet Ă dĂ©finir, de marques substantielles nĂ©cessaires, prĂ©visibles et universelles. Voir la querelle au Moyen-Age des universaux » pour qui lâhomme peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ© par des catĂ©gories universelles , gĂ©nĂ©rales indĂ©pendantes des hommes » qui nâen sont que des exemplaires . La nature de lâhomme est ainsi dâĂȘtre un animal raisonnable b les limites dâune dĂ©finition de la nature humaine » AbĂ©lard, philosophe nominaliste » au XIIĂš siĂšcle montre quâil nâya que des individus, des hommes » qui possĂšdent la forme de lâhumanitĂ©. De mĂȘme, Descartes dans la deuxiĂšme des MĂ©ditations mĂ©taphysiques rejette la dĂ©finition de lâhomme comme animal raisonnable » car il faudrait aprĂšs rechercher ce que câest quâanimal, ce que câest que raisonnable, et ainsi dâune seule question nous tomberions en une infinitĂ© dâautres plus difficiles et embarrassĂ©es » B. La dĂ©finition prĂ©sumĂ©e de lâhomme suppose que la dĂ©naturation par la culture soit artificialisation lâhomme cultivĂ© serait une homme artificiel » a la tentation de confondre dĂ©finition de lâhomme et dĂ©finition dâun objet DĂ©finir la nature de lâhomme autrement dit son essence suppose quâon puisse donner de lâhomme une dĂ©finition immuable, qui en saisisse les caractĂ©ristiques, la substance, comme on dĂ©finit un objet mathĂ©matique un triangle comme une figure gĂ©omĂ©trique Ă trois cĂŽtĂ©s. b tentation de confondre nature de lâhomme et homme Ă lâĂ©tat de nature Si la culture dĂ©nature lâhomme, câest quâil y aurait un processus par lequel lâhomme sortirait » dâun Ă©tat, lâĂ©tat de nature pour entrer » dans lâĂ©tat cultive. Un tel Ă©tat est-il historique ? lâhomme naturel serait-il un homme primitif, prĂ©historique ? Rousseau, dans le Discours sur lâorigine et les fondement de lâinĂ©galitĂ© parmi les hommes, construit une hypothĂšse de travail, une supposition pour comprendre comment se construit la culture en lien avec la fondation dâune sociĂ©tĂ© et ne donne aucune rĂ©fĂ©rence historique Ă lâĂ©tat de nature » dans lequel serait lâhomme avant » la culture. II. Loin de dĂ©naturer lâhomme, la culture le rĂ©vĂšle Ă sa vĂ©ritable nature dâĂȘtre contingent et historique A. La culture est possible comme processus de formation de lâhomme du fait quâil est perfectible a la perfectibilitĂ©, condition de la rĂ©alisation continue de la nature de lâhomme Rousseau, dans le Discours sur lâorigineâŠ, distingue lâhomme de lâanimal Ă travers le concept de perfectibilitĂ©, facultĂ© qui, Ă lâaide des circonstances, dĂ©veloppe successivement toutes les autres, et rĂ©side parmi nous tant dans lâespĂšce que dans lâindividu, au lieu quâun animal est, au bout de quelque mois, ce quâil sera toute sa vie. » b la nature de lâhomme est dâĂȘtre inscrit dans le temps et la culture est bien ce dĂ©veloppement de sa nature dans le temps et lâespace La raison se perfectionne comme les passions au contact du monde et des autres et le processus dâhumanisation et de formation au sens allemand de Bildung suppose un ĂȘtre temporel et historique Cf. Kant, RĂ©flexions sur lâĂ©ducation B. La vĂ©ritable nature de lâhomme est de ne pas en avoir, dâĂȘtre par la culture lâauteur de ce quâil est comme de ce quâil refuse Ă ĂȘtre a lâambivalence de la culture Lâhumanisation est possible par la nature de lâhomme dâĂȘtre contingent et non nĂ©cessaire comme une idĂ©alitĂ© mathĂ©matique dont on conçoit une dĂ©finition Le processus de formation ou de culture concerne lâindividu inscrit dans une histoire et la tragĂ©die de lâhistoire vient de ce quâil est possible de produire de lâhumainitĂ© comme de lâinhumanitĂ©. cla chute dans la barbarie comme dĂ©naturation de lâhumanitĂ©, au sens dâune perte de la valeur de lâhomme appelĂ© Ă se cultiver et Ă construire une culture cf. les rĂ©flexions dâ sur Les origines du totalitarisme et Levi-Strauss dans Race et histoire câest lâhĂ©gĂ©monie dâune culture sur une autre et le prĂ©supposĂ© dâune nature » humaine identifiĂ©e Ă la race qui dĂ©nature lâhomme par nature ĂȘtre perfectible mais aussi capable de dĂ©figurer et de se dĂ©figurer dans la banalitĂ© du mal » Arendt Conclusion Se demander si la culture dĂ©nature lâhomme, câest donc interroger la possibilitĂ© et les risques dâune dĂ©finition stable et identique de lâhomme par rapport Ă laquelle le risque dâexclusion ou dâextermination dâun non-homme » est possible . La dignitĂ© comme le tragique de lâhumanitĂ© de lâhomme viennent de ce quâil est toujours appelĂ© Ă respecter la dignitĂ© et lâhumanitĂ© en lui et en lâautre comme il est capable de les nier. Sujet de dissertation n° 2 Peut-on avoir raison contre les faits ? Analyse du sujet Le libellĂ© du sujet est volontairement vague dans sa formulation , ce qui nĂ©cessite un travail dâexplicitation des termes et dâĂ©lucidation prĂ©cise du sujet. La formulation en peut-on ? » requiert une distinction entre deux sens de lâexpression est-il possible de ?⊠» , ce qui pose une question de fait et a-t-on le droit de ?âŠest-il lĂ©gitime de ?⊠» ce qui pose une question de droit. De la mĂȘme façon, les faits » renvoie Ă une diversitĂ© de types de faits possible les faits comme donnĂ©es immĂ©diates de lâexpĂ©rience commune, les faits historiques, les faits scientifiques pour ne reprendre que quelques types de faits. Quant Ă lâexpression , avoir raison », elle suppose que lâon se pose la question du rapport Ă la vĂ©ritĂ© Ă travers un jugement la question est de savoir Ă quelles conditions ĂȘtre dans la vrai, ne pas se tromper et si les faits peuvent par eux-mĂȘmes ĂȘtre critĂšres de vĂ©ritĂ© et produire de la vĂ©ritĂ© par leur seule prĂ©sence .Ecueils Ă Ă©viter Ce type de sujet nĂ©cessite un vĂ©ritable travail approfondi de dĂ©finition et de distinction conceptuelle et le risque majeur est de traiter le sujet en confondant les types de faits, en ne dĂ©finissant pas assez prĂ©cisĂ©ment ce que signifie et Ă quelles conditions on peut avoir raison ».Enjeux du sujet Le problĂšme Ă aborder et Ă identifier ici consiste Ă se demander sâil est possible en droit de produire un jugement vrai contre et malgrĂ© lâapparente Ă©vidence des faits. Le prĂ©supposĂ© ici est que pour le sens commun, le fait , comme dans lâexpression câest un fait », ne suppose aucune contestation, comme sâil sâimposait par lui-mĂȘme et de lui-mĂȘme. Il va donc falloir interroger le pouvoir de conviction ou de persuasion des faits sur quoi repose-t-il ? la vĂ©ritĂ© des faits nâest-elle pas une pseudo-vĂ©ritĂ© , une vĂ©ritĂ© trompeuse ? Mais de quel fait parle-t-on ? un fait est-il donnĂ© ou construit ? Et la vĂ©ritĂ© est-elle appliquĂ©e Ă un jugement ou Ă une expĂ©rience, une perception Ă©vidente ? A qui les faits » pourraient-ils donner tort ? Ă lâopinion , Ă la perception commune, Ă la recherche scientifique ? Proposition de plan Les faits sont tĂȘtus » disait LĂ©nine, entendant par lĂ que les dĂ©cisions ou actions humaines devaient prendre en compte des rĂ©alitĂ©s naturelles et historiques sans espĂ©rer pouvoir les modifier ou les remettre en cause. Est-ce Ă dire que les faits nous donnent toujours tort ou peut-on avoir raison contre les faits » ? Il faut dâabord sâentendre sur ce que lâon entend par faits » car lâexpression est trop large pour ĂȘtre satisfaisante sâagit-il des faits bruts, des donnĂ©es naturelles ou matĂ©rielles, des faits empiriques, des faits expĂ©rimentaux ou scientifiques ou encore des faits historiques ? Dâautre part, avoir raison » signifie-t-il croire dĂ©tenir une vĂ©ritĂ© conçue comme opinion vraie ou construire un jugement vrai par la raison ou lâentendement ? Nous verrons donc Ă quelles conditions les faits, dans leur apparente rĂ©alitĂ© immĂ©diate, dans leur empirisme, paraissent sâimposer Ă la raison I pour mieux distinguer de quels types de faits il sâagit et montrer que ces faits bruts ne peuvent produire par eux-mĂȘmes de vĂ©ritĂ© et que les faits qui permettent dâavoir raison contre les faits » immĂ©diats sont les faits scientifiques qui sont la base dâun jugement vrai II. I. Les faits dans leur apparente rĂ©alitĂ© immĂ©diate paraissent sâimposer Ă la raison contrainte de les reconnaĂźtre A. Les faits comme donnĂ©es empiriques possĂšdent une Ă©vidence immĂ©diate a câest un fait » câest-Ă -dire cela sâimpose comme donnĂ©e brute indiscutable Le sens commun attribue au fait une Ă©vidence telle quâelle ne peut ĂȘtre remise en cause, parce quâelle renvoie Ă ce qui est immĂ©diatement perçu sans ĂȘtre abstrait ou Ă©laborĂ© intellectuellement. Le fait se constate comme tel, tautologiquement, sans que lâopinion sâinterroge sur sa vĂ©ritĂ© ni sa nature est-ce synonyme dâun phĂ©nomĂšne naturel, dâune donnĂ©e dâ lâexpĂ©rience commune, dâune perception , dâune sensation partagĂ©e ?âŠ. b les faits comme rĂ©alitĂ© perçue et vĂ©cue semblent au point de dĂ©part du travail de connaissance Toute connaissance part de lâexpĂ©rience affirme Hume dans lâEnquĂȘte sur lâentendement humain et rien donc ne peut la remettre en cause. Sans les faits, pas de vĂ©ritĂ© scientifique possible car ils sont des donnĂ©es de lâexpĂ©rience par laquelle je saisis le monde. Je ne peux donc avoir raison contre les faits car ce sont les faits empiriques qui sont Ă la base de la connaissance vraie. B. les faits me donnent raison » ou comment les faits sont la preuve de ma vĂ©ritĂ© » a les faits dâexpĂ©rience qui entendent valoir comme preuves Le rapport au vrai se confond avec la saisie immĂ©diate du rĂ©el par la perception. Cf . le philosophe anglais Berkeley pour qui ĂȘtre, câest ĂȘtre perçu ». Parce que les idĂ©es seraient subjectives et Ă©laborĂ©es diffĂ©remment selon chacun, lĂ oĂč les faits seraient immĂ©diatement perceptibles, les faits seraient en eux-mĂȘmes critĂšres de vĂ©ritĂ©. Les faits ne pourraient avoir tort. b avoir raison Ă partir des faits et grĂące aux faits suppose une vĂ©ritĂ© subjective possible produite Ă partir de faits non interrogĂ©s Ce sont des faits indiscutables qui me donnent raison est-ce pour autant possible quâune vĂ©ritĂ© soit personnelle et impossible Ă prouver ou Ă remettre en cause ? Si les faits renvoient Ă la perception de donnĂ©es brutes, la raison nâa-t-elle aucun rĂŽle dans la recherche de la vĂ©ritĂ© ? II. La distinction entre faits empiriques immĂ©diats et faits scientifiques est nĂ©cessaire pour comprendre comment avoir raison contre les premiers faits empiriques grĂące aux seconds faits scientifiques A. Les conditions de construction dâun fait scientifique a lâopinion ne pense pas », elle est un obstacle Ă la connaissance » des faits scientifiques qui sont construits par la raison Les faits scientifiques sâopposent aux faits empiriques, dâexpĂ©rience car ils sont le fruit dâun questionnement sur les faits immĂ©diatement perçus. Les faits bruts sont trompeurs, me donnent tort en me faisant commettre des erreurs car je confonds ce que je perçois avec ce qui est, ce qui me semble vrai avec ce qui est vrai, ce que je crois par opinion avec ce que je juge par raison. b en science, rien nâest donnĂ©, tout est construit » Bachelard Dans La formation de lâesprit scientifique, Gaston Bachelard montre quâavoir raison , câest produire un jugement en renversant lâopinion, câest-Ă -dire construire par lâentendement des faits qui viennent expliquer et Ă©tayer une hypothĂšse scientifique. On ne peut avoir raison en suivant des faits non interrogĂ©s ni construits car avoir raison, câest construire un jugement sur des faits vĂ©rifiables et vĂ©rifiĂ©s. B. Avoir raison contre les faits, câest donc bien construire un jugement vrai en remettant en cause les faits bruts au profit de la construction de faits expĂ©rimentaux ou scientifiques qui valident une hypothĂšse a la construction de la connaissance vraie par la dĂ©marche expĂ©rimentale renverser les faits bruts pour Ă©laborer des faits scientifiques facteurs de vĂ©ritĂ© la dĂ©marche scientifique qui permet dâavoir raison » câ est-Ă -dire dâĂȘtre dans le vrai suppose une dĂ©marche en trois Ă©tapes le fait polĂ©mique ou fait-problĂšme qui amĂšne Ă sâinterroger sur la non-coincidence entre ce qui est observĂ© et ce que la thĂ©orie jusque lĂ admise acceptait comme vrai, lâĂ©laboration rationnelle dâune hypothĂšse explicative et la validation ou invalidation de cette hypothĂšse par la fabrication dâun fait expĂ©rimental. b les faits donnent raison Ă une hypothĂšse dâintelligibilitĂ© Ă lâissue dâune mĂ©thode ou dĂ©marche scientifique. Avoir raison contre les faits revient donc Ă donner tort aux faits dâexpĂ©rience immĂ©diate, dâopinion, remis en cause par le questionnement de la dĂ©marche scientifique. Conclusion Il est possible en droit dâavoir raison contre les faits et câest mĂȘme ce qui caractĂ©rise la dĂ©marche scientifique si lâon comprend que les faits sur lequel repose un jugement vrai sont des faits construits rationnellement, par une mĂ©thode de vĂ©rification dâhypothĂšses prĂ©alables. Mieux vaut donc avoir raison contre les faits empiriques, donnĂ©s, immĂ©diats que tort en se fiant Ă ces faits non-questionnĂ©s et donc trompeurs. Sujet n° 3 commentaire de texte â Extrait des PensĂ©es de Pascal ProblĂšme posĂ© par le texte Pascal, philosophe et scientifique du XVIIe siĂšcle, auteur des PensĂ©es, un recueil constituĂ© aprĂšs sa mort Ă partir de liasses Ă©parses destinĂ© Ă montrer la misĂšre de lâhomme sans Dieu » pour mieux appeler Ă la conversion , cherche Ă penser ici le lien entre les hommes construit par lâintĂ©rĂȘt et donc Ă©loignĂ© de la vĂ©ritĂ©. Peut-on avoir entre humains des relations authentiques, dĂ©sintĂ©ressĂ©es, marquĂ©es du sceau de la vĂ©ritĂ© ? Sinon, comment comprendre que la vĂ©ritĂ© ne soit pas bonne et utile Ă dire ?Construction du texte Le texte est articulĂ© en quatre parties 8 Pascal rĂ©flĂ©chit au rapport entre la situation sociale de chacun, la fortune » inversement proportionnelle Ă une relation vraie entre les hommes plus les hommes ont des postes socialement Ă©levĂ©s et considĂ©rables â Pascal est lâauteur des Trois discours sur la condition des grands- moins ils recherchent la vĂ©ritĂ© dans leurs relations intersubjectives mais aussi moins leurs subordonnĂ©s cherchent Ă avoir avec eux des relations sincĂšres. gĂ©nĂ©ralisation de lâanalyse Ă toutes les conditions sociales les rapports intĂ©ressĂ©s entre les hommes sont supĂ©rieurs aux relations authentiques et sincĂšres . ce nâest pas seulement les rapports de pouvoir qui instaurent lâhypocrisie mais lâensemble de la vie humaine , de la vie sociale et affective relations amicales qui est fondĂ©e sur la tromperie car en dernier lieu, lâĂ©goĂŻsme lâemporte . lâanalyse de la tromperie dans les relations humaine renvoie Ă une dĂ©termination anthropologique la nature de lâhomme aprĂšs le pĂ©chĂ© originel est fondĂ©e sur lâinjustice, le mensonge Ă soi-mĂȘme et aux autres car lâintĂ©rĂȘt lâemporte sur toute recherche du vrai. Quelques questions Ă mettre en valeur dans le texte Comment comprendre que lâamour-propre et lâintĂ©rĂȘt gouvernent les relations humaines ? nây a-t-il pas de place pour des sentiments moraux fondĂ©s sur la reconnaissance dâautrui dans sa dignitĂ© ? commenter dans la premiĂšre partie la logique de lâintĂ©rĂȘt individuel utile », dĂ©savantageux », les princes aiment mieux⊠», avantage »âŠ. Peut-on se faire aimer des autres sur un malentendu en fait, nous les haĂŻssons et une sociĂ©tĂ© est-elle constituĂ©e dans la durĂ©e sur lâhypocrisie sans risque de conflit ? En quoi lâanalyse de Pascal sâexplique-t-elle par son approche chrĂ©tienne de lâhomme misĂ©rable » tant quâil nâa pas Ă©tĂ© rachetĂ© et sauvĂ© par la foi ? Peut-il y avoir un refus dĂ©libĂ©rĂ© de dire et de reconnaĂźtre la vĂ©ritĂ© ? Pour plus de rĂ©visions, sâabonner au magazine Phosphore Guides.
Laplus grande difficultĂ© du sujet provient de la difficultĂ© Ă bien dĂ©finir la culture, autant que l'humain. Et mĂȘme lorsqu'on aurait produit une dĂ©finition suffisante de l'un et l'autre terme, on serait obligĂ© de constater d'emblĂ©e qu'une crise majeure constitue les caractĂ©ristiques de la culture contemporaine, autant que de la vie contemporaine. Le mot de culture a deux
Ă propos du blog La source de la RĂ©sistance Pour un historien français, le rapport sur les questions mĂ©morielles et la guerre dâAlgĂ©rie de Benjamin Stora Ă Macron est un moment historique. Les dignitaires nazis ont⊠étĂ© sanctionnĂ©s, au lendemain de la victoire, alors que les grands criminels de la colonisation ont reçu des promotions. Les historiens qui font lâamalgame entre la victime et son bourreau roulent pour le Capital. Ils tentent dâinnocenter le coupable et culpabilisent les militants qui luttaient et qui luttent Ă mort contre lâinjustice. Si le systĂšme politique antidĂ©mocratique algĂ©rien a fait du RĂ©volutionnaire un moudjahed », en contrepartie dâune rente en sus de le ficeler au libĂ©ralisme par lâintermĂ©diaire de la religion et donner cette teinte indĂ©lĂ©bile aux martyrs seraient-ils chrĂ©tiens, athĂ©es, quâimporte. Un point commun que les antidĂ©mocrates ont avec Stora qui lui sâattarde sur Ibn Badis et Messali pour mieux ignorer les novembristes. Lâhistorien est donc missionnĂ©e pour influencer la scĂšne politique et commerciale. Lâhistorien est Pascal Blanchard co-directeur de Achac Paris centre de recherche qui travaille sur les reprĂ©sentations, les discours et les imaginaires coloniaux et postcoloniauxâŠpour comprendre la France du XXIe siĂšcle et ses crises ». Il est prĂ©cisĂ© Quâil est tout simplement indispensable de tenir compte, lucidement et sans passion, des hĂ©ritages coloniaux». La question qui se pose Ă cette louable intention est dans la transmission de lâhĂ©ritage. Est-ce en honorant les traĂźtres Ă leur patrie, tout en tournant le dos aux hĂ©ros encore vivants et aux martyrs, ceux-lĂ qui ont sauvegardĂ© la dignitĂ© de la France, aux yeux des peuples ? Ce nâest plus de lâhistoire mais de la falsification des mĂ©moires. Cette falsification rend illisible les Ă©vĂ©nements et finit par ce constat de Stora 60 ans de guerre des mĂ©moires nous ont fatiguĂ©s ». Effectivement le mensonge fatigue car il va Ă contre sens de la nature humaine, en sus de leur Guerre dâAlgĂ©rie » ils reviennent Ă leurs Ă©vĂ©nements dâAlgĂ©rie » alors quâil est temps de parler des luttes dâindĂ©pendance » dans le MLN , Ă la rigueur sâils ne veulent pas la qualifier de RĂ©volution. Quand un historien parle de la Guerre dâAlgĂ©rie » et du colonialisme, dans un rapport, il ne peut pas la circonscrire Ă un contentieux franco-français », car la France possĂšde encore des dizaines de milliers de kilomĂštres dâocĂ©ans et de mer malgrĂ© la loi de lâONU sur la dĂ©colonisation. Pourquoi la pĂ©riode 54-62 est-elle dissociĂ©e de la colonisation Ă leurs yeux ? Aux nĂŽtres cela sâentend car le premier coup de feu nous a libĂ©rĂ©s mais pour eux quâest ce que cela sous entend ? Il y a mille questions Ă ce sujet mais pour situer la falsification il faut savoir que dans le rapport de Stora, GisĂšle Halimi est prĂ©sentĂ©e comme une opposante Ă la guerre de libĂ©ration alors que dans son entretien avec Nadia Bouzeghrane elle est une militante anticolonialiste. A les Ă©couter attentivement, ils vont finir par nous faire croire que Maurice Audin nâest pas AlgĂ©rien ! Lâaide de la France au Maroc Ă lâoccupation du Sahara Occidentale est lâillustration que ce colonisateur adopte la tactique de lâoffensive pour dissuader l'opinion mondiale de se pencher sur le sort de la Guadeloupe, la Martinique, la Nouvelle-CalĂ©donie, la RĂ©union, la Mayotte ». Quand on apprend que Stora nâa jamais signĂ© ne serait ce que la pĂ©tition de ses collĂšgues rĂ©clamant la ''dĂ©classification'' des archives de la colonisation couvertes par un secret, un autre signe qui prouve que dans les cas positifs quâil prĂŽne, il ne joint pas lâacte Ă la parole, de lĂ Ă lui reprocher de parler des colonies actuelles relĂšve de lâutopie ! LâexpĂ©rience du ComitĂ© national pour la mĂ©moire et lâhistoire de lâesclavage créé sous Chirac devrait nous interpeller. Elle a Ă©tĂ©, comme on le sait, confiĂ©e Ă la niĂšce du talentueux avocat du FLN GisĂšle VĂ©rgĂšs qui rĂ©vĂšle dans Spoutnik Ă lâĂ©poque il y avait encore certaines possibilitĂ©s. Mais trĂšs rapidement, nous nous sommes aperçus de la volontĂ© dâimposer des entraves. Personnellement, je nâen pouvais plus, je suis partie et aujourdâhui je suis critique. Jean-Marc Ayrault, lâancien Premier ministre, actuel prĂ©sident de la Fondation pour la mĂ©moire de lâesclavage, a rĂ©cemment reconnu que lâenseignement sur lâesclavage a rĂ©gressĂ© dans les manuels scolaires. Nous nâavançons pas, nous reculons ». Comme on le constate, GisĂšle comme Stora ont Ă©tĂ© tour Ă tour instrumentalisĂ©es par cette rĂ©gression dont parle Jean-Marc Ayrault Ă juste titre, qui est liĂ©e indubitablement Ă ce racisme nourri, abreuvĂ©, par le systĂšme colonial qui perdure. La source de la RĂ©sistance est dans ce livre LâAlgĂ©rie, nation et sociĂ©tĂ© », de Mostefa Lacheraf, 1978, oĂč on peut lire Ă la page 24 Le problĂšme peut se rĂ©sumer comme suit la France trouve en face dâelle une sociĂ©tĂ© bien organisĂ©e, Ă la civilisation propre, parfois comparable Ă celles du Bassin mĂ©diterranĂ©en⊠dont lâamour de la libertĂ©, lâattachement Ă la terre, la cohĂ©sion, la culture, le sens patriotique, les ressources et les idĂ©aux communs Ă dĂ©fendre contre lâennemi national, donnent leurs preuves tout au long dâune guerre de conquĂȘte de prĂšs de 40 ans âŠVers le dĂ©but du XXe siĂšcle, la partie est gagnĂ©e puisque lâextermination, objectif avouĂ© ou inavouĂ© par lequel le colonialisme visait Ă substituer au peuple algĂ©rien un autre peuple » est conjurĂ©e. Depuis, les alliĂ©s de la RĂ©action ne sont pas tapis dans lâombre, bien au contraire. La production de Stora par exemple est dans la nĂ©gation des victoires du peuple algĂ©rien. Il saucissonne notre RĂ©volution et ses hĂ©ros, pour en faire des anecdotes de la dĂ©colonisation qui a atteint le summum du dĂ©ni dans la loi du 23 FĂ©vrier 2005, quâil ne dĂ©nonce pas dans son projet, alors que lâabrogation de cette loi devrait ĂȘtre une condition sine qua non pour quâun officiel, de la plus petite autoritĂ© de lâEtat, sâautorise Ă le recevoir. Dire quâil a Ă©tĂ© reçu par le PrĂ©sident !
Laculture nous rend-elle plus humains ? Annale bac 2018, Série L - France métropolitaine. DerniÚre mise à jour : 07/06/2021 ⹠Proposé par: Patrice Bégnana (professeur) Ce corrigé est disponible sur laphilodeluxe.blogspot.fr, un site externe à 20aubac. En cas de problÚme d'accÚs à la page originale, vous pouvez accéder aux copies enregistrées. Consultez
Ce terme renvoie Ă un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considĂ©rable de sujets sur la dĂ©finition de lâhomme, le langage, lâart etc. !. Ne le nĂ©gligez pas ! Philosophie - Bac toutes sĂ©riesLa culture Ce terme renvoie Ă un groupement de notions. Il concerne donc un nombre considĂ©rable de sujets sur la dĂ©finition de lâhomme, le langage, lâart etc. !. Ne le nĂ©gligez pas ! Le mot culture » vient du latin colere » qui veut dire mettre en valeur ». On peut mettre en valeur un jardin mais aussi lâesprit. Depuis Platon et le mythe de PromĂ©thĂ©e, on admet que lâhomme est un ĂȘtre de culture. PromĂ©thĂ©e, constatant que lâhomme Ă©tait moins bien pourvu que les autres animaux, a dĂ©robĂ© aux Dieux le feu et lâart politique, symboles de la forfait va permettre aux hommes de survivre malgrĂ© leur faiblesse et culture Une trĂšs longue tradition philosophique oppose la nature et la culture, dâabord dans lâensemble de lâunivers, puis en lâhomme. Le ciel Ă©toilĂ©, la terre, les rĂšgnes minĂ©raux et vĂ©gĂ©taux, appartiennent Ă la nature. Tout ce qui est produit par lâhomme depuis la roue jusquâĂ la centrale nuclĂ©aire et aux toiles de Picasso, appartiennent Ă la culture ; les institutions et les lois relĂšvent aussi de la culture, au sens de civilisation », câest-Ă -dire de lâensemble des coutumes, savoir-faire, traditions et croyances que les gĂ©nĂ©rations successives se transmettent. En lâhomme, la nature » dĂ©signe ce qui est donnĂ© Ă la naissance, tandis que la culture » dĂ©signe ce quâil acquiert tout au long de son Ă©ducation. Rousseau nomme perfectibilitĂ© » la capacitĂ© de lâhomme, non pas seulement de progresser, mais dâĂ©voluer sans cesse, en bien comme en mal. La culture et les cultures EmployĂ© au singulier, le mot culture » est synonyme de civilisation. Or cette idĂ©e de civilisation suggĂšre un mouvement continu de lâhumanitĂ© vers plus de connaissance et de lumiĂšres. On serait donc ainsi plus ou moins civilisĂ© selon les continents et les Ă©poques. Les sociĂ©tĂ©s dites primitives » seraient moins civilisĂ©es, donc moins cultivĂ©es, que la sociĂ©tĂ© industrielle la plus performante. Or cette idĂ©e est largement remise en cause aujourdâhui. Le mouvement de lâhumanitĂ© nâest pas un progrĂšs uniforme et continu. Aucune sociĂ©tĂ© nâest en avance ni en retard. LĂ©vi-Strauss et la plupart des philosophes et ethnologues prĂ©fĂšrent dĂ©sormais parler de cultures » au pluriel. Culture » dĂ©signe alors lâensemble cohĂ©rent des constructions imaginaires, structures mentales et modes de productions propres Ă chaque communautĂ©. Culture gĂ©nĂ©rale, culture universelle Le mot culture » dĂ©signe aussi le produit de lâĂ©ducation morale et intellectuelle de chaque individu. Tout ĂȘtre humain reçoit une telle culture » par dĂ©finition. Mais, en ce sens, la culture comporte Ă©galement des degrĂ©s ; toutefois, lâapprofondissement de la culture dite gĂ©nĂ©rale » nâest pas dâordre quantitatif Mieux vaut une tĂȘte bien faite quâune tĂȘte bien pleine » Rabelais. Un homme cultivĂ© » une tĂȘte bien faite ! est capable de juger par lui-mĂȘme, par exemple de ce qui est beau. Cela signifie que grĂące Ă son Ă©ducation il est en mesure de dĂ©passer les prĂ©jugĂ©s de sa culture », câest-Ă -dire dâune vision du monde close, autrement dit inaccessible Ă un Ă©tranger. Plus un homme est vraiment cultivĂ©, plus il est tolĂ©rant, câest-Ă -dire ouvert Ă toute autre culture Rien de ce qui est humain ne mâest Ă©tranger » TĂ©renceSujets de dissertation La culture rend-elle libre ? Une culture peut-elle ĂȘtre porteuse de valeurs universelles ? Puis-je juger la culture Ă laquelle jâappartiens ? Laurence Hansen-Love La philosophie au bac et
ĂcoutezEpisode 7- La Culture Nous Rend Elle Plus Humain? et cinquante-six plus d'Ă©pisodes de Philosophy Is Sexy, gratuitement! Aucune inscription ou installation nĂ©cessaire. EtĂ© 2022 - Le voyage. EtĂ© 2022 - L'instant. Philosophy Is Sexy nâest pas quâun podcast, câest une parenthĂšse intime, un pas de cĂŽtĂ©, pour oser la philosophie, la dĂ©sacraliser, la remettre au cĆur
La culture nous humanise-t-elle ? La culture nous humanise-t-elle ? Le mot culture vient du mot latin colere, ce qui signifie cultiver », honorer » ou habiter h. La culture est lâensemble des connaissances, des savoirs-faire, des traditions, des coutumes, propres Ă un groupe humain, Ă une civilisation. En philosophie, on parlera plus de culture dans le sens diffĂ©rent de la nature, câest-Ă - dire ce qui est de lâordre de lâacquis et non de lâinnĂ©e. Lorsque la culture nous humanise, cela veut dire quâelle fait de nous des hommes. Si nous affirmons que la culture nous humanise, comment xpliquer les comportements inhumains chez certains individus ? next page Dans un premier tem moyen de nous hum de la violence des co culture. ulture comme un rons la question mĂȘme soumis Ă la Tout dâabord, lâhomme vient au monde Ă lâĂ©tat sauvage, câest-Ă -dire que lâhomme naĂźt au sein dâun monde humain dont il dĂ©pend et dont il devra apprendre le sens. Le film Lâenfant sauvage » de François Truffaut nous lâexplique bien. DâaprĂšs le philosophe Kant, la discipline loi morale autonomie nous fait passer de lâĂ©tat dâanimal sauvage Ă celui dâhomme. Un animal est par son instinct mĂȘme tout ce quâil peut ĂȘtre ; une raison Ă©trangĂšre a pris dâavance pour lui tous les soins indispensables. Mais lâhomme a besoin de sa propre raison. Il nâa pas dâinstinct, et il faut quâil se fasse Ă lui-mĂȘ Swige to vie' » next page lui-mĂȘme son plan de conduite. Mais, comme il nâen est pas immĂ©diatement capable, et quâil arrive dans le monde Ă lâĂ©tat sauvage, il a besoin du secours des autres. Or, le philosophe Lucien Melson, nous lâexplique trĂšs bien Avant la rencontre dâautrui, et du groupe, lâhomme nâest rien ue des virtualitĂ©s aussi lĂ©gĂšres quâune transparente vapeur Cest-Ă -dire quâĂ la naissance de lâhomme, tous les possibles sâouvrent Ă lui. Pour ce fait, lâĂ©ducation savoir et ensemble des acquisitions morales dâune personne sera une des solutions les plus prestigieuses. LâĂ©ducation est une notion de culture, câest un hĂ©ritage une Ă©ducation nĂ©cessaire pour rendre une culture dynamique. Elle aura alors pour rĂŽle lâincarnation de la valeur dans la vie quotidienne ainsi lâhomme pourra passer dâun Ă©tat sauvage, Ă un autre Ă©tat, grĂące au devoir ĂȘtre » idĂ©al de la onscience. Câest la concrĂ©tisation de ce qui doit ĂȘtre, pour ĂȘtre homme. Cependant lâhomme est un animal culturel, il est le seul ĂȘtre qui possĂšde la facultĂ© dâinventer des rĂ©ponses Ă ses besoins et aux dĂ©fis de son environnement. Ainsi, on peut voir la culture comme une projection de lâhomme, une mĂ©diation permettant Ă Ihomme de dĂ©passer la nature, de lui fournir un environnement de pensĂ©e qui dĂ©passe lâenvironnement instinctuel, naturel. Cest alors une culture dynamique, elle Ă©volue car nous la transformons par notre esprit critique, nous lâhumanisons. Toutefois la culture umanise lâhomme, dans le sens oĂč elle est un ensemble de sav 2 OF s lâhumanisons. Toutefois la culture humanise lâhomme, dans le sens ou elle est un ensemble de savoirs humains qui dĂ©passent tout homme particulier, finalement câest lâhumanitĂ© qui humanise lâhomme Ă travers la culture. NĂ©anmoins, mĂȘme si la culture nous humanise, elle nâempĂȘche pas des comportements inhumains. En effet, la question part dâun constat lâhomme peut ĂȘtre inhumain. Effectivement, le spectacle de lâhistoire nous le montre. Nombreuses sont les atrocitĂ©s et les horreurs que les hommes euvent commettre, cependant le langage est paradoxal, nous qualifions spontanĂ©ment dâinhumains les comportements atroces, qui nous choquent, que lâon juge dâimmoraux, rĂ©voltants, qui sont le thĂšme de notre rencontre. Ils sont pourtant spĂ©cifiquement humains, puisquâon ne les retrouve dans aucune autre espĂšce vivante. Cependant ces comportements peuvent provenir de certaines cultures, car aucune culture nâest statique, elle change au fil du temps et au fil des gĂ©nĂ©rations. Elle Ă©volue. Câest pourquoi la culture peut ĂȘtre la consĂ©quence de comportements inhumains hez certains individus. Nous pouvons aussi parler dâethnocentrisme dire quâun ĂȘtre est inhumain, câest dire quâil est diffĂ©rent de nous ; on ne peut faire autrement, car nous ne pouvons nous Ă©chapper de notre systĂšme culturel ; nous le projetons inconsciemment sur toutes les autres cultures. Montaigne, philosophe, expliqua Il nây a rien de barbare et de sauvage en cette nation, Ă ce quâon mâen a rapportĂ©, sinon que chacun ap 3 OF s et de sauvage en cette nation, Ă ce quâon mâen a rapportĂ©, sinon que chacun appelle barbarie ce qui nâest pas de son usage; omme de vrai, il semble que nous nâavons dâautre mirage de la vĂ©ritĂ© et de la raison que lâexemple et idĂ©e des opinions et usages du pays oĂč nous sommes ». Le mot barbare vient du grec barbaros qui signifie qui ne parle pas un langage humain. Ce que Montaigne voulait dire câest que, lâidĂ©e de barbarie est une opinion subjective, un prĂ©jugĂ©, une affaire de croyance. La barbarie est le fait de ceux qui jugent et non ceux qui sont jugĂ©s. Le barbare, câest dâabord lâhomme qui croit Ă la barbarie » dâaprĂšs C. LĂ©vi-Strauss. Certains comportements ou actes inhumains sont qualifiĂ©s de crime envers lâhumanitĂ© ou envers les communautĂ©s du monde. un exemple est celui de Charlie Hebdo. Ceux qui ont fait cet un attentat attaque contre les biens, sont des ĂȘtres immoraux, leurs comportements envers les citoyens français sont inhumains. DâaprĂšs Jean-JaurĂšs 1910 Partout oĂč il y a des patries, câest-Ă -dire des groupes historiques ayant conscience de leur continuitĂ© et de leur unitĂ©, toute atteinte Ă la libertĂ© et ? lâintĂ©gralitĂ© de ces patries est un attentat contre la civilisation, une echute en barbarie. » DâaprĂšs cette citation nous pouvons dire que seul ceux pouvant faire des actes tel quâun attentat, un crime ou un gĂ©nocide sont qualifiĂ©s dâinhumains, ces hommes ont essayĂ© de tuer la parole libre, la libertĂ© de penser et de sâexprimer. Gustave Flaubert rĂ©pliqua un jour La cens 4 OF S parole libre, la libertĂ© de penser et de sâexprimer. Gustave Flaubert rĂ©pliqua un jour La censure, quâelle quâelle soit, me paraĂźt une monstruositĂ©, une pire chose que lâhomicide. Lâattentat contre la pensĂ©e est un crime de lĂšse-Ăąme. ». Du mĂȘme avis, Voltaire a dit »Je ne suis pas dâaccord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusquâĂ la mort pour que vous ayez le droit de le dire » Nous pouvons donc conclure que la culture nous humanise, mais pas assez. Tous les faits culturels ne sont pas tous acceptables, certes il est impossible de poser un jugement moral, toutes les conduites se valent donc toutes les cultures ont la mĂȘme valeur cannibalisme, sacrifice humain⊠. Toutefois lâimpacte de la moral est trĂšs important, elle permet de recadrer mais aussi de pouvoir freiner voir stopper des comportements inhumains. La culture joue un rĂŽle important dans notre sociĂ©tĂ©, elle nous humanise mais lâĂȘtre humain peut aussi la transformer grĂące Ă un esprit critique. Avec la culture et lâesprit critique la sociĂ©tĂ© Ă Ă©voluĂ© en concevant des rĂšgles, et que ces rĂšgles permettent Ă lâhomme de se construire par rapport Ă la communautĂ© qui lâentoure. Et que peut ĂȘtre que lâinhumain ne vient pas forcĂ©ment et seulement de la culture mais justement de lâenvie de sâen dĂ©faire, et de ce fait dâaller Ă contre sens par rapport Ă notre Ă©thique et morale qui sont toutes deux culturelles. S OF s
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AnneSophie Mutter : « Lâart rend plus humain ». Depuis son premier concert Ă treize ans et son premier disque Ă quinze ans avec Karajan, elle n'a jamais arrĂȘtĂ©. Mais la plus cĂ©lĂšbre violoniste au monde sait prendre le temps d'ĂȘtre une humaniste attachĂ©e au prĂ©sent et Ćuvrant pour l'avenir. Berlin, aĂ©roport de Tegel, 8 septembre
Avis du professeur Il s'agit véritablement d'un sujet qui demande une grande maturité. Une grande maturité de réflexion et indubitablement des connaissances historiques précises. On ne peut pas s'en tenir à des généralités, ce qui représente un risque évident de la question. LE SUJET ET SON CORRIGE Le sujet et le corrigé portant sur le Bac L - La culture nous rend-elle plus humain ? est en cours de publication. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support électronique interdite
LeRadeau de La Méduse est une peinture à l'huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault (1791-1824). Son titre initial, donné par Géricault lors de sa premiÚre présentation, est ScÚne d'un naufrage.Ce tableau, de trÚs grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de
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La culture est un terme qui prĂ©sente des sens multiples, tous dĂ©rivĂ©s du sens premier de culture de la terre ». La culture est le propre de l'homme elle fait partie de son Ă©volution et de sa dĂ©finition. Il faut Ă©galement s'interroger sur les cultures au pluriel, car il en existe une grande diversitĂ©. ILa tension de l'homme entre nature et culture ALa diffĂ©rence entre nature et culture chez l'homme La culture peut d'abord se comprendre comme ce qui s'oppose Ă la nature. Il y aurait dans l'homme d'un cĂŽtĂ© ce qui relĂšve du naturel, c'est-Ă -dire ce qui serait innĂ© ; d'un autre cĂŽtĂ© ce qui relĂšve de la culture, c'est-Ă -dire d'un apprentissage. Le mot culture » vient du verbe latin cultura, qui se traduit par cultiver » ou habiter ». Il dĂ©signe avant tout l'action de cultiver la terre. Par la suite, le terme a pris un sens plus large il dĂ©signe l'ensemble des activitĂ©s humaines qui s'Ă©cartent des simples dĂ©terminismes naturels et qui sont issues de la rĂ©flexion. La culture est donc ce qui s'oppose Ă la nature c'est ce qui est acquis. La nature, c'est tout ce qui est en nous par hĂ©rĂ©ditĂ© biologique ; la culture, c'est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition LĂ©vi-Strauss citĂ© par Georges CharbonnierEntretien avec LĂ©vi-Strauss, Paris, Ă©d. UGE, coll. 10/18 »Dans cette citation, LĂ©vi-Strauss met en Ă©vidence les types d'hĂ©ritages que reçoit l'homme. D'un cĂŽtĂ© l'hĂ©ritage biologique, qui se fait indĂ©pendamment de l'homme, de l'autre, l'hĂ©ritage culturel, qui suppose une activitĂ© d' y a donc une distinction entre les lois de la nature et les rĂšgles sociales et culturelles les premiĂšres ne sont pas apprises, tandis que les secondes sont liĂ©es Ă la pratique et Ă l'obĂ©issance aux rĂšgles. BL'homme entre instinct et intelligence La culture serait alors ce qui distingue l'homme des autres ĂȘtres vivants. En effet, alors que le comportement des animaux serait entiĂšrement rĂ©gi par l'instinct, l'homme est bien plus dĂ©terminĂ© par son intellect et la culture qui en dĂ©coule. Le cas du langage illustre bien cette diffĂ©rence. Certes, les animaux possĂšdent une forme de langage instinctif, mais celui-ci se distingue radicalement du langage humain par son caractĂšre limitĂ© et dĂ©terminĂ©. L'abeille butineuse peut indiquer Ă ses congĂ©nĂšres, par un ensemble de mouvements dĂ©terminĂ©s, la distance et la direction de ses trouvailles. Mais il lui est impossible de crĂ©er une nouvelle signification, ni de rĂ©pondre autrement Ă ce signal qu'en se dirigeant vers ces trouvailles. Cette communication relĂšve donc de l' l'inverse, les hommes peuvent inventer des phrases qui n'ont jamais Ă©tĂ© prononcĂ©es et rĂ©agir de la maniĂšre qu'ils veulent aux propos de leur interlocuteur. Cette communication relĂšve donc de l'intelligence. Instinct L'instinct renvoie Ă une impulsion innĂ©e, automatique et invariable qui rĂ©git le comportement de tous les individus d'une mĂȘme abeilles ne peuvent construire d'autres formes d'habitat que des ruches. Certes, ces constructions sont parfaites, mais elles ne changent jamais. CLe passage de la nature Ă la culture Comprendre en quoi l'homme est un ĂȘtre de culture passe par la mise en Ă©vidence de ce qui le fait sortir de la nature, de l'Ă©tat d'animalitĂ©. Contrairement Ă l'animal qui ne fait qu'habiter le monde, l'homme rend le monde habitable en le transformant, par la technique et le travail, mais aussi par la religion, le langage, l'art et l'histoire. L'homme charge ainsi les choses d'une portĂ©e symbolique. C'est cette idĂ©e que la culture est indissociable de la nĂ©cessitĂ© pour l'homme de rendre le monde habitable que souligne Hannah Arendt dans La Crise de la culture. Le mot culture » dĂ©rive de colere - cultiver, demeurer, prendre soin, entretenir, prĂ©server - et renvoie principalement au commerce de l'homme avec la nature, au sens de culture et d'entretien de la nature en vue de la rendre propre Ă l'habitation Crise de la culture, Between Past and Future, trad. Patrick LĂ©vy, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. Folio » 1972Dans cette citation, Arendt met en Ă©vidence le fait que l'homme, contrairement aux animaux, entreprend un travail de transformation de la nature en vue de la rendre propre Ă l'habitation pouvons-nous dire que l'homme sort de la nature dans la mesure oĂč, au lieu de simplement habiter dans le monde, il le transforme pour le rendre habitable. La culture correspond donc Ă ce qui le fait sortir de l'animalitĂ©. DDes limites floues entre nature et culture A priori, il semble possible de distinguer ce qui relĂšve de la nature ou de la culture en l'homme. En effet, il y aurait d'un cĂŽtĂ© notre hĂ©ritage biologique, ainsi que les exigences propres Ă la nature d'ĂȘtre vivant de l'homme, et d'un autre cĂŽtĂ© les manifestations de son intelligence, telles que le langage, la technique, l'art ou bien encore la ce partage n'est peut-ĂȘtre pas si Ă©vident. De fait, lorsque l'on tente de penser cette distinction entre nature et culture, on se place dans une perspective historique et l'on peut se demander par quel moyen l'homme s'est arrachĂ© du rĂšgne animal pour devenir un ĂȘtre culturel. Or, lorsque l'on tente de rendre compte prĂ©cisĂ©ment de ce qui relĂšve de l'une ou de l'autre de ces deux catĂ©gories, on se rend rapidement compte que la frontiĂšre est trĂšs floue. Si l'enfant a peur du noir, est-ce dĂ» aux instincts propres Ă sa nature animale, ou bien est-ce le rĂ©sultat des histoires que lui racontait sa nourrice ?De la mĂȘme façon, il semble naturel d'avoir faim Ă midi, alors qu'il s'agit en vĂ©ritĂ© d'une habitude Merleau-Ponty met en Ă©vidence cette intrication indĂ©mĂȘlable du naturel et du culturel en l'homme l'homme est un mĂ©lange de nature et de de la perception, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. Tel » 2005Pour Merleau-Ponty, les sentiments comme les comportements qui paraissent les plus naturels ont en rĂ©alitĂ© le mĂȘme niveau d'artificialitĂ© que les mots du langage choisis arbitrairement pour dĂ©signer des objets. Il n'y a donc pas de sens Ă sĂ©parer ce qui, en l'homme, relĂšverait de l'une ou de l'autre de ces faut donc dire que rien en nous n'est tout Ă fait naturel ou tout Ă fait culturel. Toutes nos rĂ©actions naturelles sont mĂ©diatisĂ©es par nos acquis culturels, tout comme nos acquis culturels sont mĂ©diatisĂ©s par nos donnĂ©es biologiques. L'homme est un ĂȘtre mĂ©langĂ©, un mixte de nature et de culture. IILes moyens et les façons pour l'homme d'acquĂ©rir une culture savante ALa notion de culture savante Une autre dĂ©finition de la culture que l'on peut Ă©tudier est la culture savante. En effet, lorsque l'on dit d'une personne qu'elle est cultivĂ©e ou bien Ă l'inverse qu'elle est inculte, on renvoie implicitement Ă un type de culture particulier la culture savante. Parler de culture savante, c'est renvoyer Ă un ensemble de rĂ©fĂ©rences scientifiques, artistiques et littĂ©raires qui sont reconnues comme constituant la culture. Il faut donc comprendre l'idĂ©e de culture savante en tant qu'elle s'oppose Ă la culture populaire. Par exemple, aller Ă©couter un opĂ©ra de Mozart au théùtre relĂšve de la culture savante tandis qu'Ă©couter une chanson de variĂ©tĂ© Ă la radio relĂšve de la culture populaire. Cette distinction entre culture savante et culture populaire vĂ©hicule l'idĂ©e qu'il y aurait une forme de culture lĂ©gitime la culture cultivĂ©e », celle lĂ©gitimĂ©e par des institutions. Le sociologue Pierre Bourdieu s'est intĂ©ressĂ© Ă cette distinction. Il montre que la culture et les styles de vie fonctionnent comme des moyens de produire des diffĂ©rences et des hiĂ©rarchies sociales. La culture lĂ©gitime apparaĂźt comme le produit d'une domination. La classe dominante maintient sa position dominante par une stratĂ©gie de distinction en dĂ©finissant et en imposant pour le reste de la sociĂ©tĂ© la norme du bon goĂ»t », en imposant sa culture comme culture lĂ©gitime pour toute la sociĂ©tĂ©, elle se pose en classe supĂ©rieure. La possession de ce capital culturel lui permet de se distinguer. Bourdieu insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une recherche explicite de distinction les jugements portĂ©s sur le beau et le laid sont le rĂ©sultat de ce qu'il nomme habitus, c'est-Ă -dire de maniĂšres de penser et d'agir intĂ©riorisĂ©es Ă travers l'Ă©ducation et le milieu familial. L'enjeu, pour Bourdieu, est de montrer que dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, les inĂ©galitĂ©s culturelles jouent un rĂŽle au moins aussi important que les inĂ©galitĂ©s socio-Ă©conomiques. Ainsi, en dĂ©pit d'une rĂ©ussite sociale et Ă©conomique, un individu ne possĂ©dant pas les codes de la culture lĂ©gitime demeurera culturellement infĂ©rieur. On oppose ainsi Ă la figure du nouveau riche celle de l'aristocrate qui, bien que ruinĂ©, maĂźtrise Ă la perfection les rĂšgles du bon goĂ»t. En ce sens, la culture » peut ĂȘtre utilisĂ©e comme un instrument de domination et de lĂ©gitimation de cette domination. Les dĂ©nominations utilisĂ©es pour dĂ©signer ceux qui n'ont pas cette culture sont pĂ©joratives incultes, profanes, etc. BLes moyens de l'homme pour se cultiver 1La raison et la technique L'homme possĂšde deux qualitĂ©s spĂ©cifiques qui le distinguent des animaux et lui permettent de se cultiver la raison et la oppose souvent Ă cette idĂ©e que les animaux possĂšdent eux aussi la technique les castors construisent des barrages Ă la perfection, et les ruches des abeilles prĂ©sentent une technique que l'homme peine Ă reproduire. Pourtant, il est difficile de parler de culture dans ce cas-lĂ dans la mesure oĂč, lorsque les animaux rĂ©alisent de telles prouesses techniques, ils ne font que rĂ©aliser ce qu'exige d'eux leur instinct. MalgrĂ© ce dont ils sont capables, les animaux ne peuvent pas innover les abeilles continuent de construire les mĂȘmes ruches, les castors de construire le mĂȘme type de grĂące Ă la raison, est capable d'inventer de nouveaux objets techniques la raison en l'homme correspondrait Ă l'instinct chez l'animal. C'est d'ailleurs cette diffĂ©rence que met en Ă©vidence le mythe de PromĂ©thĂ©e tel que le rapporte Platon dans Protagoras. Le mythe de PromĂ©thĂ©e Ce mythe dĂ©crit la façon dont les dieux, au moment de la crĂ©ation des races mortelles, confient Ă deux frĂšres la tĂąche de rĂ©partir les qualitĂ©s entre les espĂšces. L'un des frĂšres, ĂpimĂ©thĂ©e, distribue ainsi entre les animaux diverses qualitĂ©s la force, la rapiditĂ©, la possession de griffes, d'ailes, etc. Mais, au cours de ce partage, il oublie l'homme, qui reste le singe nu, c'est-Ă -dire un ĂȘtre sans qualitĂ©. L'espĂšce humaine ne possĂšde donc pas l'Ă©quipement naturel nĂ©cessaire pour assurer sa propre survie. C'est afin de rĂ©parer cette erreur que son frĂšre, PromĂ©thĂ©e, intervient comme toutes les qualitĂ©s ont Ă©tĂ© distribuĂ©es, il dĂ©robe aux dieux le feu qui est le symbole de l'intelligence technicienne. L'espĂšce humaine obtient alors les moyens d'assurer sa survie, au mĂȘme titre que les autres animaux. Toutefois, dans la mesure oĂč l'intelligence provient directement des dieux, l'espĂšce humaine obtient en mĂȘme temps quelque chose de plus que les animaux la technique est synonyme d'invention, et c'est par elle que vont apparaĂźtre la religion, le langage, ou bien encore l' la culture est avant tout une rĂ©ponse Ă un manque l'homme est une espĂšce dĂ©munie face aux autres animaux. En effet, il ne possĂšde ni outil ni instinct, c'est-Ă -dire un savoir-faire technique innĂ©. C'est donc pour pallier ce manque qu'il reçoit une part du divin, l'intelligence technique, laquelle est susceptible de progrĂšs indĂ©finis. 2La perfectibilitĂ© De plus, contrairement aux animaux, l'homme dispose de la capacitĂ© de faire usage de sa raison et de dĂ©velopper de nouvelles techniques. C'est ce que l'on appelle la perfectibilitĂ©. Il est alors possible d'affirmer que la particularitĂ© de l'homme est de n'avoir aucune nature prĂ©dĂ©finie. De ce point de vue, l'homme est un ĂȘtre changeant, ayant la capacitĂ© de se dĂ©velopper d'une infinitĂ© de maniĂšres diffĂ©rentes. C'est ce que souligne Jean-Jacques Rousseau dans la premiĂšre partie du Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes. Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes, Paris, Ă©d. GF Flammarion 2016C'est bien la perfectibilitĂ© qui rend l'homme susceptible de progrĂšs et d'innovation, alors que l'animal, dĂ©terminĂ© par l'instinct propre Ă son espĂšce, ne peut que reproduire ce qui est propre Ă sa la nature de l'homme est de n'avoir pas de nature dĂ©finie, il possĂšde nĂ©anmoins la facultĂ© de se perfectionner. CLes diffĂ©rentes façons pour l'homme de se cultiver 1L'Ă©ducation et la transmission La culture se transmet et s'apprend. En effet, le patrimoine culturel n'est pas de nature biologique, il ne se transmet pas par les gĂšnes. Bien au contraire, comme le souligne Edgar Morin, la transmission de la culture relĂšve d'une volontĂ© de transmission et d'une appropriation active. La culture est un patrimoine informationnel constituĂ© des savoirs, savoir-faire, rĂšgles, normes propres Ă une sociĂ©tĂ© [âŠ]. La culture s'apprend, se rĂ©apprend, se retransmet, se reproduit de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Elle n'est pas inscrite dans les gĂšnes, mais au contraire dans l'esprit-cerveau des ĂȘtres Paradigme perdu la nature humaine, Paris, Ă©d. SeuilLa culture ne passe pas par les gĂšnes mais nĂ©cessite une transmission volontaire et une appropriation active c'est notamment le but de la lecture de livres, mais aussi de la crĂ©ation des Ă©coles ou des la culture ne doit pas seulement s'entendre au sens de l'hĂ©ritage culturel se cultiver, c'est aussi se transformer soi-mĂȘme, dĂ©velopper au mieux ses facultĂ©s. 2L'effort pour se cultiver soi-mĂȘme Se cultiver, c'est donc prendre soin de ce que l'on possĂšde dĂ©jĂ son corps et son esprit. En ce sens, la culture correspond Ă l'amĂ©lioration de ce qui est des mĆurs, Die Metaphysik der Sitten, trad. Alain Renaut, Paris, Flammarion 1994L'homme, en tant qu'ĂȘtre rationnel capable de se cultiver, se doit d'amĂ©liorer ses capacitĂ©s celles du corps et celles de l'esprit s'il veut devenir pleinement culture de soi ne se fait pas naturellement ou instinctivement c'est par un effort sur lui-mĂȘme et un dĂ©passement de ses instincts que l'homme s'amĂ©liore. On peut parler de devoir envers lui-mĂȘme, l'ĂȘtre humain devient un peu meilleur Ă chaque Ă©volution. IIIL'opposition entre les diffĂ©rentes cultures ALa dĂ©finition d'une culture par opposition Ă une autre Historiquement, la notion de culture s'est dĂ©veloppĂ©e par opposition Ă son autre le sauvage, le barbare. Ainsi, dans l'AntiquitĂ©, les Grecs appelaient barbares » tous ceux qui ne participaient pas Ă la culture grĂ©co-romaine. Ătymologiquement, le mot barbare » englobait toutes les personnes qui parlaient en charabia » leur langage, inarticulĂ© en apparence, n'Ă©tait pas reconnu comme tel, semblant apparentĂ© aux cris Ă©mis par les animaux. Plus gĂ©nĂ©ralement, parler d'acte barbare ou de mĆurs et de traditions barbares revient Ă refuser le statut de culture, et donc le statut humain, Ă un groupe d'hommes. L'usage de la notion de sauvage fonctionne de la mĂȘme maniĂšre on qualifie de sauvages » les populations dont les modes de vie semblent proches de ceux des animaux, en particulier au moment de la conquĂȘte du continent amĂ©ricain. Ă nouveau, parler de sauvages » Ă©quivaut Ă refuser le statut d'ĂȘtre de culture, donc un statut proprement humain, Ă certains hommes. Montaigne dĂ©nonce l'usage de la notion de barbarie dans ses Essais. On appelle sauvage » celui dont on considĂšre qu'il n'a aucune culture, et barbare » celui dont on considĂšre la culture comme Ă©trangĂšre Ă la appelle barbarie ce qui n'est pas de son Bordeaux, Ă©d. Simon MillangesMontaigne met en Ă©vidence le fait que la notion de barbarie ne sert qu'Ă qualifier des pratiques qui nous sont cette distinction entre peuples civilisĂ©s d'un cĂŽtĂ© et peuples sauvages de l'autre que recouvre la culture comprise comme civilisation certes, tous les peuples attestent d'une forme de culture c'est-Ă -dire de modes de vie particuliers et d'expressions de leur histoire, mais tous les peuples n'ont pas atteint le mĂȘme degrĂ© de civilisation. BLa comparaison entre les cultures et l'ethnocentrisme Il importe d'ĂȘtre conscient du fait que l'usage mĂȘme de la notion de culture peut servir Ă dĂ©valoriser des modes de vie qui s'opposent Ă ceux de la culture Ă laquelle on appartient. C'est pour cette raison que la comparaison des cultures est un exercice extrĂȘmement dĂ©licat. En effet, le fait de comparer suppose que l'on prenne un Ă©talon Ă partir duquel on effectue la comparaison. Ainsi, un modĂšle de culture est toujours choisi, et on Ă©value les autres cultures en fonction de ce modĂšle. De lĂ naĂźt le risque d'Ă©riger en normes des pratiques particuliĂšres Ă partir desquelles Ă©valuer les autres cultures. Autrement dit, comparer les cultures peut se rĂ©duire Ă universaliser des habitudes acquises par une culture particuliĂšre au dĂ©triment des autres. C'est cette difficultĂ© majeure que l'ethnologue Claude LĂ©vi-Strauss a mise en lumiĂšre, Ă travers le concept d'ethnocentrisme. En effet, l'ethnocentrisme est la tendance, plus ou moins consciente, Ă privilĂ©gier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient ». C'est ainsi que l'Occident a gĂ©nĂ©ralement pris son modĂšle d'Ă©volution historique de la culture pour Ă©valuer les autres cultures du monde. LĂ©vi-Strauss souligne que ce que l'on Ă©value alors n'est pas une Ă©volution, mais simplement un changement par rapport Ă sa propre culture. Autrement dit, ce qui apparaĂźtra comme un changement Ă un individu donnĂ© pourra apparaĂźtre comme une stagnation Ă un autre, car chacun voit le changement en fonction des critĂšres propres Ă la culture Ă laquelle il appartient. Ethnocentrisme L'ethnocentrisme est la tendance, pour une culture donnĂ©e, Ă considĂ©rer ses normes et ses pratiques comme la mesure et le modĂšle pour comprendre toutes les autres cultures. Cette tendance amĂšne Ă rejeter les autres formes de cultures, ou Ă les considĂ©rer comme infĂ©rieures Ă la sienne. CLe relativisme culturel Cette difficultĂ© de comparer les cultures, et plus largement d'utiliser, pour Ă©tudier des cultures, des modes de pensĂ©e qui lui sont Ă©trangers, a des effets sur l'apprĂ©hension des cultures. En effet, en rĂ©action Ă l'ethnocentrisme s'est formĂ© ce que l'on nomme le relativisme culturel. Le relativisme culturel est une thĂšse qui soutient que les croyances et les activitĂ©s mentales d'un individu dĂ©pendent de la culture Ă laquelle il appartient il importe de reconnaĂźtre la diversitĂ© des cultures ainsi que leur Ă©gale dignitĂ©. Cette reconnaissance s'accompagne d'une tolĂ©rance Ă l'Ă©gard des autres cultures. Elle pose comme principe qu'il est impossible de juger moralement les actes d'un individu d'un point de vue extĂ©rieur. La pratique de la polygamie n'est pas une marque de sauvagerie mais fait partie intĂ©grante du mode de fonctionnement d'une sociĂ©tĂ© donnĂ©e. Le relativisme culturel Ă©nonce que les normes et les rĂšgles morales changent d'une culture Ă l'autre. Il n'existe donc pas de modĂšle culturel universel les normes ne sont pas absolues, elles sont le rĂ©sultat de coutumes et de pratiques sociales. Aussi ces rĂšgles ne peuvent ĂȘtre comprises qu'Ă l'intĂ©rieur de l'aire culturelle oĂč elles ont Ă©mergĂ©. NĂ©anmoins, le relativisme culturel met l'ethnologue dans une position difficile en tant que scientifique, le regard qu'il porte sur les sociĂ©tĂ©s Ă©tudiĂ©es doit ĂȘtre objectif. Mais en mĂȘme temps, cette attitude risque de l'amener Ă accepter des comportements qu'il condamnerait par ailleurs, comme la cruautĂ©. La solution pourrait consister Ă suspendre tout jugement moral dans le cadre de l'Ă©tude des populations, et Ă refuser de penser les cultures sur le mode du progrĂšs ou de l'Ă©volution, tout en maintenant l'exigence du respect de la dignitĂ© de l'ĂȘtre humain comme idĂ©al.
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I La culture rapproche les hommes en les sĂ©parant de lâĂ©tat de nature (UNICITĂ de la race humaine) ĂTAT DE NATURE. Nous pouvons en effet confirmer que la culture a cet effet dâunicitĂ© consistant Ă unir la race humaine, et la rendre plus sociale, car la culture sâoppose Ă la nature et donc Ă lâĂ©tat de nature.
Terminale gĂ©nĂ©rale Philosophie Je rĂ©vise Fiche Peut-on opposer, en l'homme, la nature et la culture ? Fiche La nature peut-elle ĂȘtre la norme des conduites humaines ? Fiche La nature est-elle un ensemble de lois ? Je m'entraĂźne Annale corrigĂ©eExplication de texte Mill, La Nature Annale corrigĂ©eDissertation La nature est-elle injuste ? Annale corrigĂ©eDissertation Avons-nous des devoirs envers la nature ? Annale corrigĂ©eDissertation La pluralitĂ© des cultures fait-elle obstacle Ă l'unitĂ© du genre humain ? Annale corrigĂ©eExplication de texte Descartes, La Description du corps humain et de toutes ses fonctions Annale corrigĂ©eDissertation La culture nous rend-elle plus humain? Annale corrigĂ©eDissertation Le dĂ©sir est-il la marque de notre imperfection ? Annale corrigĂ©eDissertation La technique ne sert-elle qu'Ă nous rendre maĂźtres de la nature ? Annale corrigĂ©eExplication de texte CicĂ©ron, de la divination Annale corrigĂ©eDissertation Faut-il craindre la puissance de nos dĂ©sirs ? Annale corrigĂ©eDissertation Le dĂ©sir est-il par nature illimitĂ© ? Annale corrigĂ©eDissertation Un homme se dĂ©finit-il par sa culture ? Annale corrigĂ©eDissertation Peut-il exister des dĂ©sirs naturels ? Chapitre prĂ©cĂ©dent Retour au programme Chapitre suivant
K0IiLw. ta63442f3b.pages.dev/861ta63442f3b.pages.dev/852ta63442f3b.pages.dev/124ta63442f3b.pages.dev/257ta63442f3b.pages.dev/132ta63442f3b.pages.dev/195ta63442f3b.pages.dev/414ta63442f3b.pages.dev/178ta63442f3b.pages.dev/834ta63442f3b.pages.dev/465ta63442f3b.pages.dev/433ta63442f3b.pages.dev/508ta63442f3b.pages.dev/220ta63442f3b.pages.dev/181ta63442f3b.pages.dev/320
la culture nous rend elle plus humaine