Evidemment nous avons tous tendance Ă croire que nous sommes nous. Mais nous nâen sommes pas si sĂ»rs que ça, regardez-y bien de prĂšs. (..) Ce nâest donc pas seulement Ă cette croyance naĂŻve que lâon veut nous ramener. Il sâagit dâun phĂ©nomĂšne Ă proprement parler sociologique () ». Nous verrons plus tard que la question de lâego âprincipe de
Nous autres, civiÂliÂsaÂtions, nous savons mainÂteÂnant que nous sommes morÂtelles. Nous avions entenÂdu parÂler de mondes disÂpaÂrus tout entiers, dâempires couÂlĂ©s Ă pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; desÂcenÂdus au fond inexÂploÂrable des siĂšcles avec leurs dieux et leurs lois, leurs acaÂdĂ©Âmies et leurs sciences pures et appliÂquĂ©es, avec leurs gramÂmaires, leurs dicÂtionÂnaires, leurs clasÂsiques, leurs romanÂtiques et leurs symÂboÂlistes, leurs criÂtiques et les criÂtiques de leurs criÂtiques. Nous savions bien que toute la terre appaÂrente est faite de cendres, que la cendre signiÂfie quelque chose. Nous aperÂceÂvions Ă traÂvers lâĂ©paisseur de lâhistoire, les fanÂtĂŽmes dâimmenses navires qui furent charÂgĂ©s de richesse et dâesprit. »Paul ValĂ©Âry La crise de lâesprit, Ă©diÂtions NRF, 1919
PaulValéry : Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. Paul Valéry La Crise de l' Esprit, premiÚre lettre (1919) Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.
30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 0907 Civilisations, nous sommes mortelles ! Reste Ă le » savoir comme le prĂ©cisait Paul ValĂ©ry dans VariĂ©tĂ©s Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Et j'ose ajouter reste Ă savoir si nous ne sommes pas dans la derniĂšre phase. Il n'est pas dâĆuvre humaine qui ne soit condamnĂ©e Ă pĂ©rir. Cela va du moindre Ă©crit comme celui-ci Ă la civilisation dans laquelle il s'insĂšre. Et les exemples ne manquent pas dans le monde. Celui qui aurait prĂ©dit au soir du 15 novembre 1532 que l'empire inca disparaĂźtrait sous les coups de douze Espagnols aurait risquĂ© sa vie. Le 16 au soir... On pourrait multiplier les exemples. Byzance, son empire et sa civilisation tombĂšrent en 1453 au milieu de querelles byzantines ». Vraie ou arrangĂ©e, nous est restĂ©e celle portant sur le sexe des anges ». Alors, la France de 2013 ? Comment ne pas ĂȘtre frappĂ© des similitudes internes avec les derniĂšres Ă©lucubrations de cette minoritĂ© de minoritĂ© et de ce gouvernement, dont on ne sait plus qui supporte l'autre, qui est la corde, qui est le pendu ? Comment ne pas ĂȘtre frappĂ© des similitudes externes au moment oĂč aujourd'hui, le mĂȘme gouvernement relance la question du droit de vote des Ă©trangers, alors qu'il subit et abandonne les zones de non-droit Ă une nouvelle fĂ©odalitĂ© barbare ? Oui, les civilisations meurent. Elles meurent par la concomitance de fĂȘlures internes et externes qui en atteignent les Ćuvres vives, maquillĂ©es par un hideux replĂątrage. Elles meurent Ă cause des mannequins tonitruants aux pieds d'argile. Elles laissent des traces, et d'autres les remplacent. Elles meurent, soit parce qu'elles ont fait leur temps, soit parce qu'on n'a pas voulu traiter quand cela Ă©tait encore possible. Une civilisation Ă visage humain Elisabeth KĂŒbler-Ross, dont les travaux font autoritĂ©, dĂ©gage cinq stades successifs lorsqu'un diagnostic fatal est annoncĂ© aux humains que nous sommes le dĂ©ni, la colĂšre, le marchandage, la dĂ©pression, l'acceptation. Reste Ă savoir comment une sociĂ©tĂ© se comporte en la matiĂšre. Reste Ă rĂ©flĂ©chir, peut-ĂȘtre Ă agir. Agir, c'est avoir acceptĂ© d'entendre, c'est faire le bilan des possibles sans se masquer les impossibles, c'est, prendre l'une des voies ouvertes aprĂšs le stade d'acceptation laisser-aller, s'y diriger bravement, lĂ©guer pour que le tĂ©moignage perdure. Ici encore, les exemples historiques ne manquent pas, mais mieux vaut y rĂ©flĂ©chir que d'alourdir ce texte. Mieux vaut faire le bilan... sans nĂ©gliger l'espoir, mais sans s'y accrocher aveuglĂ©ment. Une conclusion provisoire C'est en ce sens qu'il faut comprendre les dĂ©parts, les envies de dĂ©part, ou au contraire les envies de rĂ©sistance, d'enracinement, les affirmations, parfois pĂ©tries de courage, parfois pures rodomontades. C'est en ce sens qu'il faut revoir les raisons que lancent haut et fort un Depardieu, les alibis financiers d'un Arnault et de tant d'autres intouchables. C'est en ce sens que nous continuerons. Published by Pierre-François GHISONI - dans LES PLONGEES DE L'ABSURDE
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Les invitĂ©s du Point Jean-Paul Brighelli Alors que le thĂšme de l'immigration s'impose dans les programmes, Brighelli a lu "Les Derniers Jours", qui relate la chute de l'Empire romain d'Occident. L'empereur Caracalla son Ă©dit en 212 accorde la citoyennetĂ© romaine Ă tout homme libre de l'empire. Une mesure dĂ©lĂ©tĂšre, selon Michel De Jaeghere. © Rama, Parmi les gros pavĂ©s Ă apporter en vacances, je ne saurais trop vous recommander Les Derniers Jours-La Fin de l'Empire romain d'Occident, paru Ă la fin 2014 aux Belles Lettres. En 600 pages Ă©rudites et fort bien Ă©crites est-ce parce que l'auteur, Michel De Jaeghere, est d'abord journaliste avant d'ĂȘtre historien qu'il sait raconter ?, on nous dit tout sur l'un des plus grands bouleversements civilisationnels de l'histoire de l'humanitĂ© comment en 200 ans, entre les IVe et Ve siĂšcles, un empire sĂ»r de lui et dominateur, comme aurait dit de Gaulle, a cĂ©dĂ© sous les coups d'une nuĂ©e de barbares, qui auraient laissĂ© aux anciens Romains leurs yeux pour pleurer s'ils ne les leur avaient prĂ©alablement arrachĂ©s. Invasions ou migrations ? Comme nous vivons nous-mĂȘmes dans un monde en proie Ă toutes les menaces et que, comme le disait si bien ValĂ©ry, "nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles", Mme Vallaud-Belkacem a pensĂ© qu'il fallait vraiment insister sur la question de l'immigration "chance pour la France" nos bambins, si l'on en croit les programmes miraculeusement issus en avril dernier de ce que la France a de pire en matiĂšre d'historiens, Ă©tudieront la question en CM1 les vagues migratoires du Ve au Xe siĂšcle, en sixiĂšme un tiers de l'annĂ©e est censĂ© ĂȘtre consacrĂ© Ă "la longue histoire de l'humanitĂ© et des migrations", thĂšme repris plus tard dans "romanisation et dĂ©buts du christianisme" et en cinquiĂšme "l'islam dĂ©buts, expansion, sociĂ©tĂ©s et cultures" et "les empires byzantin et carolingien entre Orient et Occident". Il fallait au moins ça. Il faut voir ce qui est Ă l'Ćuvre dans cette prĂ©sentation quelque peu biaisĂ©e. Michel De Jaeghere prĂ©cise que "l'appellation mĂȘme de grandes invasions, par quoi notre historiographie dĂ©signe les invasions barbares", est distincte de l'appellation allemande Völkerwanderung, qui signifie "migration de peuples". ForcĂ©ment les Allemands ne vont pas s'appeler eux-mĂȘmes barbares - puisque les barbares, en l'occurrence, c'Ă©taient eux, les Germains. Tout comme les assassins qui sĂ©vissent de l'autre cĂŽtĂ© de la MĂ©diterranĂ©e et ici aussi de temps en temps pensent ĂȘtre de vrais croyants. Dans le choix des termes, on devine l'orientation que la nouvelle historiographie officielle made in Rue de Grenelle entend donner aux programmes que le ministre a commandĂ©s. Le suicide d'une civilisation Le livre qui est un vrai livre d'histoire, l'auteur a eu tellement peur de passer pour un "journaliste" terme Ă©minemment mĂ©prisant dans la bouche de nos modernes profs d'histoire qu'il Ă©taie chacune de ses affirmations, chacun des faits Ă©noncĂ©s, de mille et une rĂ©fĂ©rences antiques et modernes - la bibliographie est particuliĂšrement riche. Mais sans que cela alourdisse la lecture - miracle d'une narration parfaitement maĂźtrisĂ©e. Qu'apprenons-nous, bĂ©otiens que nous sommes ? Que, comme le disait RenĂ© Grousset en 1946 dans son Bilan de l'histoire, "aucune civilisation n'est dĂ©truite du dehors sans s'ĂȘtre tout d'abord ruinĂ©e elle-mĂȘme, aucun empire n'est conquis de l'extĂ©rieur qu'il ne se soit prĂ©alablement suicidĂ©". Il ne s'agit plus, cette fois, d'un "suicide français" c'est une civilisation entiĂšre qui est poussĂ©e vers la sortie. Les barbares rappelons encore une fois que ce mot grec signifiait, Ă l'origine, "ceux qui ne parlent pas grec" ont Ă©tĂ© invitĂ©s dans l'empire. Plus d'un million d'immigrĂ©s des Goths, des Huns, des Alains, des Vandales sont entrĂ©s pacifiquement en deçà du limes, cette ligne de fortifications naturelles Rhin et Danube ou artificielles qui jalonnait la frontiĂšre nord de l'empire. Ils sont venus faire Ă Rome toutes sortes de mĂ©tiers, Ă commencer par celui des armes aprĂšs l'Ă©dit de Caracalla 212 qui donnait la citoyennetĂ© romaine Ă tous les habitants de l'empire, les candidats Ă l'enrĂŽlement se sont rarĂ©fiĂ©s - puisqu'on n'avait plus besoin d'avoir recours Ă un trĂšs long service sous les aigles romaines pour acquĂ©rir une citoyennetĂ© que l'on vous avait dĂ©cernĂ©e d'emblĂ©e. D'oĂč la nĂ©cessitĂ© de faire appel Ă des mercenaires les Huns, ces Asiates, qui ont poussĂ© devant eux les multiples peuplades effarĂ©es de leur fĂ©rocitĂ©, ont Ă©tĂ© Ă maintes reprises des auxiliaires prĂ©cieux des armĂ©es romaines, avant de leur tailler des croupiĂšres pour leur compte. L'empire Ă©tait trop beau, il avait, comme dit Giraudoux, "des dieux et des lĂ©gumes trop dorĂ©s" pour ne pas faire envie Ă des tribus qui vivaient de rapines dans des steppes et des fondriĂšres. Ăvidemment, ces Ă©trangers infiltrĂ©s, bien qu'ils se soient parfois romanisĂ©s Ă l'extrĂȘme, ont accueilli favorablement leurs anciens congĂ©nĂšres lorsqu'Ă partir de la fin du IVe siĂšcle les frontiĂšres ont commencĂ© Ă craquer de toutes parts. Si cela vous Ă©voque quelque chose et si vous pensez soudain que l'Ă©tude de l'histoire est pleine d'enseignements politiques pour le temps prĂ©sent, ce n'est pas ma faute. Ni celle de l'auteur. Des rapprochements qui se font tout seuls Michel De Jaeghere n'a pas besoin d'inciter aux rapprochements ils se font tout seuls. Les Romains ne font plus d'enfants, contrairement aux barbares. De grands latifundiaires ont accaparĂ© l'essentiel des richesses, et envoyĂ© dans les villes des foules dĂ©sĆuvrĂ©es et affamĂ©es. Le manque de bras explique le recours Ă l'immigration, et Ă la servitude volontaire de barbares qui travaillent les champs de leurs nouveaux patrons avant de s'en rendre maĂźtres. L'Ă©cole romaine n'est plus accessible qu'Ă des Ă©lites, le reste de la plĂšbe parle une langue de jour en jour plus corrompue. Les intĂ©rĂȘts individuels l'emportent sur l'intĂ©rĂȘt collectif. Si les appareils photo existaient Ă l'Ă©poque, les Romains de la dĂ©cadence ne feraient plus que des selfies. Et surtout, l'empire a atteint une taille critique qui le rend indĂ©fendable. L'Empire romain d'Orient a plus de cohĂ©sion - et quand les Arabes, au VIIe siĂšcle, auront conquis l'Ăgypte, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, il rĂ©sistera longtemps, ramenĂ© Ă ses frontiĂšres naturelles, aux incursions de l'islam triomphant -, il faudra les Turcs pour qu'il s'effondre tout Ă fait, 800 ans plus tard. Tout rapport avec une Europe qui s'est gonflĂ©e comme la grenouille de la fable, acceptant dans l'enthousiasme des nouveaux venus qui n'avaient ni les finances ni la culture adĂ©quates, serait bien sĂ»r exagĂ©rĂ©. Un miroir terrifiant Les historiens de profession reprocheront sans doute Ă Michel De Jaeghere d'ĂȘtre journaliste. Et Ă moi de cĂ©lĂ©brer - vraiment, il le mĂ©rite - un ouvrage Ă©crit par quelqu'un qui travaille au Figaro et Ă Valeurs actuelles. Peu me chaut. C'est un remarquable ouvrage, qui se lit comme un roman - le roman de la fin des fins, qui en ce sens nous tend un miroir terrifiant. Je l'ai lu alors que je mettais la derniĂšre main Ă un livre Ă sortir Ă la rentrĂ©e, intitulĂ© Voltaire ou le djihad, et consacrĂ© Ă la mort de la culture europĂ©enne. J'y ai trouvĂ© de quoi alimenter mes soupçons. Comme disait Platon dans La RĂ©publique "Lorsque les pĂšres s'habituent Ă laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maĂźtres tremblent devant leurs Ă©lĂšves et prĂ©fĂšrent les flatter, lorsque finalement les jeunes mĂ©prisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autoritĂ© de rien ni de personne, alors c'est lĂ , en toute beautĂ© et en toute jeunesse, le dĂ©but de la tyrannie." Et les grandes invasions peuvent dĂšs lors commencer, l'empire ne contre-attaquera plus, il leur a ouvert la porte. Michel De Jaeghere, Les Derniers jours- La fin de l'Empire romain d'Occident, Les Belles Lettres, 2014. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Brighelli - De quoi meurent les civilisations ? Rire - Les grands textes des Grecs et des Romains Amusons-nous avec les textes, prĂ©sentĂ©s dans ce Point RĂ©fĂ©rences par les meilleurs spĂ©cialistes de la littĂ©rature grecque et latine. GrĂące Ă eux, le contexte historique et biographique des âprivate jokesâ antiques devient clair, les subtilitĂ©s de la langue et de la mĂ©trique, aisĂ©es Ă comprendre. 17 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă la charte de modĂ©ration du Point.
Nous autres, civilisations contemporaines, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », assurait Paul ValĂ©ry. Mais proche ou lointaine, dans le temps comme dans lâespace, mythique ou rĂ©elle, fantasmĂ©e ou créée de toutes piĂšces, chaque civilisation sâaffranchit de cette mortalitĂ©, tant pour les historiens que pour les artistes, car elle est le creuset dans lequel est
Biographie - Paul ValĂ©ry Ecrivain, poĂšte et philosophe français. Naissance 1871 - DĂ©cĂšs 1945PĂ©riodeXXe siĂšcleXIXe siĂšcleLieu de naissance France Nous sentons quâune civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© quâune vie. Note Source La crise de l'espritVoir aussi... Citations sur la vie Paul ValĂ©ry a dit aussi... Une citation est une phrase sortie de son contexte. Pour mieux la lire et la comprendre, il convient donc de la restituer dans l'Ćuvre et la pensĂ©e de l'auteur ainsi que dans son contexte historique, gĂ©ographique ou philosophique. Une citation exprime l'opinion de son auteur et ne saurait engager le site Attribution de l'image titre, auteur, licence et source du fichier original sur WikipĂ©dia. Modifications des modifications ont Ă©tĂ© apportĂ©es Ă cette image Ă partir de l'image originale recadrage, redimensionnement, changement de nom et de couleur. Abonnez-vous Ă la Citation du Jour par email Pour recevoir une citation tous les jours envoyĂ©e par email, entrez votre adresse Email et cliquez sur envoyer. C'est gratuit, sans spam et vous pouvez vous dĂ©sinscrire Ă tout moment.
Nicette jeunesse, ni ses juges n'accordaient plus le moindre crédit au dire de Paul Valéry, quand la premiÚre guerre mondiale avait déjà paru secouer notre monde sur ses bases : « nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous somme mortelles ». Cette formule trop frappée est' devenue une vieille scie. Le goût aujourd'hui n'est plus de l'invoquer bouch» bée, c'est de la
La pandĂ©mie du coronavirus souligne non seulement â lâinsoutenable lĂ©gĂšretĂ© de lâĂȘtreâ mais de notre civilisation postmoderne et postindustrielle. Est-il concevable que, malgrĂ© les progrĂšs de la mĂ©decine, nous soyons rĂ©duits Ă nous calfeutrer chez nous pour prĂ©venir la propagation de la maladie ? Que resurgissent les grandes peurs, comme celles que provoquait la peste au Moyen-Ăąge ? Grandeur et misĂšre de la condition humaine ! Les dieux ont-ils voulu punir les hommes d'avoir voulu les Ă©galer aprĂšs les avoir mis Ă mort ? L'avĂšnement d'un " Homo deus" prophĂ©tisĂ© par Shlomo Sand paraĂźt bien lointain face au cataclysme viral de dimension biblique qui frappe aujourdâhui lâhumanitĂ©. Lâhistoire nous apprend quâaprĂšs les grandes crises il nây a jamais fermeture de la parenthĂšse. Il y aura certes un jour dâaprĂšs. Mais lâampleur de la crise Ă©conomique, sociale et politique pourrait nous mener vers un monde diffĂ©rent. A cela sâajouter les risques dâune crise morale comparable Ă celle qui sâest produite aprĂšs chacune des deux guerres mondiales qui ont Ă©tĂ© un choc pour lâidĂ©e de progrĂšs et de la croyance en un monde meilleur. Il a suffi dâun grain de sable pour gripper le mĂ©canisme de notre Ă©conomie mondialisĂ©e ; plus fragile parce que plus interconnectĂ©e que par le passĂ©. Le Fond MonĂ©taire International estime mĂȘme que le coronavirus pourrait engendrer les pires consĂ©quences Ă©conomiques au niveau mondial depuis la grande crise de 1929. Cette rĂ©cession va probablement freiner le processus de mondialisation, et de libre circulation des biens. Elle risque dâexacerber la guerre Ă©conomique entre la Chine d'une part et les Etats-Unis et l'Europe d'autre part. Ces derniers voudront sans doute amoindrir leur dĂ©pendance envers la Chine en relocalisant certaines industries. Quand lâEmpire du Milieu avait le monopole de la production de la soie, il prit des mesures drastiques afin dâempĂȘcher l'exportation de ce savoir-faire, avant que des marchands italiens ne parviennent finalement Ă en dĂ©rober le secret Ă la fin du Moyen-Ăąge. Plus naĂŻf, l'Occident a permis au cours des trois derniĂšres dĂ©cennies Ă la Chine de piller ses technologies et dâaccumuler un excĂ©dent commercial colossal Ă son dĂ©triment. Donald Trump a Ă©tĂ© le premier Ă prendre la mesure de ce danger. L'Europe lui emboĂźtera-t-elle le pas ? La maitrise dont a fait preuve la Chine pour juguler lâĂ©pidĂ©mie est en tout cas un indice rĂ©vĂ©lateur du dĂ©fi grandissant que pose Ă lâOccident son modĂšle autoritaire, sa puissance Ă©conomique et ses avancĂ©es technologiques, ainsi que du dĂ©placement du centre de gravitĂ© du monde vers l'Empire du plan politique, la crise a rĂ©vĂ©lĂ© Ă la fois les limites de la gouvernance mondiale dans le cadre de l'utopie appelĂ©e " communautĂ© internationale" et des gestes de solidaritĂ© de la part de certains pays, contrastant avec le repli nationaliste et Ă©goĂŻste dâautres pays. Câest ainsi par exemple que Cuba, la Chine et la Russie ont envoyĂ© des Ă©quipes mĂ©dicales pour aider l'Italie Ă lutter contre le coronavirus, contrairement Ă ses voisins et partenaires au sein de l'Union EuropĂ©enne l'Allemagne et la France, ce qui a suscitĂ© une profonde amertume de la part des Italiens. Certes finalement les membres de lâUnion EuropĂ©enne sont parvenus Ă un accord sur un fond de soutien commun Ă lâĂ©conomie qualifiĂ© de grand jour pour la solidaritĂ© europĂ©enne » par Berlin. Il nâen reste pas moins que la pandĂ©mie qui a surtout frappĂ© lâItalie et lâEspagne montre la fracture bĂ©ante entre les pays du Nord et du Sud de lâUnion EuropĂ©enne dĂ©jĂ Ă©branlĂ©e par le Brexit. Au niveau individuel, selon Boris Cyrulnik Il y a deux catĂ©gories de gens ceux qui vont souffrir du confinement et ceux qui le vivent comme une forme de ressourcement » Provoquera-t-il chez eux un changement de valeurs, de paradigmes ? Une revalorisation dâun mode de vie dâavantage en harmonie avec soi-mĂȘme, les autres et la nature. Au niveau global y aura-t-il un monde dâavant et dâaprĂšs la catastrophe ? Une remise en question du modĂšle Ă©conomique nĂ©olibĂ©ral ? Une rĂ©affirmation de la souverainetĂ© de lâEtat et un renforcement de la compĂ©tition entre Etats, ou au contraire une prise de conscience de la nĂ©cessitĂ© dâune meilleure coopĂ©ration face aux dĂ©fis communs quâaffronte lâhumanitĂ© ? Sâajoutant au rĂ©chauffement climatique dĂ©noncĂ© par sa jeune Cassandre, la crise provoquĂ©e par le coronavirus montre en tout cas quâil y a quelque chose qui ne tourne pas rond sur notre petite planĂšte. Et les habitants desautres planĂštes de notre galaxie doivent se rĂ©jouir que les hommes n'aient pas encore inventĂ© des vaisseaux spatiaux capables d'arriver jusquâĂ reineabbas
Cequi s'accorde mal avec la fluctuation des besoins sociaux, et les nĂ©cessitĂ©s de l'Ă©volution. Ăvidemment, seul un esprit prĂ©venu pousserait l'explication jusqu'Ă s'interroger sur le non-dit qui sous-tend le raisonnement dans cette partie du texte, en l'occurrence une confĂ©rence Ă©crite en 1935. Par exemple, en le rapprochant de la crise Ă©conomique du dĂ©but des annĂ©es trente (avec
PENSER LE MONDE AU TEMPS DU CORONAVIRUS CHRONIQUE 1, LE 20 MARS 2020 MORTELLE CIVILISATION ! En ces temps obscurs et douloureux, de confinement quasi planĂ©taire, oĂč un flĂ©au dâune ampleur encore incommensurable sur le plan humain, tant du point de vue sanitaire que social ou psychologique sans mĂȘme parler de ses dĂ©sastreuses consĂ©quences Ă©conomiques, rĂ©pand la mort, angoisse et souffrance, aux quatre coins de nos cinq continents, et surtout en Europe aujourdâhui, il serait tentant, mais peut-ĂȘtre aussi trop facile, de paraphraser, en en dĂ©plaçant certes le contexte historique, la cĂ©lĂ©brissime premiĂšre phrase de Marx et Engels en leur non moins fameux Manifeste du Parti Communiste un spectre hante lâEurope le spectre du coronavirus ». Je ne mây adonnerai toutefois pas ici. Lâheure, en effet, est suffisamment grave, en cette deuxiĂšme dĂ©cennie du XXIe siĂšcle, et la situation suffisamment sĂ©rieuse, pour ne rien ajouter, face Ă cette prĂ©occupante pandĂ©mie du covid-19, au catastrophisme ambiant, Ă un alarmisme exagĂ©rĂ© ou Ă une quelconque et trĂšs malvenue thĂ©orie du complot, oĂč de nouveaux apprentis sorciers, idĂ©ologues de tous poils et autres prĂȘcheurs de mauvais aloi, font de leur prĂ©tendu savoir, mais bien plus encore de leur fonciĂšre ignorance, le lit aussi nausĂ©abond quâarrogant de leurs propres et seuls calculs politiques, souvent fanatisĂ©s. Honte Ă ces sinistres dĂ©magogues qui exploitent ainsi sans vergogne, sur de misĂ©rables vidĂ©os quâils essaiment Ă lâenvi sur les diffĂ©rents rĂ©seaux sociaux, lâactuelle dĂ©tresse humaine ! Câest donc Ă un immense poĂšte, philosophe Ă ses heures intelligemment perdues â le grand Paul ValĂ©ry â, que je ferai appel ici, plus modestement, afin dâĂ©clairer quelque peu, certes humblement mais plus sagement aussi, cette sombre et funeste plaie du temps prĂ©sent. LA CRISE DE LâESPRIT Il y a tout juste un peu plus dâun siĂšcle, en 1918, au lendemain donc de la PremiĂšre Guerre mondiale mais le prĂ©sident de la RĂ©publique Française, Emmanuel Macron en personne, ne vient-il pas de marteler que, face Ă cet ennemi invisible et insaisissable » quâest ce menaçant coronavirus, nous Ă©tions prĂ©cisĂ©ment en guerre » ?, ValĂ©ry Ă©crivait, en effet, un texte mĂ©morable, dâune extraordinaire profondeur dâĂąme et dont lâemblĂ©matique titre, La Crise de lâEsprit », devrait plus que jamais rĂ©sonner, aujourdâhui, comme un pressant quoique salutaire cri dâalarme, Ă mĂ©diter toutes affaires cessantes, au vu de cette urgence simplement mĂ©dicale, pour lâavenir, sinon la sauvegarde, de lâhumanitĂ©. Ainsi donc ValĂ©ry commençait-il dĂ©jĂ Ă lâĂ©poque, dâune formule dont la concision nâavait dâĂ©gale que sa justesse, son admirable mĂ©ditation Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Et de justifier ensuite, avec force dĂ©tails et preuves Ă lâappui, quoique sans pour autant jamais tomber en un nihilisme tout aussi dĂ©sespĂ©rant, voire suspect, cette douloureuse mais lucide assertion Nous avions entendu parler de mondes disparus tout entiers, dâempires coulĂ©s Ă pic avec tous leurs hommes et tous leurs engins ; descendus au fond inexplorable des siĂšcles avec leurs dieux et leur lois, leurs acadĂ©mies et leurs sciences pures et appliquĂ©es, avec leurs grammaires, leurs dictionnaires, leurs classiques, leurs romantiques et leurs symbolistes, leurs critiques et les critiques de leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose. Nous apercevions Ă travers lâĂ©paisseur de lâhistoire, les fantĂŽmes dâimmenses navires qui furent chargĂ©s de richesse et dâesprit. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, aprĂšs tout, nâĂ©taient pas notre affaire. Elam, Ninive, Babylone Ă©taient de beaux noms vagues, et la ruine totale de ces mondes avaient aussi peu de signification pour nous que leur existence mĂȘme. Mais France, Angleterre, Russie⊠ce seraient aussi de beaux noms. ⊠Et nous voyons maintenant que lâabĂźme de lâhistoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons quâune civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© quâune vie. Les circonstances qui enverraient les Ćuvres de Keats et celles de Baudelaire rejoindre les Ćuvres de MĂ©nandre ne sont plus du tout inconcevables elles sont dans les journaux. » UNE CIVILISATION A LA MĂME FRAGILITE QUâUNE VIE ValĂ©ry, oui, a, hĂ©las, raison Ă lâheure oĂč lâhumanitĂ© se voit aujourdâhui menacĂ©e trĂšs concrĂštement, pour reprendre les termes mĂȘmes des principaux responsables de lâOMS Organisation Mondiale de la SantĂ© aussi bien que de lâONU Organisation des Nations-Unies, et face Ă laquelle le nouveau coronavirus nâest assurĂ©ment que le symptĂŽme Ă la fois le plus spectaculaire, vaste et dangereux, nous sentons quâune civilisation a la mĂȘme fragilitĂ© quâune vie ! Car cette humanitĂ©, effectivement, est aujourdâhui comme assiĂ©gĂ©e de toutes parts rĂ©chauffement climatique ; pollution atmosphĂ©rique ; destruction de lâĂ©cosystĂšme ; rĂ©trĂ©cissement du biotope ; Ă©rosion des glaciers ; fonte des neiges ; Ă©lĂ©vation des ocĂ©ans ; inondations et tsunamis ; cyclones et tremblements de terre ; disparition dâespĂšces animales ; Ă©touffement de la faune vĂ©gĂ©tale et marine ; apparition de maladies inconnues et de nouvelles pathologies ; Ă©pidĂ©mies incontrĂŽlables ; augmentation des dĂ©pressions nerveuses, des burn out et des suicides ; multiplication des guerres locales ou tribales ; propagation du terrorisme islamiste ; retour de lâobscurantisme religieux ; montĂ©e des extrĂ©mismes et autres populismes ; migrations gigantesques ; dĂ©placements de populations ; pauvretĂ© grandissante ; crash boursiers ; robotisation de lâhumain, voire du post-humain ; emballement du capitalisme sauvage ; triomphe de lâargent ; soif de compĂ©tition mal comprise ; mĂ©pris de la culture au profit du happening ; dĂ©perdition de la langue comme de lâĂ©crit ; nĂ©gation du rĂ©el au profit du virtuel ; Ă©mergence de la pensĂ©e unique au dĂ©triment de la rĂ©flexion critique ; rĂšgne de lâeffet de mode ; empire du conformisme ambiant ; valorisation du matĂ©rialisme et dĂ©valorisation du spirituel ; course folle Ă lâarmement ; perte de tout point de repĂšre pour une jeunesse en mal dâidĂ©aux ; dĂ©prĂ©ciation des valeurs morales, du sens de lâĂ©thique et des comportements civiques, toutes choses pourtant essentielles Ă la bonne marche du monde ; aveuglement de masse ⊠Et jâen passe les tares de notre pseudo modernitĂ© sont trop nombreuses pour que je puisse les Ă©numĂ©rer toutes ici ! LA NATURE, A DEFAUT DE CĆUR, A SES RAISONS QUE LA RAISON NE CONNAĂT PAS Ainsi donc, oui, Paul ValĂ©ry, esprit fin, cultivĂ©, profond et subtil Ă la fois, a raison notre civilisation, nous le constatons Ă prĂ©sent de maniĂšre on en peut plus tangible avec cette dramatique crise du coronavirus, est, elle aussi, mortelle ! A cette Ă©norme diffĂ©rence prĂšs quâelle sâavĂšre aujourdâhui doublement mortelle mortelle au sens passif â elle se meurt, inexorablement, et par notre propre faute â mais aussi au sens actif â elle est en train, littĂ©ralement, de nous tuer, en une soudaine accĂ©lĂ©ration exponentielle, et toujours par notre propre faute, ce mixte inconsidĂ©rĂ© dâinconscience, dâimprĂ©vision et dâĂ©goĂŻsme, de piĂštres calculs Ă toujours Ă trop courts termes, sans visions dâensemble, aiguillonnĂ©e par le seul intĂ©rĂȘt particulier au dĂ©triment de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Oui, le monde contemporain a les idĂ©es courbes plus encore que courtes voilĂ pourquoi, dĂ©sormais, il ne tourne plus rond quâen apparence. Pis il se veut tellement rĂ©glĂ©, formatĂ©, normatif, telle une parfaite machine Ă fabriquer un totalitarisme qui sâignore, un fascisme qui ne dit pas son nom, quâil a fini, au comble dâun paradoxe aussi vertigineux que comprĂ©hensible, par se dĂ©rĂ©gler, sans plus de limites pour le contenir dans la sphĂšre de la raison, du simple bon sens. Nous en payons aujourdâhui, prĂ©cisĂ©ment, le lourd et tragique tribut ! Le systĂšme, en ces temps aux rumeurs dâapocalypse, est, manifestement, Ă bout de souffle un minuscule mais surpuissant virus peut anĂ©antir, ou presque, sinon une civilisation tout entiĂšre, du moins lâarrogance des hommes ! Terrible et fatidique boomerang ! La technologie, fĂ»t-elle la plus sophistiquĂ©e, nây peut rien la nature, Ă dĂ©faut du cĆur, a ses raisons que la raison ne connaĂźt pas ! IL FAUT TENTER DE VIVRE ! DâoĂč, urgente, cette conclusion en forme de priĂšre lâĂȘtre humain, sâil ne veut pas vĂ©ritablement disparaĂźtre, saura-t-il enfin prendre Ă sa juste mesure, en y rĂ©flĂ©chissant doctement, avec la sagesse dont il est encore capable, les impĂ©rieuses, et surtout vitales, leçons de cette tragique, sinon encore fatale, histoire ? Câest lĂ un souhait que jâexprime ici trĂšs sincĂšrement, nanti de lâindĂ©fectible soutien moral et intellectuel, lĂ encore, du grand Paul ValĂ©ry dans les derniers vers de cette splendide mĂ©ditation, quasi mĂ©taphysique, sur la mort quâest son CimetiĂšre Marin », lâun des plus beaux poĂšmes, au sein de la littĂ©rature française, du XXe siĂšcle Le vent se lĂšve !... Il faut tenter de vivre ! » Allez, courage, hommes et femmes de bonne volontĂ© la guerre, malgrĂ© lâimmense souffrance de ce monde aujourdâhui endeuillĂ©, et par-delĂ mĂȘme ce douloureux avertissement qui nous Ă©treint quotidiennement, nâest pas perdue ! DANIEL SALVATORE SCHIFFER* *Philosophe, auteur, notamment, de La Philosophie dâEmmanuel Levinas â MĂ©taphysique, esthĂ©tique, Ă©thique » Presses Universitaires de France, Oscar Wilde » et Lord Byron publiĂ©s tous deux chez Gallimard â Folio Biographies, TraitĂ© de la mort sublime â Lâart de mourir de Socrate Ă David Bowie Alma Editeur, Divin Vinci â LĂ©onard de Vinci, lâAnge incarnĂ© » et Gratia Mundi â RaphaĂ«l, la GrĂące de lâArt » publiĂ©s tous deux aux Editions Erick Bonnier.
Dela contre-utopie, Vous autres, civilisations, savez maintenant que vous ĂȘtes mortelles, Eric Essono Tsimi, Didier Alexandre, Classiques Garnier. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction .
Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles. » LâĂ©quivocitĂ© de la rĂ©flexion de Paul ValĂ©ry, dans la Crise de lâesprit 1919, met Ă la fois en perspective le caractĂšre vulnĂ©rable de cette civilisation qui se sait dĂ©sormais aussi fragile quâune vie », comme lâĂ©crit lâauteur quelques lignes plus loin ; et sa force lĂ©tale capable de porter la vie a des sommets de grandeur, la civilisation est Ă©galement aurĂ©olĂ©e dâune puissance de destruction insoupçonnable jusquâalors. Si cette sentence a pu marquer le XXe siĂšcle et permettre dâinterroger les totalitarismes quâil a vu prospĂ©rer, elle semble sâappliquer avec plus de force encore Ă lâaube de ce troisiĂšme millĂ©naire, qui voit, avec lâapparition du transhumanisme, se redessiner Ă une vitesse vertigineuse les contours de lâhumanitĂ© Ă venir. De lâhomme augmentĂ© au posthumain, le transhumanisme revĂȘt des visages multiples qui semblent cependant tous annoncer un bouleversement radical de la nature mĂȘme de lâhumanitĂ© et lâon oscille entre la fascination et lâeffroi devant les scĂ©narios de science-fiction qui nous sont prĂ©sentĂ©s. Ce mouvement culturel et intellectuel affirme quâil est possible et dĂ©sirable dâamĂ©liorer fondamentalement la condition humaine en dĂ©veloppant et diffusant largement les techniques visant Ă Ă©liminer le vieillissement et Ă amĂ©liorer de maniĂšre significative les capacitĂ©s intellectuelles, physiques et psychologies de lâĂȘtre humain » 1. La transformation de lâhomme, envisagĂ©e au niveau individuel, ou par la crĂ©ation dâun humain augmentĂ© », qui constituerait une nouvelle espĂšce, une humanitĂ© + symbolisĂ© H+ dans lâhybridation qui est faite de lâhomme et de la machine, peut affecter diffĂ©rentes facultĂ©s de lâĂȘtre humain capacitĂ©s physiques ou cognitives, longĂ©vitĂ© ou immortalitĂ©. Si aucun irĂ©nisme ou aveuglement nâest permis face Ă de tels enjeux, tant dans les politiques de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© internationale que dans le recours aux techniques bio-mĂ©dicales en vue de neuro-amĂ©lioration de la personne non malade », on peine cependant Ă dĂ©mĂȘler les faits des oracles de certaines pythies contemporaines. Câest la caractĂ©ristique premiĂšre de la technologie, Ă©crit Don DeLillo, dâun cĂŽtĂ© elle suscite un appĂ©tit dâimmortalitĂ©, de lâautre elle provoque la peur de lâextinction universelle » 2. Ă la fragilitĂ© de la vie, Ă la vulnĂ©rabilitĂ© de lâexistence qui apparaĂźt avec tant de force aprĂšs les ravages du XXe siĂšcle ou en des temps de crise Ă©cologique que lâon nous prĂ©sente comme sans prĂ©cĂ©dent, le transhumanisme rĂ©pond avec de mirifiques promesses de vie Ă©ternelle⊠mais il semble dans le mĂȘme temps annoncer une aliĂ©nation radicale aux diffĂ©rentes technologies. La dĂ©couverte de ce Nouveau Monde nous rĂ©servera-t-elle le mĂȘme traitement quâaux derniers natifs des terres conquises ? Pourtant dĂ©fenseurs de la recherche et du progrĂšs, Bill Gates ou Stephen Hawking sâinquiĂštent de lâavĂšnement dâune superintelligence artificielle capable de pulvĂ©riser notre espĂšce. Si nous ne voulons pas ĂȘtre obsolĂštes dĂšs la naissance, si nous voulons rester les ĂȘtres les plus Ă©voluĂ©s, nous faut-il devenir des robots nous aussi ? PĂ©riode de rupture fondamentale, comment notre dĂ©but de troisiĂšme millĂ©naire sera-t-il jugĂ© par la postĂ©ritĂ© ? Quelle forme prendra cette postĂ©ritĂ© et surtout, de quel jugement sera-t-elle capable ? Accro aux nouvelles technologies Il importe de distinguer au sein du discours profĂ©rĂ© sur lâintelligence artificielle IA et sur lâĂ©volution des nano et biotechnologies, les progrĂšs scientifiques rĂ©els, de la prophĂ©tie que certains prĂȘtres du techno-progressisme font passer pour imminente. De fait, lâirruption de lâintelligence artificielle dans nos vies nâest plus une option que lâon pourrait dĂ©cocher, un interrupteur que lâon aurait encore le loisir dâĂ©teindreâŠelle est devenue indispensable, nĂ©cessaire, elle prend forme de dĂ©terminisme. Tout le monde est accro aux nouvelles technologies sans forcĂ©ment sâen rendre compte on regarde en moyenne 150 fois par jour son tĂ©lĂ©phone portable. Il existe dâailleurs un droit Ă©lĂ©mentaire Ă la connexion comme il existe un droit Ă lâĂ©lectricitĂ©. Les opĂ©rateurs ne peuvent arrĂȘter brutalement la connexion dâun client insolvable, mais seulement rĂ©duire son dĂ©bit, comme un fournisseur dâĂ©lectricitĂ© doit en assurer une fourniture minimale. Chacun de nous informe et nourrit la pieuvre tentaculaire des GAFA Google, Apple, Facebook, Amazon et des BATX chinois Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, par lâensemble des donnĂ©es que nous leur fournissons. Cependant on ne peut accorder un crĂ©dit absolu aux chantres de ce que lâon appelle lâ Ăšre de la singularitĂ© » prise au sens large, cette expression dĂ©signe un avenir dans lequel lâintelligence des machines dĂ©passera allĂšgrement celle des humains qui les ont créées, actant dĂ©finitivement la fusion entre la vie technologique et la vie biologique avec comme promesse ultime la rĂ©solution des problĂšmes humains les plus complexes ; cette dĂ©claration radicale de techno-progressisme exerce une influence patente sur la culture de la Silicon Valley et ainsi sur lâimaginaire liĂ© aux nouvelles technologies. Si ces scientifiques disposent de moyens humains et financiers exorbitants leur permettant de travailler activement au monde quâils appellent de leurs vĆux, il semble cependant nĂ©cessaire de sâattacher Ă la chronologie afin de dĂ©mĂȘler le prophĂ©tique du scientifique. On peut, schĂ©matiquement, retenir quatre formes dâintelligence artificielle. Câest la partition que propose le Dr Laurent Alexandre dans La guerre des intelligences, intelligence artificielle versus intelligence humaine 3. De 1960 Ă 2010 apparaĂźt une premiĂšre forme dâIA lorsque les algorithmes sont programmĂ©s manuellement. Câest ce systĂšme que lâon trouve lorsquâil sâagit par exemple de coder un site internet. Ă partir de 2012 apparaĂźt le deep learning qui commence Ă dĂ©passer lâhomme sur des taches bien spĂ©cifiques, par exemple en reconnaissance visuelle. Il sâĂ©duque plus quâil ne se programme ce qui donne une force terrible aux GAFA et aux BATX. Selon Laurent Alexandre, il peut concurrencer un radiologue mais pas un gĂ©nĂ©raliste. Il lui manque pour cela la mĂ©moire et la transversalitĂ©, troisiĂšme forme dâintelligence qui Ă©merge doucement mais ne sera opĂ©rationnelle que vers 2030. Celle-ci pourrait se faire passer pour un homme, ce qui pose de redoutables problĂšmes de sĂ©curitĂ©. La quatriĂšme forme de lâintelligence artificielle nâest en revanche pas encore apparue elle est celle de tous les scĂ©narios de science-fiction. Elle serait lâapparition dâune conscience artificielle, IA dite forte, câest-Ă -dire capable de conscience de soi et de sentiments. La date de son Ă©mergence est lâobjet de querelles irrationnelles et messianiques chez les spĂ©cialistes. Aujourdâhui, Ă©crit Laurent Alexandre, lâIA ressemble encore Ă un autiste atteint dâune forme grave dâAsperger qui peut apprendre le bottin tĂ©lĂ©phonique par cĆur ou faire des calculs prodigieux de tĂȘte mais est incapable de prĂ©parer un cafĂ©. » On peut donc sâinterroger sur la performativitĂ© de telles prophĂ©ties les ordinateurs deviendront-ils un jour des ĂȘtres conscients ou ne seront-ils jamais que des calculateurs sophistiquĂ©s incapables de toute Ă©motion ? LâincohĂ©rence fondamentale et pourtant Ă©lĂ©mentaire qui semble cantonner ce scĂ©nario Ă un horizon dont on sâapproche sans jamais lâatteindre est lâidĂ©e selon laquelle le vivant pourrait ĂȘtre compris Ă lâaide dâun modĂšle mĂ©canique. Câest un paradigme technicien qui prĂ©side Ă la rĂ©flexion transhumaniste. Pour que lâesprit puisse ĂȘtre tĂ©lĂ©chargeable dans une machine, encore faudrait-il quâil soit matĂ©riel. Cette idĂ©ologie prĂ©suppose que lâon puisse rĂ©duire lâhomme Ă ses donnĂ©es biologiques et que lâon puisse rĂ©duire le vivant Ă lâinformation qui le structure puisquâun code gĂ©nĂ©tique est Ă lâorigine du vivant, il doit ĂȘtre possible dâen Ă©tablir un codage informatique. De lâADN aux donnĂ©es informatiques il nây a donc quâun pas. Ainsi, Ray Kurzweil, fervent zĂ©lateur du transhumanisme, Ă©crit que nos corps biologiques version sont fragiles et sujets Ă quantitĂ© de dysfonctionnements, sans mentionner les laborieux rituels de maintenance quâils requiĂšrent ». Lâordinateur nâest pas compris par anthropomorphisme mais câest lâhomme auquel on applique un vocabulaire informatique. Cette conception mĂ©caniciste du systĂšme se fonde sur une permanente quĂȘte dâamĂ©lioration du processus et procĂšde donc dâune logique de lâartefact qui ignore que nous serons toujours devant le vivant comme devant un mystĂšre, condamnĂ©s Ă nous rĂ©pandre en hypothĂšses sur sa constitution sans maĂźtriser les complexitĂ©s dâune totalitĂ© qui ne peut se rĂ©duire Ă la somme de ses parties. Mieux masquer nos asservissements Si les idĂ©es de crĂ©er une conscience artificielle ou dâabolir la mort sont bien lointaines, sans doute participent-elles de cette sidĂ©ration mĂ©dusĂ©e devant les pythies du transhumanisme qui nous fait oublier lâaliĂ©nation quotidienne qui est la nĂŽtre. Le transhumanisme nous promet des lendemains qui chantent pour mieux masquer nos rĂ©veils entre smartphone et ordinateur. De fait, câest un vĂ©ritable asservissement Ă la machine qui sâorchestre sous prĂ©texte de permettre notre libĂ©ration des lois de la nature. Nous sommes dĂ©sorientĂ©s dans un monde oĂč le GPS pense Ă notre place, incapables dâĂ©crire français pour avoir trop usĂ© de la correction orthographique et les femmes congĂšlent leurs ovocytes pour ĂȘtre rentables plus longtemps⊠Le transhumanisme ne cesse dâen appeler Ă lâimaginaire de la souverainetĂ© individuelle mais ne laisse prĂ©sager quâune radicalisation de lâaliĂ©nation », Ă©crit Olivier Rey dans Leurre et Malheurs du transhumanisme 4. Pire, sans doute le transhumanisme nâest-il pas un progrĂšs mais la solution dâun problĂšme dĂ» Ă la technique demain des robots de Calico, complexe de biotechnologies appartenant Ă Google, permettront de lutter contre les formes autistiques dues Ă lâusage abusif des NTIC 5 des jeunes japonais en leur tenant compagnie. Câest le sens des cyborgs cybernĂ©tic organism qui ont pour but de modifier les fonctions corporelles de lâhomme pour rĂ©pondre aux exigences des environnements extraterrestres ». Lâhomme augmentĂ© nâest que le produit dâun monde ravagĂ© câest la situation diminuĂ©e de lâhomme contemporain qui rend allĂ©chantes les perspectives transhumanistes. Heidegger le prĂ©disait, on ne guĂ©rit de la technique que par la technique. Olivier Rey met en exergue les trois stratĂ©gies employĂ©es afin dâimposer le transhumanisme on commence par faire danser devant vos yeux les promesses dâun transhumanisme messianique demain, la mort sera abolie et votre corps invulnĂ©rable. La deuxiĂšme stratĂ©gie est la banalisation si vous refusez le transhumanisme, alors ne portez plus de lunettes, dâoreillettes ni de prothĂšses, nâutilisez plus rien qui transforme votre rapport au monde par lâartifice. Enfin on vous impose la fatalitĂ© Vous ĂȘtes embarquĂ©s », on ne peut refuser lâinĂ©luctable marche du progrĂšs. Olivier Rey montre nĂ©anmoins que plus le monde va mal, plus il faut abreuver les populations de promesses Ă©poustouflantes Les promesses transhumanistes ne sont pas destinĂ©es Ă se rĂ©aliser. Mieux vaut donc ne pas perdre son temps Ă sâĂ©merveiller ou sâĂ©pouvanter du futur quâelles dessinent. Leur vĂ©ritable nocivitĂ© est ailleurs elle rĂ©side dans leur facultĂ© Ă captiver lâesprit, Ă le divertir de ce dont il devrait se soucier. Pour faire face Ă ce qui nous attend, lâurgence serait de diminuer notre dĂ©pendance Ă la technologie » 6. PrĂ©sentĂ© comme le choix par lequel on surpasserait une nature limitĂ©e pour se faire crĂ©ateur affranchi des servitudes biologiques, le transhumanisme prĂ©tend cependant ĂȘtre une fatalitĂ©. Câest du moins sur cet apparent dĂ©terminisme que se fonde lâaspect messianique de cette idĂ©ologie. Ă bien des Ă©gards le transhumanisme sâinscrit dans la droite ligne des matĂ©rialismes historiques et biologiques qui ont prĂ©sidĂ© aux idĂ©ologies du XXe siĂšcle. Ainsi la rĂ©duction matĂ©rialiste sâaccomplit par cette double rĂ©duction de toute spiritualitĂ© Ă de la matiĂšre et de toute matiĂšre Ă de lâinformation. Tout nâest que Data et ce Data nous gouverne. VoilĂ sur quel paradigme mĂ©caniciste elle se fonde chez Marvin Minsky, pour qui le cerveau se rĂ©sume Ă une machine de viande ». Si lâon envisage la machine comme un dispositif conçu pour accomplir une tĂąche de maniĂšre optimale, alors le but notre cerveau en tant que machine de viande » est dâaccroĂźtre au maximum nos capacitĂ©s cognitives. AmĂ©liorer notre potentiel computationnel serait notre devoir, ou du moins notre raison dâĂȘtre, impliquant de tout mettre en Ćuvre pour fonctionner le plus longtemps et le plus efficacement possible. Lâex-Union soviĂ©tique voit donc ses fantasmagories prolongĂ©es par le geste transhumain. Il ne sâagit plus de prendre un corps blessĂ© et de le guĂ©rir mais dâen faire un surhomme. Cet homme futur, que les savants produiront, nous disent-ils, en un siĂšcle, pas davantage, paraĂźt en proie Ă la rĂ©volte contre lâexistence humaine telle quâelle est donnĂ©e, cadeau venu de nulle part laĂŻquement parlant et quâil veut pour ainsi dire Ă©changer contre un ouvrage de ses propres mains. » Ainsi sâexprime Hannah Arendt dans la Condition de lâhomme moderne 1958. Le transhumanisme dĂ©coule en effet dâune rĂ©bellion contre la nature humaine, finie, limitĂ©e, pulsionnelle. Il procĂšde ainsi du mĂȘme mouvement que le collectif LGBTQI ou la logique antispĂ©ciste. RedĂ©finissant les limites de lâhumain, il dessine le visage dâune post-humanitĂ© qui sâavĂšre plutĂŽt ĂȘtre une inhumanitĂ©. ImmergĂ©s dans le Styx afin dâĂȘtre rendus invulnĂ©rables, câest sans doute dans ce refus de la vulnĂ©rabilitĂ© que rĂ©side le talon dâAchille des transhumanistes. Lorsque lâon sait combien lâintelligence Ă©motionnelle des enfants ayant grandi en prĂ©sence dâune personne handicapĂ©e peut se dĂ©velopper, il semble fondamental de prĂ©server ce qui fait le propre de notre humanitĂ©. La vulnĂ©rabilitĂ© de notre incarnation est la condition du prix de lâexistence. Face Ă cette idĂ©ologie de la virtualisation apparaĂźt urgente la contemplation de la PrĂ©sence RĂ©elle⊠qui seule triomphe de la mort. Maylis de BonniĂšres 1 The Transhumanist Declaration. 2 Bruit de fond, Stock, 1986 rééd. Actes Sud, 2001. 3 JC LattĂšs, 2017. 4 DesclĂ©e de Brouwer, 2018. 5 Nouvelles technologies de lâinformation et de la communication. 6 Ibid. © LA NEF n°312 Mars 2019
Noussavons que les multinationales persuadent de nombreux dirigeants politiques de ne pas prendre au sĂ©rieux les confĂ©rences internationales sur lâenvironnement. Je suis fermement convaincue que nous devons refuser, en tant que citoyens, dâĂȘtre Ă la merci de ces sociĂ©tĂ©s. Elles peuvent ĂȘtre absolu- ment impitoyables: elles sont sans
Le Deal du moment -33% Jumbee Roundnet â Jeu de plein air Ă ... Voir le deal ⏠lGdA Taverne et MarchĂ© Taverne +6yann scottLagune [GARDIENS]Pipo Ze Poulp [ [.Q.]Vange10 participantsAuteurMessageVangeMaĂźtre des GardiensNombre de messages 401Localisation a l'armurerieDate d'inscription 15/09/2006Sujet Aiur. RP Sam 11 Nov - 1756 voici un topic ou le RP est obligatoire ! un peu d'imagination!les autres messages seront supprimĂ©sque vous soyez alliĂ©s ou non, visiteur, habituĂ©s...parlons ici d'Aiurparlons de nos empires, de nos ennemis, de nos alliĂ©s...parlons de nous, grands seigneurs impitoyables, et mesurons le pouvoir de nos noms...j'invite Lagune, fondateur de cette alliance, a ouvrir la danse, peut ĂȘtre en nous parlans d'Aiur... Andrew [.Q.]DiscretNombre de messages 24Age 33Date d'inscription 11/11/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 14 Nov - 1418 Andrew Wiggin Ă©tait assis dans l'immense salle, il attendais avec impatience que son ami Lagune vienne parler de son Dieu, Aiur... ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 14 Nov - 1429 Valheru, le Seigneur Dragon arriva devant la taverne chevauchant son destrier ,Smaug, le dernier Dragon d'or, un fut de biĂšre sur l'Ă©paule et alla s'installĂ© Ă cĂŽtĂ© d'un certain Andrew, inconnu Ă ses yeux remplie d'alcool. Il attendie dĂ©sormais l'arrivĂ© de le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. Pipo Ze Poulp [ IndigesteNombre de messages 485Localisation Paris, son paillasonDate d'inscription 11/05/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 15 Nov - 1739 15 faisais quinze jours que le Poulpe dormait dans son bocal attitrĂ©, postĂ© pres de l'entrĂ©e. Sans prevenir, le Poulpe rouvri les yeux et contempla les lieux... des inconnus etaient entrĂ©s et il n'avait pas Ă©tĂ© lĂ pour les acceuillir. Il sonda les esprits en quete de reseignements un certain yannscott etait passĂ©, et Andrew Wiggin etait toujours Wiggin... l'esprit omniscient du Poulpe explora la galaxie a la recherche de la planete d'origine... Andrew Wiggin... Golum !?Un invitĂ© de marque !Ca parlait aussi de dieux et de religion; Aiur, une chapelle dĂ©diĂ©e a Babar, Lagune allait arriver, on allait donc entendre parler de Fan...Le Poulpe etait content toute cette foi, cette pietĂ© innocente serai un jour detournĂ©e pour le seul benefice de Celui qui Poulpe aurait voulu sourire mais il n'avait pas de bouche pour cela, aussi se contenta t'il de faire des bulles dans son bocal.poulpe Lagune [GARDIENS]Gardien fondateur Ă la retraiteNombre de messages 1267Date d'inscription 23/10/2005Sujet Re Aiur. RP Sam 18 Nov - 2204 [HRP]Bon, me voilĂ avec le RP aprĂšs une semaine de rĂ©flexion intense . Il est un peu court mais on fera avec .[/HRP]En train de se promener sur sa planĂšte bien aimĂ©e Aiur, Lagune vit le temple BTB, il pensa un temple BTB ? Câest quoi cette histoire ?? Comme si je faisais des temples de FAN !?! Bon, je vais en faire construire une dizaine pour la peine. Je demanderais aux 9 gardiens de garder les 10 temples en prioritĂ© absolue⊠Jâme demande comment ils sâen sortiront cette fois-ci⊠Vange, en sortant du temple sâadresse Ă Lagune Vange - Grand maĂźtre suprĂȘme !!Lagune - Bien aimĂ©âŠ- Grand maĂźtre suprĂȘme bien aimĂ© !!- Oui, gardien ?- Racontez-nous une histoire ! Notre planĂšte est en train de sombrer dans lâoubli, il arrive mĂȘme Ă certains dâentre-nous de se demander ce quâest Aiur et ne plus savoir pourquoi nous la gardonsâŠ- INCULTES !!!! Vous voulez rĂ©ellement savoir comment on recycle un hĂ©rĂ©tik ? Je vais te prendre comme exemple twisted âŠ- Câest que⊠Nous avions beaucoup bu et⊠Nous avons un peu oubliĂ©âŠ- Soit ! Je vais vous raconter ce que nous dĂ©fendons et pourquoi nous le dĂ©fendons. Aiur est la terre de nos ancĂȘtres. Avant que la dĂ©cadence nâemporte notre civilisation, tout comme le reste de lâunivers, nous Ă©tions les plus puissants de celui-ci bon, il y avait nos ennemis, les Terrans et Zergs qui avaient notre niveau. A cette Ă©poque lĂ , les Protoss oui, câest notre race, tu te souviens ?, les Terrans et les Zergs sâentretuaient dans une guerre sans merci... Notre race, bien que plus Ă©voluĂ©e et plus ancienne que les autres, finit par se retrancher dans notre monde natal, Aiur. Notre peuple retrouva toute son ardeur au combat pour dĂ©fendre ces terres qui les ont vu naĂźtre oui, un Protoss ça vie trĂšs longtemps, la preuve je suis encore lĂ . Nous les avons finalement repoussĂ©s. On sâest battu pendant les quelques siĂšcles qui ont suivi, jusquâĂ ce que lâunivers soit devenu ce quâil est le grand nâimporte quoi. Jâai donc dĂ©cidĂ© de recruter et de former les Gardiens dâAiur lGdA pour les intimes. Ces Protoss sont et seront le dernier rempart de notre civilisation si on peu encore lâappeler comme cela.- Ah ouais, on est les plus forts !! Mais, pourquoi nous avoir quittĂ© grand maĂźtre suprĂȘme adorĂ© ?- Parce que si Aiur est notre Terre, FAN est notre Dieu, câest lui le crĂ©ateur des mondes, il Ă©tait lĂ bien avant les Grandes Guerres⊠- Ah dâaccord⊠Mais comment en ĂȘtes-vous si sĂ»r ?- Tu veux une dĂ©monstration ?- Heu⊠Non ça ira Bon, ton petit temple mâa donnĂ© une idĂ©e pour vous entraĂźner. Vous allez Ă©riger 10 temples du Soleil Noir pour les hĂ©rĂ©tiks c'est le symbole de FAN, un peu partout sur Aiur et, toi et le reste des gardiens vous allez les garder⊠ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Dim 19 Nov - 235 Valheru sortat en titubant du bar et vit deux ombres informe devant lui. AprĂšs quelques minutes de reflexion et quelque bataille avec la soif d'alcool qui le dĂ©mangeait encore, il reconnut les Seigneurs Vange et Lagune et Ă©couta ce qu'ils se dirent. En Ă©coutant son ancien maĂźtre Lagune, il repensat Ă la bataille des trois armĂ©es et se rappella que tous ses Dragons d'or avait pĂ©ri pour dĂ©fendre Aiur, il ne lui en restait qu'un, Smaug, qui restat Ă demi aveugle. Valheru aussi voulait racontĂ© son histoire, mais.....l'alcool qui lui servait de sang l'empechait de parler convenablement et il alla se coucher en laissant un mot dans la taverne disant que lui aussi avait des choses Ă raconter !_________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 24 Nov - 2055 Valheru entrat dans la salle, le silence ce fut, faut dire qu'il Ă©tait imposant dans son armure en Ă©cailles de Dragon. Il commenca son discours _"En nous retranchant dans notre monde natal, Aiur, pour qu'on puisse protĂ©gĂ© toute notre galaxie, tous les Seigneurs dont moi-mĂȘme et leur armĂ©e se sĂ©parĂšrent. Je fut cantonnĂ© Ă protĂ©gĂ© la façade Nord-Est de notre galaxie. Les Zergs arrivĂšrent 2 mois aprĂšs moi. La bataille se dĂ©roula sur le planĂšte MidkĂ©mia qui controlait une bonne partie des planĂštes aux alentours. La premiĂšre semaine de bataille fut plutĂŽt facile, nous commencions Ă les repoussĂ©s quand les problĂšmes arrivĂšrent. Une petite garnison de 100 hommes et de leur Dragons partirent chercher quelques renfort dans les planĂštes aux alentours pour q'une partie de mon armĂ©e puisse se reposĂ©. Quand ils revinrent ils n'Ă©taient plus que deux sur un seul Dragon en piteux Ă©tats. Je demanda qu'on les soigne et quelques heures plus tard, ils me racontĂšrent qu'ils avaient Ă©tĂ© attaquĂ© par une armĂ©e d'environ un milliers de chimĂšres qui venaient secourir les Zergs, ils m'apprirent aussi qu'en fuyant le combat il avait aperçut plus loin, une autre armĂ©e et ils comprirent que ceux qui les avaient attaquĂ©s n'Ă©tais qu'une faible partie de l'armĂ©e adverse. Ces chimĂšres n'Ă©taient pas les montures normales des Zergs et je compris qu'ils avaient conclu un pacte avec les MĂ©rovĂ©s. Une race trĂšs puissante qui dominait une bonne partie de l'Est de l'univers. J'envoya un espion en savoir plus, les Dragons Ă©tant plus rapides que les chimĂšres il pourra facilement les distancĂ©, Ă son retour il m'appris qu'environ chimĂšres arrivaient Ă MidkĂ©mia dans 1 semaines. Ils restaient environ Zergs contre nous et nous n'Ă©tions que alors que nous Ă©tions au dĂ©part. En une semaine, nous avons rĂ©attaquez les Zergs et recrutĂ©s beaucoup de gens du peuple pour nous aidĂ©s. Au final nous serions contre environ nous Ă©tions donc mal partis. La vraie bataille commenca, nous Ă©tions plus rapide mais ils Ă©taient plus puissants. Le jour la bataille fesait rage et les morts dans les deux camps tombaient par milliers tandis que la nuit, nos sorciers submergeaient les ennemis de sorts dĂ©vastateurs. AprĂšs plusieurs siĂšcles de combats acharnĂ©s, l'aube de la derniĂšre bataille arriva. A 250 contre nous Ă©tions mal partie. Moi et quatres autres sorciers, nous lançùmes un sort d'autodestruction, nos hommes savaient que c'Ă©taient le seul moyen de protĂ©ger MidkĂ©mia, une autodestruction de toute la zone de combat. Ils savaient aussi qu'il y avait de faible chance de survie. Chacun pria, se protĂ©gea d'un bouclier magique qu'ils savaient inutile et attendirent. Le sort fut lancĂ© je rĂ©sistat assez longtemps pour entendre des bruits de douleurs autour de moi et je tomba inconscient. Je ne sait par quel miracle mais je me rĂ©veilla, blessĂ© de partout, je lança un sort d'autoguĂ©rison qui fonctionnat peu Ă cause de ma faible force et de la douleur. Je me leva pĂ©niblement et retomba aussitĂŽt par terre, un os cassĂ© dans le pied et je m'Ă©tais dĂ©mis l'Ă©paule, je me releva cette fois en m'aidant d'une lance ennemie et marchat vers le Sud sans raison aprĂšs avoir fait quelque pas je reconnus Smaug. Il avait Ă©tĂ© mon ami dĂ©jĂ tout petit, nous avons grandis ensemble, combattus ensemble. Il avait Ă©tĂ© mon Dragon, mon ami, mon frĂšre et il Ă©tait couchĂ©, lĂ , un quart de ses Ă©cailles Ă©taient tombĂ© Ă cause de l'autodestruction, les autres Ă©taient brĂ»lĂ©, dĂ©chirĂ©, cassĂ©s. Je rĂ©flĂ©chissait Ă ce que j'allais faire quand je vis une fiolle de guĂ©rison intact sur le sol, la chance me souriait. Je la but, je finis de me guĂ©rir par un sort d'autoguĂ©rison et cherchait par oĂč allĂ© quand je le ventre de Smaug de leva, je crus que mon esprit hallucinait et en me concentrant et essayat de captĂ© les auras autour de moi, je n'en sentit qu'une, celle de Smaug, il Ă©tait vivant ! Je mis une semaine Ă le guĂ©rir totalement, un Dragon Ă©tait plus dur Ă guĂ©rir qu'un humain. Il ne lui restait qu'une blessure inguĂ©rrissable, il Ă©tait dĂ©sormais aveugle d'un oeil. VoilĂ , mes amis l'histoire de la Bataille des Trois ArmĂ©es qui se dĂ©roulat au Nord-Est de la galaxie d'Aiur entre les Protoss et l'union des Zergs et des MĂ©rovĂ©s. Si vous avez des questions, je suis Ă le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. yann scottDiscretNombre de messages 39Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 8 DĂ©c - 846 *arrivee de Yann Scott dans la taverne*-Mmmh ?toisant l assemblee , il replia son fidele fusil d assaut G36 un modele de l ancien temps , une epoque ou une terre portait le nom de germanie , ou allemagne pour les moins puristes dans son dos et alla s installer dans un coin pres de la cheminee . "-tiens , un poulpe" pensa t il apres avoir franchi le seuil de l entree . il s asseya , fourbu , cherchant du regard une jolie demoiselle pour lui tenir compagnie . il les aimait de taille moyenne , d un blond naturel , avec des yeux clairs ... mais visiblement , ce n etait pas la , la specialite de la taverne . il hela donc la serveuse . "un scotch s il vous plait . sec" puis replongea dans ses pensees . "ai je bien pense a verouiller la rampe d acces de mon tribuno-cruiser ? mmmh"a cet instant , une voix le sortit de ses reflexions . un etre nomme valheru semble t il , comptait des histoires sur la terre d Aiur ."je connais cela"se dit il ....En effet , Yann se souvient des terribles combat que son peuple , le terran dominion avait mene contre l infamie zerg . il se souvient du general Duke . son nom est reference dans tous les manuels d histoire .Il ecouta donc ce recit epique , interrompu en pleine attention par la serveuse "votre scotch" la remerciant du regard , il remarqua sa subtile beaute , meme si elle ne correspondait pas a ce qu il aime generalement , il n y fut pas insensible . il remit donc au gout du jour une tres ancienne coutume de soldat . en effet dans l ancien temps , lorsqu a l etranger , un soldat tombait sous le charme d une jeune fille , il descratchait le drapeau hornant le haut de sa manche droite symbole d appartenance a une "nation" et l offrait a la fille .Il descratcha donc le symbole de son unite . un croiseur aux couleurs de l empire sur fond de planete bleutee , sa planete d origine , avec l inscription FRR /Force de Reaction Rapide . l unite d intervention la plus en vue de l empire . puis , le tendit a la serveuse qui rougit , le glissa dans sa poche , et deposa un pieux baiser sur les levres du marine .apres 1 minute dans les nuages , il reprit l ecoute du recit de valheru , tout en degustant son scotch qui avait le gout des levres de la jeune fille .*hors RP , wow , je pensais pas faire si long , pour une premiere fois , c est pas mal* ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Dim 17 DĂ©c - 101 AprĂšs avoir fini son discourt, le Seigneur Dragon, Valheru, s'inclina devant l'assemblĂ©e pour ĂȘtre acclamĂ©. Le Seigneur Vange s'approcha du micro et commenca Ă parlĂ© de ses propres souvenir ....._________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. yann scottDiscretNombre de messages 39Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 20 DĂ©c - 1847 Le signeur Yann Scott etait toujours a sa table , se delectant de son scotch .il attendait une autre histoire . visblement le seigneur Vange se fesait attendre . Pour patienter , il sortit son petit carnet et commenca l inventaire des cibles a raider pour ce soir ..."mmmh , tellement de cibles et mes ordinateurs qui commencent a se faire vieux . malheur . il est temps de les remplacer."La serveuse s approcha a nouveau . "je vous sers autre chose" ? yann fouilla dans sa poche pour savoir s il avait assez d argent sur lui . Malheur , il avait oublie de passer au credit intergalacticole pour changer son argent . il n avait sur lui que de la monnaie en vigueur sur asa planete .-"heuuuu , acceptez vous les morganiens ?-non monsieur . mais si vous avez un peu de cristal sur vous , cela ira"par chance , yann en avait sur lui . il savait qu en ces temps de penurie de cristal , en avoir sur soi permettait de faciliter le commerce . Il sortit donc un fragment de sa poche et le donna a la serveuse qui le prit avec un grand sourire .-"avec ca , vous pouvez boire toute la nuit . je vous offre une chambre si vous le desirez"-pourquoi pas , cela me changera de mon tribuno bien , je vais chercher votre badge pour la chambre-merci mademoiselle . serait il possible d avoir un sandwich s il vous plait -bien sur .et elle disparu . ce ui permit yann de se replonger dans ses projets pour ses flottes , en attendant que le seigneur Vanfge prenne la parole ... ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Mer 20 DĂ©c - 2255 Le Seigneur Dragon laissa le micro Ă VANGE, QUI SE FAISAIT ATTENDRE !!!!!!!!! c'est d'ailleurs lui qui voulait faire ce RPIl alla s'installĂ© Ă cĂŽtĂ© du Seigneur Yann Scott mais n'engagea pas la conversation. Une serveuse demanda au barman de lui apportĂ© un fut de biĂšre, malgrĂ© qu'elle soit nouvelle, elle savait bien qu'il n'y avait pas besoin de prendre la commande, la rĂ©putation de buveur de biĂšre prĂ©cĂ©dait dĂ©jĂ le Seigneur Dragon. Valheru offra de gĂ©nĂ©reux pour-boire aux porteurs et Ă la serveuse et commança Ă remplir une chope. La serveuse tenta de lui faire des avances, en vain. La rĂ©putation de Valheru disait aussi que peu de filles avait rĂ©ussi Ă envahir son coeur. La serveuse rebroussa chemin, Valheru fini sa chope et s'en servi une autre, Yann Scott croquat dans son sandwich, le Poulp cracha un jet d'encre et tous attendirent VANGE !!!!!_________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau. Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Dim 21 Jan - 1630 Alors que la Taverne Ă©tait silencieuse si ce n'est les quelques conversations qui se faisaient a voix basse car tous attendaient l'arrivĂ© de Vange et de son rĂ©cit. La Taverne marchait bien a cet heure la et l'attente de ce seigneur poussaient les clients a commander pour rendre l'attente plus facil. Soudain le porte s'ouvra une lourde porte qui grincaient fortement du a la vieillesse d'une porte qui aurait mĂ©ritĂ©e une longue retraite. Mais alors que cette porte s'ouvrit et que tous levĂšrent la tĂȘte en espĂ©rant voir le seigneur tant attendu ils ne virent rien mais sentirent un courant d'air frais plutot surprenant a cause de la chaleur de la nuit. La porte s'ouvrit et se ferma mais personne ne rentra, soudain une voix se fit entendreBonjour a vous voix fit sursauter l'assemblĂ©e a qui appartenait-elle? Beaucoup regardĂšrent leur verres vides sur la table devant eux mais en voyant les autres faire de mĂȘme ils comprirent que cette voix ne provenait pas de l'Ă©tat second dans lequel ils avaient Ă©tĂ© ne pouvez me voir mais certains d'entre vous peuvent me sentir et savent a qui ils ont a effet Valheru avait senti une aura qu'il avait bien connu par le passĂ© l'homme invisible qui leur adressait la parole avait fait partit des armĂ©es protosse il avait mĂȘme combattu pour lui durant la bataille des Trois armĂ©es ce n'Ă©tait autres qu'un Templier Noir. Cependant son aura bien que similaire n'Ă©tait pas la mĂȘme qu'autres foi. De mĂȘme que Valheru Pipo Ze Poulp avait captĂ© la prĂ©sence de cet inconnu il tenta de sonder son esprit mais une barriĂšre s'imposa devant le Templier Noir devint visible devant tous il se tenait droit d'une taille impressionante, ses habits laissaient paraitre des muscles fin mais ferme. Il avait de longs cheveux noirs qui lui cachaient la moitiĂ© du visage, il portait un habit moulant noir qui lui couvrais tout le corps ainsi qu'une cape rouge qui descendait jusqu'a mi-mollet. Il portait a sa ceinture une lame Ă©filĂ©e qui parraissait presque souple. Son visage Ă©tait fin mais ses traits trahissaient son moi Seigneurs car je vais vous compter mon histoire depuis cette terrible guerre et le sort lancĂ© par nos Magiciens qui modifia toute mon Ă©xistence jusqu'au plus profond de mon ĂȘtre et qui fit de moi ce que je suis mon histoire. Alors que l'armĂ©e Zerg se prĂ©paraient a l'attaque les Protosse conscient du peu de chance de survie se prĂ©parĂšrent pour la derniĂšre bataille. Nous n'avions pas peur malgrĂ© tout, j'Ă©tais a ce moment sous les ordres de Zeratul chef de la cohorte des Templiers Noirs. Au petit matin les Zergs fondirent sur nous. Les Templiers Noirs avaient pour mission de contourner les forces Zerg pour les attaquer a revers afin de pouvoir dĂ©truire leurs magiciens afin qu'il ne puisse contrecarrer le sort de nos Magiciens. Immediatement aprĂ© la chute du dernier Embrouilleur Zerg nous sentirent les Energies converger vers Valheru et ses magiciens. Je me prĂ©para a mourir, a l'instar des autres je n'Ă©leva pas de bouclier car je savais cela inutil j'embrassais mon destin fier de mourir pour la survie de ma race. Je me mis a prier et lorsque la vague destructrice arriva j'Ă©tais prĂȘt; elle m'emporta. C'est alors qu'arriva quelque chose que je savais ĂȘtre impossible mais qui arriva malgrĂ© tout! Je me rĂ©veillais! Je n'avais pas bougĂ© mais quelque chose n'Ă©tait pas normal. Autour de moi le sol Ă©tait comme s'il n'y avait jamais eu de guerre aucun corps ne jonchait le sol je voulu retourner ver le temple mais il n'Ă©tait plus la. Perdu je ne savais que faire alors je me mis a marcher a courir sans but et plus le temps passĂ© plus je sombrais dans la dĂ©mence. Au bout de plusieur mois de marche dans la solitude la plus complĂšte j'arriva a un village mais ses habitants n'Ă©taient ni Terran ni Zerg ni Protoss. C'est alors que je compris j'avais par je ne sais quel moyen transportĂ© dans une autre dimension une rĂ©alitĂ© alternative un monde vivant en parallĂšle de celui que j'avais connu. Le peuple habitant le village me prirent au dĂ©but pour un envoyĂ© celeste et il me fallut longtemps pour comprendre leur langue et leur faire accepter que je n'avais rien de divin. Je m'immergea alors dans ce nouveau Monde pour en comprendre son fonctionnement. J'appris que les trois races que j'avais connu avaient Ă©tĂ© dĂ©truite pas une nouvelle race qui avait Ă©tĂ© crĂ©e par les zergs mais qu'ils ne purent controller. Cette race n'avait pas de nom car les rescapĂ©s des guerres ne pouvaient se rĂ©soudre a donner un nom a cette race qui Ă©tait avide de sang et de guerre dĂ©sirant ĂȘtre seul maitre de cette univers. Etant conscient de ne pouvoir peut ĂȘtre jamais rentrĂ© chez moi je dĂ©cida d'Ă©lever mes capacitĂ©s je m'entrainais Ă©leva mes capacitĂ©s physique et intellectuel petit a petit les habitants du village voyant mes forces dĂ©cuplĂ©s voulurent suivre mon entrainement en voyant en moi l'espoir de reprendre ce qui leur avait Ă©tĂ© volĂ©. Au bout de longues annĂ©es d'entrainement intensif sans aucun repos je dĂ©cida qu'il Ă©tait temps de partir en quĂȘte d'autres rescapĂ©s de l'ancien temps. Les membres du village qui n'avaient Ă©tĂ© que de simple paysans s'Ă©taient transformĂ© en vĂ©ritable guerrier n'ayant qu'un seul objectif prendre leur revanche sur le passĂ©. Ils m'Ă©lirent alors comme leur chef c'est ainsi que je devin le Maitre des PoupĂ©es ainsi se nommĂ© leur village. Ces soldats que j'avais formĂ©s Ă©taient capable de courir sur des milliers de kilomĂštre d'autres avaient dĂ©veloppĂ©s des capacitĂ©s mentales qui leurs permettaient de creer des barriere magnĂ©tique indestructibles ils Ă©taients devenus maitres dans le dĂ©placement silencieux ils ne connaissaient plus la faim la soif le seul sentiment qui les habitaient Ă©tait l'entraide et le dĂ©sir de revanche. Force et Honneur Ă©tait leur devise. Je partis donc a la tĂȘte de quelques 300 guerriers et une centaine de Mages. Nous parcourumes les univers sur les quelques vaisseaux que nous avions pu construire grĂące a la combinaison de nos connaissance. Long fut notre pĂ©riple mais petit nous trouvĂąmes des traces de rescapĂ©s sur une planĂšte trĂ©s Ă©loignĂ©. Alors que nous cherchions sur cette planĂšte et que nous commencions a dĂ©sespĂ©rer un homme sortit de terre et nous aprit que cette planĂšte Ă©tait l'abris de millions de rescapĂ©s qui avaient creer sous terre des villes, tout un empire s'Ă©tait dĂ©veloppĂ© en dehors du rayonnement de pouvoir de ceux que je baptisa les BĂ©hĂ©moths. Nous furent accueuilli comme des sauveurs. Tout l'empire vit en nous aprĂ©s quelques dĂ©monstrations de nos capacitĂ©s une chance infime mais une chance cependant de chasser les BĂ©hĂ©moths. A partir de ce jour nous commencĂąmes a organiser des bataillons des milices des armĂ©es. Finalement aprĂ©s maintes batailles contre les BĂ©hĂ©moths nous parvinrent jusqu'a leur antre maudites ou nous engagĂšrent le combat pendant des siĂšcles et des siĂšcles certains hommes ayant engagĂ© le combat a leur majoritĂ© mourĂšrent de vieillesse pendant cette guerre mais le courage de cette armĂ©e fut sans faille. Finalement a l'aide d'une centaine de TĂ©lĂ©path que j'avais moi mĂȘme entrainĂ© pendant de longues annĂ©es nous furent capable de controller ces BĂštes et de remporter la victoire. Il nous fallut malgrĂ© tout encore des siĂšcles pour maitriser totalement les BĂ©hĂ©moths que nous avons rĂ©ussi a assujĂ©tir. Le Templier Noir fit alors une pause sa voix laissait paraitre que malgrĂ© la victoire qu'il avait offerte au peuple des poupĂ©es il avait durement souffert de l'Ă©loignement de son peuple mais Ă©galement des souffrances qu'il avait pu subir pendant ses longues annĂ©es de guerreAinsi les PoupĂ©es ont pu rĂ©cupĂ©rĂ© ce qui leur appartenait. Ma tache Ă©tait terminĂ© et je dĂ©cidĂ© de me retirer je retourna au village qui m'avait accueilli mais qui Ă©tait dĂ©sert depuis notre dĂ©part des siĂšcles au paravant. Quelque temps aprĂ© mon retour je vis arrivĂ© ceux qui Ă©taient parti de ce mĂȘme village avec moi. Sur les 400 soldats qui m'avaient accompagnĂ© environ 250 avaient survĂ©cus ils avaient apris a surmonter l'Ă©preuve du temps la maladie ne pouvait les atteindre ils Ă©taient endurcis ses soldats avaient Ă©tĂ© la force majeur des dĂ©fenses de l'empire on n'avait connu combattant plus loyaux et forts. Ils avaient a eux tout seuls Ă©tĂ© capable de vaincre des millers de bĂ©hĂ©moths ils avaient acqui la sagesse l'honneur les voirs faisait monter en moi un sentiment de fiertĂ© je les aimais et dans mon isolement j'Ă©tais heureux de les voir, je n'aurais pu accepter autre compagnie que ceux qui m'avaient Ă©paulĂ©s pendant tout ce temps. C'est alors qu'ils m'annoncĂšrent qu'ils pensaient pouvoir me renvoyer dans mon monde. Mon esprit fut troublĂ©! Es que je voulais rentrer chez moi? Mais existait-il encore un chez moi? Qu'Ă©tait-il devenu de ceux que j'avais connu? Au bout de quelques instants de rĂ©flexion je savais que je devais repartir je le voulais ce monde n'Ă©tait pas le mien je ne lui apartenais pas, l'heure Ă©tait venu!!!Les Magiciens que j'avais formĂ©s m'expliquĂšrent alors le processus a ce moment je pris conscience reellement de leur capacitĂ© je ne compris pas tout mais ils m'expliquĂšrent qu'une fenĂȘtre avait du ĂȘtre ouverte pour permettre le transfert initial ainsi il fallait retourner a cette fenĂȘtre pour la rouvrir en sen inverse. Nous retournĂąmes donc a mon points d'arrivĂ©e!Alors que je me mis en place le reste de mon armĂ©e se mit a mes cotĂ©s je compris que s'ils Ă©taient revenus et mavaient proposĂ© de rentrer chez moi c'est qu'ils avaient l'intention de venir avec moi. Je ne dis rien je savais que peut-ĂȘtre qu'un jour ils le regretteraient mais toute discussion aurait Ă©tĂ© inutil et je le savais ils n'avaient plus rien qui les retenaient dans ce monde ils m'auraient suivi en enfer si j'avais eu une raison d'y commencĂąmes alors l'incantation...A la fin de l'incantation nous nous sentĂźmes partir. Je retrouva alors le lieu ou tout avait commencĂ©. Mes sens surdĂ©veloppĂ©s confirmĂšrent ceci je pouvais sentir les Ăąmes tourmentĂ©s de ceux qui avaient pĂ©ris sur ce champ de bataille qui Ă©tait souillĂ© du sang impur des revenant je fus forcĂ© de constater que rien n'Ă©tait plus comme avant les protoss avaient Ă©tĂ© dĂ©cimmĂ© j'Ă©tais perdu, que faire? Les mois passĂšrent puis nous commencĂšrent a reconstruire un nouvelle empire car dans le monde qui Ă©xistait aujourd'hui c'Ă©tait notre seul chance de survivre face aux hordes de seigneurs prĂȘt a dĂ©truire touts ceux qu'ils croisaient de moins dĂ©veloppĂ©s que eux. Les capacitĂ©s physique de la poignĂ©e de soldats que je possĂ©dais me permis de reconstruire a une grande vitesse nous avions embarquĂ© avec nous des bĂ©hĂ©moths car ces bĂštes possĂ©daient une force hors du commun une fois ma base construite et mon empire colonisĂ© je dĂ©lĂ©gua mes hommes pour la colonisation de nouvelles pris connaissance une fois ma puissance retrouvĂ© et mon empire reconstruit des diffĂ©rentes alliance composant le monde d'aujourdhui et intĂ©gra la BCCN et donc la triforce. Quel fut ma surprise en sentant, alors que je survolais la planĂšte mĂšre de l'alliance la prĂ©sence d'une aura Protoss que je reconnus comme celle du seigneur Valheru. Ainsi je trouva opportun de me prĂ©senter a lui et a tous ceux prĂ©sent ici mĂȘme dans cette se termine mon rĂ©cit Seigneurs j'espĂšre qu'il vous a plus car je vous ai comptĂ© l'histoire de ma vie. Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Ven 9 FĂ©v - 2304 Et bien Valheru je ne pensais pas que mon arrivĂ© te clouerais la bouche d'une telle maniĂšre...La voix du Templier avait rĂ©sonnĂ© parmis l'assemblĂ©e et bien que ne l'entendant pas tout le monde sentait sa prĂ©sence et sentait ses paroles a l'interieur meme de son esprit Pipo Ze Poulp [ IndigesteNombre de messages 485Localisation Paris, son paillasonDate d'inscription 11/05/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 9 FĂ©v - 2330 L'apres midi Ă©tait froid et sec dans la rĂ©gion autour de la rĂ©sidence hivernale de Pipo Ze Poulp. Un vent sec s'etait levĂ©. Un temps superbe, serein, tres rare sur cette planete, d'ordinaire si moite. Un temps propice au receuillement et a la reflexion au sein d'une nature au maitre Ă©tait lĂ , sur la terasse comtemplant le paysage, le lac et les cimes de l'autre maitre ne pensait a rien. Oh, rarement un exploit...Un messager brisa le charme de l'instant "Maitre, maitre". Il s'avanca, fronça un sourcil, agita la main devant les yeux du maitre, haussa les Ă©paules, sorti son mouchoir pour essuyer la bave aux commissures des levres et reparti. L'annonce attendrai...Ce n'est qu'avec le soleil couchant que Pipo sorti de son nĂ©ant spirituel. uniquement possible grace a l'ingestion de bonbons roses, disponibles sur ordonance; Infirmerie La Meule d'Or, derriere le CirqueLes rayons Ă©clarait d'une lumiĂšre rouge la scĂšne, comme un augure des temps qui s'annoncaient... Oui ?- Une annonce Annoncez, annoncez... La version courte, s'il vous Les Lions dĂ©clarent la guerre Ă la FAIM, Juste Ă l'heure de l'avant-souper ? C'est inconvenant... D'autres nouvelles ?- Les LCDO et leur wing se tiennent aux cotĂ©s des Non, je voulais dire d'autres nouvelles de cette importance ?- Le Seigneur Zovirax est malade et ne pourra ne joindre comme prĂ©vu au Terribles nouvelles en vĂ©ritĂ© ! Souhaitez lui un prompt rĂ©tablissement... Et finissez la lettre en lui souhaitant de trouver l'inspiration, cela le touchera. Vous pouvez messager ne bouga Quoi encore ?- Ben, chef, qu'est ce qu'on fait ?- Un repas Pardon ?- Qu'est ce qu'on fait, un repas frugal, il faut donner l'exemple en ces temps se mit en communication avec le deuxieme personnage de l' Chef. Ce soir, Une endive, du roti, des lĂ©gumes. Oui, "famĂ©lique". Non, je n'en mourrai pas. Oui, un dessert tout de meme, je fais pas la greve de la faim non repas achevĂ©, il Ă©tait donc l'heure du cafĂ©. Personne ne s'avisa de dĂ©ranger le maitre des lieux pendant qu'il attendait que son cafĂ© soit "refroidu". Pour patienter, Pipo brancha les holo-infos. Il tomba en plein reportage. Citation "...ommes en direct de la salle des fetes du sĂ©ant HRP, je viens de le voir, ce lapsus est tellement criant de sincĂ©ritĂ© que j'ai dĂ©cidĂ© de le conserver tel quel. Maintenant, vous savez tous ce que je fais avec le SĂ©nat Universel, je m'assoie dessus ! Universel pour la grande remise des prix des personnages du mois. Et tout de suite, la cĂ©rĂ©monie.*clap clap clap* - Bravo ! - *clap clap clap*A vous Mister S, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de vous attribuer la mĂ©daille du dĂ©shonneur de Pangloss; Bombez le torse et puissez vous la porter fierement en toutes outre, cette decoration donne droit a une tournĂ©e gratuite chez Barney's clap clap* - Bravo ! - *clap clap clap*A vous Ange, par l'attitude exemplaire dont vous avez fait preuve et par les vertus qui sont accordĂ©es Ă la *Dynastie Bourbonno-BĂąfrolingienne* par St Jack Daniels et Ste Marie Brizzard, nous vous dessernons la mĂ©daille de la bravoure, dite de LĂ©onidas le plus, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un accĂšs privilĂ©giĂ© au Saint des Saint sur presentation d'une piece d'identitĂ©, et sous reserve que vous soyez majeur, Maitresse SĂ©golange sera peut etre disposĂ©e a vous donner des cours de maintien, de savoir vivre et d' HRP -C'est absolument pas des conneries, ce ministĂšre existe bel et bien les cours ou l'on apprends Ă louer l'amour sous les coups de fouets de la Douce SĂ©golange sont une faveur dont seuls jouissent tous les sens du terme les plus grands du royaume. "Oh! Oui! Le coussin, encore"Mais attention, seuls les grands du royaume ayant Ă©tĂ© soit tres sage, soit de vilains garçons peuvent y RP -*clap clap clap* - Bravo ! Oh oui, bravo ! - *clap clap clap*Messieurs, vous etes tous les deux dĂ©corĂ©s des plus hautes distinctions du Saint Empire Boulimik, puisse ces dĂ©corations orner vos signatures respectives.*clap clap clap* - Bravo ! Hip, hip, hip, HOURRA ! - *clap clap clap*Et maintenant messieurs, veuillez posez pour la postĂ©ritĂ© devant l'appareil de Rackhom, notre fouille-merde en bas de soie.*clap clap clap* - Oooh, ne me touchez pas. Je risquerai d'attraper quelque chooose. - *clap clap clap* Le Poulpe changea de chaine... Oh! La deuxieme partie du reportage sur le Royaume de GĂ©gu; la soirĂ©e promettait d'etre interessante. C'Ă©tait sans compter sur l'insistance du messager, qui choisit ce moment pour revenir Ă la charge "Chef, qu'est ce qu'on fait ?".- Encore lĂ toi ?- J'attends vos Faites moi porter un citron, du cafĂ© moulu, une cuillĂšre et un Mais...- Toujours lĂ ? J'ai une montagne de se dirigea vers la bibliotheque pour en sortir un livre, "L'art de la guerre, des origines Ă nos jours". Notre pauvre messager s'exĂ©cuta, visiblement soliloquait dĂ©sormais "C'est vrai, tout de meme !... Il faut etre seul pour Ă©tudier des matiĂšres comme celle-ci... Au travail !"Il sorti une bouteille de Vladinskaya du livre, ainsi qu'un verre Ă soirĂ©e allait etre studieuse... Professionel, il quĂ©manda un rapport classĂ© confidentiel pour connaitre toutes les positions des domaines Lions et LCDO. "J'ai plein de nouveaux amis..." et il s'enfila un nouveau un homme changĂ© au matin. En fait, plutot qu'un homme, c'Ă©tait dĂ©sormais un dĂ©chet. Et c'est son intendant qui dĂ©couvrit le drame. Il avait les yeux dans le vague, rougis et gonflĂ©. Sur le bureau tronait les reliefs de ses excĂšs des cadavres de vodka, de Jack Daniel's et de DespĂ© un coup whisky, un coup despĂ©... meurtrier ! [HRP] Langue de Pute "J'ai des tĂ©moins!" Il jete un coup d'oeil par dessus son Ă©paule, se leche la levre et poursuis "Je cite..." [RP], il y avait Ă©galement un plein cendrier d'amĂ©ricaines, des reliques d'un passĂ© rĂ©volu...- Euh... Maitre, vous pleurez ?- Oui, je pleure sur l'homme que j'ai Ă©tĂ©... et sur celui que je risque de devenir...- Maitre, que faisons nous ? Vous seul pouvez decider...- On ne fait rien !- Pardon ?- On ne change pas nos habitudes. Je reste Ă la barre...L'intendant s'inclina et dĂ©clara "Une dĂ©cision courageuse, si vous me permettez." Il s' Une dĂ©cision Ă la con, oui !Et il Ă©clata d'un rire jaune. Si ces administrĂ©s savaient qu'il avait dĂ©cidĂ© ça aux dĂ©s...-Bien voila, je ne mets pas en MV. Et oui, je l'ai vraiment jouĂ© aux dĂ©s. Et j'espere avoir fait rire et voyager mes je profite de la tribune que m'offre cette guerre pour passer quelques messages personnels. on se console comme on peut... Ange tout d'abord, car il tient un des premiers roles dans tout Ange, j'ai la pretention de penser que tu me connais AĂŻe, mes chevilles !. Moi je ne te connais pas, sauf par ce que tu renvois de une chose Ă te demander, et je te le demande sincĂšrement...A la nous avons des ambassades je voudrais que tu postes ta dĂ©claration de guerre dedans. Je ne te demande pas un RP, juste une petite attention. C'est important pour une derniere chose a rajouter... Merci d'avoir fait un effort sur l'orthographe de - j'y suis meme, je ne le fait pas. C'est mal, je suis un mĂ©chant garçon mais ca me donne le droit d'aller au coin. J'arrive Maitresse Stouff ou Paradigme maintenantT'excuse pas; je sais que ton changement d'ally Ă©tait prĂ©vu depuis que tu as franchir le million de points. Et je sais en l'honneur de qui tu agis. Crevette tu verras, ca ira mieux apres. A nos alliĂ©sLa menace psychologique que fait peser Ange a fonctionnĂ©. La preuve, j'ai du en menacer certains de nos alliĂ©s de leur dĂ©clarer la guerre et de les mipper pour qu'ils se tiennent Ă l'Ă©cart. Ce qui par consĂ©quent, en aurai fait, de fait, les alliĂ©s des Lions... tordu ? oui...C'est Ă la fois la tete et le coeur qui parle quand je dis que je ne veux pas que vous soyez entrainĂ© dans cet absurditĂ©...Je comprends les autres qui voudront se mettre en MV lorsqu'ils dĂ©couvriront la situation; et meme, je les y encouragent. A mes compagnons de lutteJ'ai adressĂ© Ă quelqu'uns d'entre vous des messages, par divers me snobez pas. Le vent est froid et sec dans les parages... Au reste des posteursJ'ai une question qui me brule, elle s'adresse a tout le monde sur ce supportez vous, comment faites vous, pour rĂ©ussir Ă flooder autant sur un forum qui raaaaaaaaaaaame ?C'est vrai, c'est une Ă©preuve de force. Je brosse le sa machine, l'homme guette, il guette le moindre signe que lui renvoie les lumiĂšres de son ecran... il attend, anxieux... et soudain, un signe !Oh !...L'homme vĂ©rifie l'adresse qu'il a rentrĂ©. pourquoi donc tombe t'il sur les pages blanches ? KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Lun 12 FĂ©v - 1843 L'immense salle de rĂ©ception d'Aiur Ă©tait comble, elle reflĂ©tait bien la puissance passĂ©e et, tous les invitĂ©s l'espĂ©raient, la puissance future de l'alliance. Elle rĂ©sonnait du discours puissant du maĂźtre de l'alliance. Vange, maĂźtre des gardiens d'Aiur Ă©tait en train d'annoncer qu'il allait partir Ă travers la galaxie afin de dĂ©couvrir ce que les autres peuples auraient Ă lui apprendre pour rendre sa puissance Ă l'alliance. En face de lui, devant le luxueux pupitre, la salle Ă©tait divisĂ©e en 3 partie Ă©gales Ă sa gauche, la dĂ©lĂ©gation des BCCN, Ă sa droite celle de la FAIM et en face de lui, les membres de la Lgda. La conclusion de son discours fut simple est claire "⊠En dĂ©finitive, mes chers alliĂ©s et amis, je vous demande qui serait capable Ă vos yeux d'assurer la RĂ©gence de notre alliance, en attendant mon retour? J'ais dĂ©jĂ reçu la proposition de Krichnouk qui se propose d'assumer cette lourde responsabilitĂ©, ainsi que celle d'animer notre lieu de discussions et de retrouvailles. Je vous demande de debattre de sa avant de passer au vote."Un leger murmure suivit ses paroles, et un bras se leva, au sein des membres de la Lgda "MaĂźtre, ne trouvez vous pas que ce Krichnouk est bien inexpĂ©rimentĂ© pour soutenir de telles responsabilitĂ©s?" Des chuchotements approbateurs circulaient parmi les rangs⊠"Je demande la parole" Edi, membre de la dĂ©lĂ©gation des BCCN avait une idĂ©e. "Je vous en prie, faites" Edi rajusta son micro et les traducteurs instantanĂ©s se mirent en route " Je suis d'accord avec le fait que Krichnouk soit trop jeune pour assumer seul de telles charges, aussi je propose qu'il prenne en charge la RĂ©gence, mais de laisser la gestion du palais Ă Valheru " Cette proposition parut plaire Ă l'assemblĂ©e, qui ne manifesta aucune objection quand aux termes du vote."TrĂšs bien, les termes du vote sont acceptĂ©s, ils ne vous reste plus qu'Ă voter" ABIGORBavardNombre de messages 155Date d'inscription 08/02/2007Sujet Re Aiur. RP Lun 12 FĂ©v - 2201 En l'an de grĂące 2100, au large la planete Terre apres des dizaines de tentatives, l'imble Seigneur, digne dĂ©cendants des dĂ©mons supĂ©rieur des dynasties fondĂ© depuis les temps nouveau ABIGOR rĂ©ssucita ; sortit de son monde ancestrale et bien dĂ©cidĂ© Ă reprendre ça place. Celle qui lui fu attribuĂ© pendant longtemps celle de Commandant des LX LĂ©gions InfernalesApres un dur reveil le Seigneur se leva et rejoind la fenĂȘtre du vaisseau mĂšre qui vole pour des "Mais quel est cette magie...que faisont nous dans le ciel et oĂč est mon fier destrier noir?"Officier "MajestĂ©, vous avez dormis bien des siecles, les guerres ont Ă©voluĂ©s et nos LĂ©gions d'Infanteries sont devenu obsolĂ©te ; ne faisant pas le poids Ă terre contre ces machines, nous nous sommes adaptĂ© en attendant votre retour. "Abigor "Sage decision Officier. De quel corps venez vous ?"Officier "Centurion de la Premiere Legion Infernale" Abigor "bien vous serez dĂ©sormais mon conseillĂ©"Officier "c'est un trop grand honneur MajestĂ©. je ne peux accepter "Abigor, frappant le pont supĂ©rieur du Vaisseau Amiral avec son sceptre fis trembler tout le Vaisseau Abigor "oseriez vous dĂ©sobĂ©ir ce n'est pas parce que je ne suis plus tout Ă fait au faite que je suis moins cruel" Officier " A vos ordres MajestĂ©. Mais vous aurez tout le loisir d'apprendre quand nous serons arrivĂ©e Ă Ilfeheim "Abigor "me reconduiriez vous Ă mon ancien fief ? "Officier "Exactement MajestĂ© depuis le temps que la populations attend ça. "Abigor "ce ne sont que des simples mortel enfin je verais de quoi ils sont capable. "Durant de longues journĂ©e l'Officier apprit tout sa science des combats Ă sa MajestĂ©. Quand aux bout de 2 Semaines la Flotte arriva Ă destination sur cette terre qui Ă©tait sombre d'apparance mais dont le sol est encor plus noir que le charbon et les rivieres ne sont que torrent de "hum ça sent bon je suis enfin de retour chez moi. Soldats quittĂ© vos vaisseaux en avant marche. Que Les Gardes d'Ilfeheim garde ma flotte."L'armĂ©e des 360000 Hommes se dirigea vers la grande porte qui Ă©tait la seul entrĂ© possible pour acceder Ă cette magnifique ville. La porte Ă©tait bordĂ© d'or ornĂ©e du sceau d'Abigor que seul lui pouvait "Messieurs nous rentrons enfin chez nous " Abigor prit son sceptre l'insera dans la serrure et la gigantesque porte s'ouvrit et un cheval arriva au "Ecarlate te voilĂ mon brave" Le Seigneur grimpa sur sa monture et pris la tete de l'armĂ©e et dit "LĂ©gionnaires en avant retournons chez nous."Les LĂ©gionnaires se mirent machinalement en marche certes leurs Ă©quiment avait Ă©voluĂ© mais leurs discipline Ă©tait Corps remonta l'allĂ© principal sans croisĂ© aucune Ăąmes vivante du moins...Officier "c'est tres etrange nous avions prĂ©venue de notre arrivĂ©e il y a dĂ©jĂ 2semaines" Abigor "Soldat serrez les rangs "Quand surgit l'Administrateur de la ville LĂ©gat et sa garnison de 1000000 Hommes en " Que venez vous faire ici vil DĂ©mons, nous n'accepterons aucun ordre d'un chef inexistant dĂ©sormais Ilfeheim est mienne et ceux depuis des gĂ©nĂ©rations. De plus nous sommes 3 fois plus nombreux et mieux armĂ©e que vous"Abigor eclatant de rire "3 fois plus nombreux. Vous allez me rendre sur le champs mes terres et mon fief avant que je ne m'enerve et vous en profiterez pour dire Ă votre Millions d'hommes de dĂ©poser les armes avant qu'il ne comprenent rien Ă ce qu'ils meurent betement."LĂ©gat "Soldats n'obĂ©issez pas et souvenez vous de notre derniere bataille..." Les Soldats vinrent se placer derrieres le LĂ©gat et mirent fusils Ă l'Ă©paules. Abigor "Vous voulez une bataille je vous la livrerais venez donc Ă l'exterieur de ma CitĂ© misĂ©rables mortels" LĂ©gat "Cela me va"Les armĂ©es sortirent et se mirent en LĂ©gionnaires armĂ©es de leurs simple glaive et bouclier se mirent en quinquonce autour des batteries de gauss le mĂȘme temps l'armĂ©e du LĂ©gat avait doublĂ© c'Ă©tait dĂ©sormais 2 Millions de soldats armĂ©es de Fusil laser Ă baĂŻonnette et de nombreuse batteries d'artilleries gauss ainsi qu'une division blindĂ© plasma. Les LĂ©gionnaires se diviserent en LX LĂ©gions et aux cris de "Combattont pour notre Terre" avancerent. XXXLĂ©gions se ruhĂ©rent, plus rapide que le vent plus agile que les ombres sur l'armĂ©e ennemies. Le LĂ©gat ordonna de tirer Ă Gauss firent feu sur les XXX LĂ©gions et aucun lĂ©gionnaire tomba l'ennemi n'Ă©tait plus qu'Ă 20 pas quand un pluie de laser s'abattu sur les braves qui Ă couvert derriere leur bouclier avancerent plus lentement mais avancerent toujours. DĂ©gainant leurs glaives dont la note si stridente fit frĂ©mir toutes les armĂ©es. Il ne restait plus que 10 pas...5 pas quand le LĂ©gat donna l'ordre de sonner la charge. Les LĂ©gionnaires d'eurent aucune hĂ©sitations et bondirent dans les lignes ennemis. Le combat faisait rage quand les X LĂ©gions s'engagĂšrent dans les Vaisseaux et eurent pour objectif prendre le controle de la flotte ennemie, qui commença Ă se faire voir Ă l'horizon. Le LĂ©gat voyant son infanterie se faire tailler en piece par les glaives des LĂ©gionnaires qui Ă©taient dĂ©sormais couvert de sang. Le son de la corne se fit entendre Ă des Kilometres, les Fidels du LĂ©gat se rempliĂšrent dans la ville et les BlindĂ©s essayĂšrent mais peine perdu II LĂ©gions sauterent sur les VĂ©hicules massacrerent les content de lui hurla "la Bataille n'est pas fini suiver moi !" Il prit son sceptre et son Epee dĂ©mesurĂ© qu'il maniait avec ce temps le LĂ©gat faisait l'Ă©tat des pertes....sur les 2 Millions d'hommes dĂ©ployĂ©s ils avaient 1 Millions 50000 morts 300000 BlĂ©ssĂ©s plus ou moins grave. Legat " Combattons nous finirons par vaincre !"Les Survivants "c'est impossible ils ne sont pas humains! " Un Cavaliers suivie de la Premiere LĂ©gion arriva sur la place "Tuer le Cavalier"Abigor "tuer les tous sauf le LĂ©gat"Les LĂ©gionnaires entreprirent leur massacre...les corps des fidels Ă©taient disloquĂ©, dĂ©chirĂ© par les lames des tĂȘtes roulĂšrent loin des corps ; la place Ă©tait rouge. Abigor poursuivi le LĂ©gat jusque dans les ruels les plus Ă©troites et se rua sur lui et le fendit de part en part le LĂ©gat eut juste le temps d'hurler avant de s'effondrĂ© en 2 morceaux. La Flotte d'Ilfeheim se rendit et les derniers Fidels dĂ©poserent les armes avant d'ĂȘtre dĂ©capitĂ© sans aucune pitiĂ©. Les Habitants rĂ©apparurent et le soir mĂȘme un grand banquet fut donnĂ© au coeur du fief pour fĂȘter le retour d' foule l'aclama et Abigor redevint le grand Seigneur tout puissant qu'il Ă©tait et dĂ©cidĂ© Ă reprendre sa place celle de DĂ©mon j'espere que vous vous etes bien amusĂ© Ă lire Master of puppetsBavardNombre de messages 213Age 35Localisation Sur une autre sphĂšre qu'on apelle la LuneDate d'inscription 21/01/2007Sujet Re Aiur. RP Mar 13 FĂ©v - 902 Mes Amis!!!La voie du seigneur Templier avait puissament rĂ©sonnĂ© assommant les plus atteint par l'alcool et attirant l'attention des plus sobresJe vous annonce que j'ai dĂ©cidĂ© de quitter mes frĂšres BCCN et de me rattacher a la LgDa en effet en raison des difficultĂ©s rencontrĂ©s en ce moment par cette alliance j'ai dĂ©cidĂ© de leur prĂ©ter mes mines afin de leur permettre un prompt rĂ©tablissement. Cela ne changera pas grand chose Ă©tant toujours membre de la Triforce. Mon chemin est celui qui permettra a notre Alliance de devenir la plus puissante possible. Que la Terre tremble car la LgDa a un nouveau Gardien et est en phaze de devenir une des Alliances les plus redoutĂ© de l'univers!!!Seigneur Krishnouk je plege allĂ©giance a votre empires et jure de dĂ©fendre son intĂ©gritĂ© quoi qu'il en. Par ce serment je me mets sous vos ordres et vous jure allĂ©geance. Que mon Ă©pĂ©e foudroie mon adversaire au nom de la LgDa a qui j'ai dĂ©sormais jurĂ© fidĂ©litĂ©! KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Mar 13 FĂ©v - 2035 Le Comte Krichnouk Ă©tait assis dans la petite salle juste Ă cĂŽtĂ© de la grande salle. Il Ă©tait en effet de coutume sur Aiur qu'un prĂ©tendantĂ un vote quel qu'il soit ne soit pas prĂ©sent dans la salle. Il consulta samontre 04H27, les tractations et les dĂ©bats traĂźnaient, ce qui n'Ă©tait pasbon signe. Nerveux, il se leva et fit les 100 pas dans la petite piĂšce quicontrastait singuliĂšrement avec le faste de la salle de cĂ©rĂ©monie. Troisminutes plus tard, un huissier entra "Monsieur le Comte, le vote estterminĂ© et l'AssemblĂ©e souhaite que vous en preniez connaissance."Anxieux, Krichnouk s'avança Ă la suite de l'huissier. Il savait ce qu'il avaitĂ faire, aussi rejoignit il directement Vange sur l'estrade. " Krichnouk,la Triforce constituĂ©e en AssemblĂ©e a dĂ©cidĂ©e de vous confier la RĂ©genced'Aiur. Puissiez vous exceller dans cette tĂąche." Le rĂ©sultat s'affichaalors sur l'Ă©cran de la salle. Il Ă©tait sans appel, il avait gagnĂ© Ă 947 voiscontre 53"Vous allez maintenant prĂȘter serment." Vange sortit del'ordinateur un vieux discours rĂ©digĂ© jadis lors de la passation de pouvoir deLagune Ă Hamstel qui alla s'inscrire sur l'Ă©cran gĂ©ant. "Krichnouk, comptede Cadia, jurez vous de maintenir dans cette alliance toutes les grandeorientations dĂ©cidĂ©es par son fondateur, telle que la dĂ©mocratie? Jurez vousfidĂ©litĂ© et loyautĂ© envers votre alliance? Jurez vous enfin de tout faire pourmaintenir les bonnes relations qui existent au sein de la Triforce?" LeComte s'avança, rĂ©gla son micro et commença son discours. Il l'avait longuementprĂ©parĂ©, mais il y croyait. "Je le jure sur la Terre d'Aiur, je jure fidĂ©litéà l'alliance et Ă ses principes, je jures que je maintiendrais les relations dela Triforce ! Cela, je le jure sur Aiur, mais devant cette assemblĂ©e, je jurede faire tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre sa puissance passĂ© etlĂ©gitime Ă notre alliance, et je remercie solennellement tous les membres de laTriforce qui ont dĂ©jĂ opĂ©rĂ©s avec moi pour Ă©viter la disparition pure et simplede l'alliance ! Je jure de tout faire pour que ma RĂ©gence ; car il s'agit bien lĂ d'une RĂ©gence,rappelons le, le MaĂźtre des Gardiens est toujours le Seigneur Vange ; soit lecommencement d'un Ăąge d'or pour nous ! Je vous remercie."Un tonnerre d'applaudissement vint ponctuer son discours,Krichnouk sentit monter en lui l'ivresse de l'ovation qui accueillit sondiscours. Les pouvoirs qui lui ont Ă©tĂ©s confĂ©rĂ©s Ă©taient trĂšs importants, maisil mesurait Ă prĂ©sent la quantitĂ© de travail nĂ©cessaire Ă la satisfaction deces promesses Ă©lĂ©ctorales. ValheruModĂ©rateur bavard et Seigneur DragonNombre de messages 1531Age 32Localisation Bah, sur le Forum bien sĂ»r !Date d'inscription 23/04/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 16 FĂ©v - 1744 Je ne fut pas tous le temps nommĂ© Valheru et je ne fut pas non plus Seigneur Dragon dĂšs ma naissance. Je vais donc vous raconter comment je suis devenu celui que je suis. A ma naissance, je m'appelait Pug. Je naquit dans une ferme perdue appartenant Ă la ville de Krondor. Pas trĂšs riche, mes parents dĂ©mĂ©nagĂšrent et allĂšrent habiter dans Krondor mĂȘme. Je ne puis allĂ© Ă l'Ă©cole car l'argent que mon pĂšre rĂ©ussissait Ă gagner nous servait Ă payer les taxes et le peu de nourriture qu'on pouvait. A l'age de 15 ans, alors que je me promenait je vit un autre enfant de mon age poursuivit par une meute de villageois en colĂšre, je me mit dans une petite ruelle invisible de la rue et attendit quelque instant, quand le poursuivit passa je l'attrapa et l'attira vers moi et ensuite derriĂšre une pile de tonneau. Quelques secondes plus tard, la meute de villageois passa. Le garçon, surprit, me dit avant de filer _La Guilde des Voleurs t'es reconnaissant dĂ©sormais. Quand tu voudras nous rejoindre, viens dans les Bas Fonds de Krondor et met un brassard noir Ă ton bras. Quelqu'un t'ammĂšnera Ă nous. Je ne put mĂȘme pas rĂ©pondre, il partit Ă toute allure sur le mĂȘme chemin qu'avait pris les villageois et prendre une ruelle semblable Ă la mienne quelques maisons plus loin. AprĂšs avoir rĂ©flĂ©chis pendant quelques jours, je me rendis dans les Bas Fonds munit de mon brassard noir autour de mon bras. Je marchait dans les ruelles du Bas Fonds depuis plus heure et je n'avait rencontrĂ© personne, pas mĂȘme un clochard, il avait peur de cet endrois et moi aussi je ne me sentait pas trĂšs rassurĂ©. J'entendit un bruit derriĂšre moi, je me retournat prĂ©cipitament, mais rien, pas un rat. Je n'eu pas le temps de me retournĂ© Ă nouveau quand un tonneau me tombat dessus et m'emprisonnat, le tonneau se retourna et je me trouva tĂȘte en bas dans ce maudit tonneau. On mit le couvercle sur le tonneau et je me retrouva dans le noir. Le tonneau tourna plusieurs fois sur lui mĂȘme, et se dirigat dans tellement de direction pendant tellement longtemps que je ne su mĂȘme plus oĂč je me trouvait. Je commençait Ă avoir des courbatures partout et des bleus par dizaine quand le tonneau s'arrĂȘta. Enfin. On m'ouvra le tonneau. Je sortit pĂ©niblement, cligna des yeux pour m'habituĂ© Ă le lumiĂšre et distinguat devant moi le mĂȘme voleur qu'il y a quelques jours. Il souriait et me tendit un verre d'eau. Je le but pĂ©niblement et il m'emmena Ă son chef. J'arriva dans une petite salle, peu Ă©clairĂ©e avec pour seul mobilier une table, deux chaise et une bougie sur la table. Une personne Ă©tait dĂ©jĂ assise sur une des chaise. Je ne pouvait voir son visage car il Ă©tait cachĂ© par une capuche noir et la bougie n'Ă©clairait pas assez pour que j'en distingue les traits. Le voleur m'indiqua l'autre chaise de l'autre cĂŽtĂ© de la table et s'en alla. Je m'installa sur la chaise libre et le chef des voleurs commença Ă parler _Il y a quelques jours tu as sauvĂ© mon fils de cette bande de villageois et je t'en suis sincĂšrement reconnaissant. Pour te remercier, je te propose de te joindre Ă nous dans la Guilde des Voleurs. Nous t'apprendrons toutes les moyens de voler, toutes les ficelles du mĂ©tiers. Nous avons enquĂȘtĂ© sur vous entre le moment oĂč vous avez sauvĂ© mon fils et maintenant. Nous avons dĂ©couvert que votre famille avait des problĂšmes d'argent, vous croulez sous les dettes. Nous vous proposons de remboursez toutes vos dettes. Qu'en dites-vous ? Je mis peu de temps Ă rĂ©flĂ©chir, les problĂšmes d'argent de mes parents commençait vraiment Ă ĂȘtre important. J'accepta et on commença Ă m'initier dĂšs aujourd'hui. Je rentras chez moi, heureux, j'allais dire la nouvelle Ă mes parents quand ma mĂšre se tourna vers moi en pleurant de joie _Ton pĂšre a rĂ©ussi Ă t'inscrire dans la Guilde des Guerriers et quand je suis allĂ© Ă la banque, tous nos problĂšmes d'argent avait disparu, ça doit ĂȘtre eux ! Es-tu content ? Je ne savais pas quoi dire, j'Ă©tais heureux et en mĂȘme temps je me posait plein de question, je fit un sourrire, enlaçat ma mĂšre, remerçiat mon pĂšre et alla dans ma chambre.*Qu'allait-je faire ? Je n'allait pas dire Ă ma mĂšre que c'est la Guilde des Voleurs qui a remboursĂ© nos dettes, ni que j'en faisait partie. Elle Ă©tait si ravie. En plus la Guilde des Guerriers est l'ennemi jurĂ© de la Guilde des Voleurs. J'ai vraiment la poisse. Va falloir que je jongle entre les deux Guildes.* On Ă©tait en fin d'aprĂšs midi et je m'assoupis dĂ©jĂ sur mon lit. Je rĂȘvas. J'Ă©tais un magicien et j'envoyais des sorts, je m'amusait Ă soulever des objets par la pensĂ©e. Quand soudain j'entendit un !!!! Je me rĂ©veillat en sursaut en entendant la voix de ma mĂšre. J'ouvrit les yeux et je vit ma table de nuit, ma bougie et mon Ă©pĂ©e en bois qui planait dans la piĂšce. Je secoua ma tĂȘte pour reprendre mes esprits et les objets retombĂšrent sur le sol. Ma mĂšre, choquĂ©, laissa tombĂ© le petit plateau repas qu'elle m'avait apportĂ© et s'en alla dans la cuisine. Elle me prĂ©para Ă manger, il Ă©tait dĂ©jĂ tard le soir et eux avait dĂ©jĂ soupĂ©. On se coucha tous trĂšs tĂŽt, sans un bruit, personne ne parla. Le lendemain matin, ma mĂšre Ă©tait dĂ©jĂ partit, surement au marchĂ© et mon pĂšre Ă©tait partit travailler. Je me rendit Ă la Guilde des Guerriers et m'entraina toute la journĂ©e. Le soir, je rentra Ă la maison fier de moi, on m'avait donnĂ© une Ă©pĂ©e et une piĂšce de bronze pour ma premiĂšre journĂ©e. Quand j'arriva Ă la maison, ma mĂ©re Ă©tait assise sur une chaise Ă cĂŽtĂ© de la table, un gros livre avec des symboles bizares. Je mis l'Ă©pĂ©e et la piĂšce sur la table avec un sourrire et m'assis en face d'elle sur l'autre chaise. AprĂšs quelques minutes de silences, elle commençat Ă parler _Ce que tu as fait hier soir pendant ton sommeil m'as surpris. Je suis allĂ© voir la Guilde des Mages pour leur en parler. Ils m'ont dit que ce phĂ©nomĂšne Ă©tait dĂ©jĂ arrivĂ© qu'une seule fois Ă un non initiĂ© Ă la magie. L'autre garçon s'appelait Peter. Au mĂȘme Ăąge que toi il fit la mĂȘme chose que toi pendant son sommeil. Ses parents l'inscrivire Ă la Guilde des Mages et il Ă©tait dĂ©jĂ membre de la Guilde des Guerriers grĂące Ă son pĂšre et de la Guilde des Voleurs oĂč il avait rĂ©ussi Ă rentrer seul. Tu ne le connais pas sous le nom de Peter mais je crois que celui-ci te marqueras plus. ?_Oui, Murmandamus, le magicien noir, celui qui combat le royaume depuis plus d'un siĂšcle et qui est toujours en suivre ....._________________Valheru, le Seigneur DragonJe crois en un seul Dieu Dionysos Dieu de l'alcool et de la fĂȘte ! Et je me bats contre son ennemi Poseidon Dieu de l'eau.DerniĂšre Ă©dition par le Dim 11 Mar - 2115, Ă©ditĂ© 1 fois KrichnoukRĂ©gent d'AiurNombre de messages 490Age 34Localisation 95Date d'inscription 26/10/2006Sujet Re Aiur. RP Ven 16 FĂ©v - 1934 Le templier s'Ă©tait avancĂ© vers Krichnouk pour lui preter allĂ©gence"Rellevez vous Seigneur, pas de soumision d'aucune sorte ici"Le Templier se releva, il s'avera qu'il Ă©tait bien plus grand que Krichnouk, qui faisait deja pourtant un taille respectable"Ici, ce n'est pas Ă moi qu'il faut preter serment, mais Ă la Terre d'Aiur, benis soit Elle. Je ne suis que le RĂ©gent de cette alliance, nĂ©anmoins, les pouvoirs qui incombent Ă cette tĂąche m'autorisent, et mĂȘme me donne le devoir, d'accepter parmis nous un membre aussi puissant que vous. Je vous remercie de votre aide, seigneur." bdmArrivantNombre de messages 17Date d'inscription 20/02/2007Sujet Re Aiur. RP Ven 23 FĂ©v - 232 -"10222...10223...10124...10125"La route Ă©tait bel est bien aussi longue que dans ses souvenirs les plus fous. Le seigneur bdm se retranchait chaque annĂ©e dans les colines d'Alandai. C'Ă©tait pour lui une façon de s'Ă©vader loin de tous les soucis des champs de bataille. C'est donc dans cette optique qu'il traversait champs et bois pour rejoindre sa maison natale; au pied des colines sauvages. Son enfance avait mĂȘlĂ© la nature et la solitude, ce qui expliquait facilement l'Ă©trange caractĂšre du personnage. Un lĂ©ger filet d'air lui carressait le visage; il Ă©tait si lĂ©ger qu'un papillon ne s'y serait pas risquĂ©, de peur de perturber l'harmonie du Enfin..."Il y Ă©tait. Rien n'avait changĂ© depuis un an, si ce n'est le lierre qui montait Ă prĂ©sent jusqu'Ă la toiture du les horizons, le seigneur bdm prit le temps d'inspirer une large bouffĂ©e de l'air pur qui l'entourait. Il s'avança vers l'abris qui servait autrefois d'enclos aux chevaux. La paille jonchait encore un sol souillĂ© par les sabots. -"Aah, il est loin ce temps oĂč l'on se baladait encore sur ces braves bĂȘtes".Il se figea lĂ quelques secondes, quelques minutes mĂȘme, submergĂ© par la nostalgie. Il enjamba la barriĂšre qui lui barrait la route, et alla s'affaler sur le banc en bois que son pĂšre avait sculptĂ© spĂ©cialement pour lui. Il resta lĂ assis lĂ toute la avait regardĂ© le soleil se noyer derriĂšre les montagnes depuis l'aube, et Ă prĂ©sent la nuit tombait. La mer d'herbe oscillait, et s'agitait au grĂšs du vent en prenant la couleur de l'argent. Ce paysage aux environs de la frontiĂšre entre le rĂȘve et l'inconscient ne pouvait pas ĂȘtre unique, il en Ă©tait persuadĂ©. Un endroit onirique comme celui-ci devait exister alors que, dans une lueur Ă©blouissante, apparut ce qui paraissait ĂȘtre un hologramme. La lueur ne semblait pas vouloir s'appaiser, et le seigneur bdm dĂ» se rĂ©soudre Ă tourner la tĂȘte, rendant ainsi impossible l'identification du FAN [...]". La voix raisonnait dans sa aura de mystĂšre planait autour de ce curieux personnageSans qu'ils n'aient eu besoin de bouger les lĂšvres, les deux interlocuteurs purent dialoguer. AprĂšs quelques minutes de silence, la lueur s' Je n'en ai jamais entendu parler... AprĂšs tout, une invitation ne se refuse pas. Si les gens sont aussi accueillants que le prĂ©tend ce Nettoyeur des Mondes, il n'y a pas de souci Ă se s'ils avaient de beaux paysages vierges comme ici?"[HRP]VoilĂ , j'vous avez promis un p'tit RP. Chose dĂ»e, chose faite. J'ai dĂ» bacler la fin, c'est assez flagrant d'ailleurs. Mais je prendrai plus de temps une prochaine aurez reconnu lĂ la chĂšre invitation de Rincevent [/HRP] Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Aiur. RP Aiur. RP Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumlGdA Taverne et MarchĂ© TaverneSauter vers
Vousautres, civilisations, savez maintenant que vous ĂȘtes mortelles - De la contre-utopie de Eric Essono Tsimi - Collection Ătudes de littĂ©rature des XXe - Livraison gratuite Ă 0,01⏠dĂšs 35⏠d'achat - Librairie Decitre votre prochain livre est lĂ
Le philosophe Jean-Luc Nancy est dĂ©cĂ©dĂ©, Ă 81 ans. Câest Ă©videmment une Ă©poque qui tourne sa page, sous le soleil de Strasbourg oĂč Derrida Ă©galement aimait Ă baigner lâatmosphĂšre de sa prĂ©sence », a rĂ©agi le philosophe et ami Jean-Clet Martin, via Facebook. Il y avait chez Jean-Luc Nancy un sens profond des relations. »Le philosophe a publiĂ© plus dâune centaine dâouvrages, parmi lesquels. Il a publiĂ© LâIntrus GalilĂ©e, en 2000 oĂč il revient sur sa greffe du cĆur en 1991. Le Sens du monde GalilĂ©e, 2001, La DĂ©closion GalilĂ©e, 2005, LâAdoration GalilĂ©e, 2010, DĂ©mocratie hic et nunc ! avec Jean-François Bouthors, François Bourin Ăditions, 2018 et, en 2020, Un trop humain virus Bayard.[ARCHIVE] Article paru le 20 octobre 2020La Croix LâHebdo Dans votre livre Un trop humain virus, qui vient de paraĂźtre 1, vous Ă©crivez que la crise sanitaire actuelle agit comme un miroir grossissant de ce qui dysfonctionne dans nos sociĂ©tĂ©s. Que reflĂšte ce miroir ?Jean-Luc Nancy Cette loupe virale » grossit les traits de nos contradictions et de nos limites. Le Covid-19 en tant que pandĂ©mie est bien Ă tous Ă©gards un produit de la mondialisation techno-capitaliste. Il en prĂ©cise les traits et les tendances. Il est un libre-Ă©changiste actif, pugnace et efficace. Il prend part au grand processus par lequel une culture se dĂ©fait tandis que sâaffirme ce qui est moins une culture quâune mĂ©canique de forces inextricablement techniques, Ă©conomiques, dominatricesâŠEn mĂȘme temps, le virus nous communise ». Un ami indien mâa dâailleurs appris que chez lui on parle de communovirus ». Comment ne pas y avoir dĂ©jĂ pensĂ© ? Câest lâĂ©vidence mĂȘme ! Ce virus nous met sur un pied dâĂ©galitĂ© pour le dire vite et nous rassemble dans la nĂ©cessitĂ© de faire front ensemble. Que cela doive passer par lâisolement de chacun nâest quâune façon paradoxale de nous donner Ă Ă©prouver notre communautĂ©. Il nous rappelle quâon ne peut ĂȘtre unique quâentre tous. Câest ce qui fait notre plus intime communautĂ© le sens partagĂ© de nos rĂ©agissez-vous Ă la place prise par le souci pour la santĂ© ? N. Nous sommes dĂ©sormais dans une sociĂ©tĂ© pour laquelle la santĂ© est devenue un bien essentiel, mais aussi un droit. Tout le monde peut la revendiquer. Pourtant, la santĂ© nâest pas la vĂ©ritĂ© de lâexistence. Certes, lâadage dit Quand la santĂ© va, tout va. » Mais cette vieille signification sâentendait au bon sens immĂ©diat et le plus robuste il faut effectivement ĂȘtre suffisamment en bonne santĂ© pour pouvoir dĂ©ployer son existence. On sâest toujours souhaitĂ© une bonne santĂ©. Vale ! » porte-toi bien » se disaient les Romains, et notre Salut ! » contient lui aussi lâidĂ©e de santĂ©, de guĂ©rison. Aujourdâhui, contrairement au dicton et Ă ces expressions, la santĂ© devient une fin en soi. Mais pourquoi ĂȘtre en bonne santĂ© ? Pour quelles fins vivre ? VoilĂ ce qui nâest plus clairâŠEn quoi le moment que nous vivons marque-t-il une rupture ? N. Ce qui mâintĂ©resse dans la situation actuelle, câest quâelle rĂ©vĂšle une crise depuis longtemps annoncĂ©e. Depuis un siĂšcle environ, quantitĂ© de personnalitĂ©s de la pensĂ©e et de la littĂ©rature ont pointĂ© la fin de notre civilisation, la crise du progrĂšs et les ambivalences de la technique. Je pense notamment aux avertissements de Freud, de Paul ValĂ©ry, de Bergson, de Heidegger, de GĂŒnther Anders, de Jacques EllulâŠCe qui nous arrive ressemble au dĂ©veloppement dâune maladie. Au dĂ©but, il y a de petits signaux quâon ne sait pas bien interprĂ©ter. On cherche Ă comprendre, on tĂątonne, on hĂ©site, on se dit Ne nous inquiĂ©tons pas »⊠Et puis, tout dâun coup, la maladie se dĂ©clare. Elle devient Ă©vidente. Câest ce qui arrive aujourdâhui. LĂ , on peut dĂ©cider et nommer la maladie. Le mot grec krisis contient dâailleurs lâidĂ©e de jugement. Câest le moment oĂč le mĂ©decin peut nommer le mal. Aujourdâhui, le virus contribue Ă quel mal souffrons-nous ? N. Je pense quâil sâagit, comme disait Paul ValĂ©ry, dâune maladie de lâesprit. Jâemploie volontairement ce mot, tout en sachant quâil ouvre la porte Ă tous les malentendus. Câest un mot dangereux, mais je nâen vois pas dâautre pour parler de ce qui donne souffle Ă une civilisation, Ă une sociĂ©tĂ©. Lâesprit pour moi ne dĂ©signe pas une substance Ă©thĂ©rĂ©e, Ă caractĂšre plus ou moins divin. Il dĂ©signe la possibilitĂ© de se rapporter Ă une rĂ©alitĂ© qui Ă©chappe. On est dans lâesprit quand on reconnaĂźt, pas seulement intellectuellement mais aussi existentiellement et affectivement, quâon est dĂ©passĂ© par quelque chose qui ne demande pas simplement Ă ĂȘtre maĂźtrisĂ©. Une culture ne peut ĂȘtre vivante que si elle est prise dans une vie de lâ lâannonce de la mort de Dieu par Nietzsche, nous sommes entrĂ©s dans une pĂ©riode dâincertitude. Je pense souvent Ă la phrase de Jean-Christophe Bailly, qui Ă©crit dans Adieu LâathĂ©isme nâa pas Ă©tĂ© capable dâirriguer son propre dĂ©sert. » Il le constate en athĂ©e convaincu, en se posant la question de lâinvention dâun autre sacrĂ©, dâun autre divin, rĂ©solument athĂ©e. Je pense que son diagnostic est parfaitement exact. La civilisation moderne nâa rien proposĂ© en remplacement de la figure de Dieu qui sâest effacĂ©e. Jâai la certitude quâil va se produire une nouvelle rĂ©volution spirituelle, que le temps est arrivĂ© pour cela. Mais cela prendra peut-ĂȘtre trois siĂšclesâŠQuâest-ce qui vous conduit Ă penser cela ? N. Toutes les grandes civilisations ont connu leur effondrement. Comme lâĂ©crivait ValĂ©ry dans La Crise de lâesprit 1919 Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Je suis de plus en plus habitĂ© par lâidĂ©e quâune civilisation, qui est un ensemble structurĂ© de puissances politique, Ă©conomique, technique et religieuse, a une certaine durĂ©e. Or, je constate que, depuis maintenant deux bons siĂšcles, lâEurope sâinquiĂšte dâ peut faire remonter cette inquiĂ©tude Ă Rousseau. Câest le malaise social qui lui fait projeter un Ă©tat de nature » â qui nâa peut-ĂȘtre jamais existĂ© â pour lâopposer Ă lâ Ă©tat de la sociĂ©tĂ© » â quâil considĂšre comme dangereux â oĂč le luxe » et la compĂ©tition » ont dĂ©jĂ commencĂ© Ă abĂźmer ce que lâhomme pourrait ĂȘtre⊠On peut parler dâune crise de lâesprit quand le sentiment que lâon a de vivre pour quelque chose entre en se tenir dans ce temps qui vacille ? N. Aujourdâhui, je ne peux rien proposer pour lâavenir et rien revendiquer du passĂ©. Je suis dans le noir. Peut-ĂȘtre est-ce liĂ© Ă mon Ăąge, mais pas seulement⊠Pourtant, quand on est dans le noir, on nâest jamais tout Ă fait dans lâobscuritĂ©. Dans le noir, on voit aussi diffĂ©remment. Pas par la sensibilitĂ© oculaire, mais par dâautres sensibilitĂ©s auditive, tactile⊠Plus dâun a fait lâexpĂ©rience dâun rĂȘve oĂč il est plongĂ© dans une piĂšce noire et oĂč, peu Ă peu, il apprend quelque chose sur ce lieu oĂč on lâa mis. Il peut alors attraper » certains repĂšres pour se conduire. VoilĂ ce qui peut ĂȘtre invitez notamment Ă reprendre la question de la libertĂ©, qui est au cĆur de la modernitĂ©. Ce nâest pas rien⊠N. Il y a une Ă©norme illusion de la modernitĂ© dont nous avons en fait commencĂ© Ă prendre conscience la libertĂ© comprise comme la libĂ©ration dâune humanitĂ© qui aurait surmontĂ© toutes ses dĂ©pendances. Ă beaucoup de signes, nous savons dĂ©sormais combien nous perdons de libertĂ© dâagir dans les destructions et transformations profondes des conditions de vie sur la planĂšte. Lâimage de lâautodĂ©termination continue Ă nous fasciner, alors mĂȘme que câest en elle que se trouve le peut-elle fournir une nouvelle façon de penser notre vie en commun ? N. Oui, je le pense. Mais je trouve que jusquâici lâĂ©cologie a surtout dĂ©signĂ© quelque chose de rĂ©actif il sâagissait de protĂ©ger une nature » dont on ne sait exactement ce quâelle recouvre. Aujourdâhui, il ne sâagit plus seulement de protĂ©ger la nature, il est davantage question de se protĂ©ger de nous-mĂȘme, tant nous voyons que nous sommes emportĂ©s avec la nature et le mauvais traitement que nous lui rĂ©servons. On le voit Ă la multiplication interminable des maladies qui, comme les cancers, ont des racines dans le mauvais traitement rĂ©servĂ© Ă notre environnement. SĂ»rement dans la jeune gĂ©nĂ©ration, certains ont-ils des idĂ©es plus claires que moi sur ce quâil convient de faire, mais il mâapparaĂźt que beaucoup de sujets Ă©cologiques deviennent trĂšs dont il faut se garder toutefois, ce serait de considĂ©rer lâĂ©cologie comme un Dieu qui viendrait rĂ©pondre au techno-capitalisme, qui serait lui le diable⊠On oublie que ce diable est trĂšs vieux et quâil a fourni le moteur de toute lâhistoire du monde moderne. Il a au moins sept siĂšcles dâexistence, sinon plus. La production illimitĂ©e de la valeur marchande est devenue le moteur de la sociĂ©tĂ© et, en un sens, sa raison dâĂȘtre. Les effets ont Ă©tĂ© grandioses, un monde nouveau a surgi. Il se peut que ce monde et sa raison dâĂȘtre soient en train de se dĂ©composer, mais sans rien nous fournir pour les remplacer. On serait mĂȘme tentĂ© de dire au est un thĂšme que vous vous efforcez de repenser. Pourquoi ? N. Pourquoi sommes-nous Ă©gaux ? Quâest-ce qui lĂ©gitime en derniĂšre instance lâĂ©galitĂ© ? Il faut reconnaĂźtre que nous nâen savons rien. Au cours de notre histoire, le christianisme a Ă©tĂ© trĂšs important, car il a donnĂ© Ă lâĂ©galitĂ© un contenu effectif. Dire que lâon est enfant de Dieu », ça lĂ©gitime lâĂ©galitĂ© ! Mais en dehors de la religion, comment penser lâĂ©galitĂ© ?Je crois que lâon peut essayer dâĂ©laborer philosophiquement un essai de rĂ©ponse en disant que ce qui nous fait vraiment Ă©gaux, câest justement la mort, que le virus nous remet sous les yeux. Le virus Ă©galise les existences. Il rappelle ainsi un droit souverain de la mort qui sâexerce sur la vie parce quâelle fait partie de la vie. Câest peut-ĂȘtre en effet dâĂȘtre mortels qui nous fait Ă©gaux, dĂšs lors quâil nây a plus de diffĂ©rences surnaturelles, ni naturelles. La mort, non comme un accident, mais comme ce qui appartient Ă la vie. Cela passe par la reconnaissance de notre finitude. Mais aujourdâhui, câest le mot maudit. Celui quâon nâaime pas entendreâŠFinitude, ce mot nâest pourtant pas si vilain⊠N. Peut-ĂȘtre, quand on est capable de le recevoir⊠Mais aujourdâhui, je constate que beaucoup de gens ne comprennent pas ce quâil veut dire. Câest vrai Ă lâextĂ©rieur du monde intellectuel, mais Ă©galement Ă lâintĂ©rieur. On voit bien aujourdâhui que lâinfinitĂ© du progrĂšs est un mauvais infini. Il devient Ă©vident que la technique produit autant de mal que de bien. Câest manifeste dans les dĂ©bats autour de la 5G. La finitude est ce qui peut nous relier Ă un bon infini. Dans la finitude, on rĂ©alise une possibilitĂ© de lâinfini. Comme ce qui se passe dans lâart, dans lâamour⊠Le vĂ©ritable infini est ce moment oĂč on a le sentiment de sa propre existence comme rĂ©ellement avez Ă©tĂ© trĂšs proche du christianisme dans votre jeunesse. Comment vous ĂȘtes vous dĂ©tachĂ© du christianisme ou comment le christianisme sâest-il dĂ©tachĂ© de vous ? N. Jâai Ă©tĂ© chrĂ©tien, oui tout Ă fait. Et jâaime bien votre formulation, car je peux dire que câest le christianisme qui sâest dâabord dĂ©tachĂ© de moi, comme de toute une gĂ©nĂ©ration. Ătudiant, jâĂ©tais engagĂ© Ă la Jeunesse Ă©tudiante chrĂ©tienne JEC. Lâappartenance au christianisme Ă©tait pour moi absolument indissociable dâune vision politique et sociale. Ă la JEC, nous Ă©tions trĂšs engagĂ©s en faveur de la dĂ©mocratisation de lâenseignement. En 1957, lâĂ©piscopat français a sĂ©vĂšrement critiquĂ© le progressisme de la JEC. Cela a Ă©tĂ© un coup de tonnerre pour moi et mâa dĂ©tachĂ© de lâĂglise. En 1965, la JEC a Ă©tĂ© formellement la condamnation des Ă©vĂȘques, lâĂglise mâest apparue comme une figure de la conservation et du pouvoir. Je ne discernais pas pour quelles raisons dogmatiques on nous condamnait. Je nây voyais que des raisons politiques. Je me suis senti comme un protestant, rĂ©voltĂ© contre lâ doute, dâun point de vue religieux, tout cet engagement Ă©tait-il dĂ©jĂ bien dĂ©tachĂ© pour moi de lâobservance religieuse. Mais je nâen Ă©tais pas encore lĂ . Il y avait tout un aspect esthĂ©tique et Ă©motionnel de la cĂ©rĂ©monie religieuse qui me touchait et me reliait Ă lâĂglise. Pas lâesthĂ©tique des cĂ©rĂ©monies de premiĂšre communion, plutĂŽt celle des cĂ©rĂ©monies pascales et du chant grĂ©gorienâŠAprĂšs cette grande crise politique est venu le moment oĂč jâai dĂ©couvert que je ne pouvais plus prier, parce quâil nây avait personne qui rĂ©pondait. Cela finissait par devenir grotesque. Comme dans la chanson Le TĂ©lĂ©fon, de Nino Ferrer Y a le tĂ©lĂ©fon qui son et y a jamais person qui y rĂ©pond. » Sourire.Ce dĂ©tachement Ă©tait peut-ĂȘtre possible parce quâau mĂȘme moment quelque chose » Ă©tait en train de me rĂ©pondre, plusieurs voix Ă la fois celles de Hegel, de Heidegger, de Derrida⊠Des voix qui ne me disaient pas Je tâapporte le salut », mais qui me faisaient vivre. Au fond, ce quâon demande, ce nâest peut-ĂȘtre pas lâassurance du salut. Câest de pouvoir se sentir exister sans que ce soit une absurditĂ© ou une existence coupable sous la menace dâune vous reste-t-il du christianisme ? N. Jâaurais envie de rĂ©pondre tout. Ă travers la thĂ©ologie, jâai dĂ©couvert lâinterprĂ©tation de lâĂcriture. Cela a Ă©tĂ© le dĂ©clenchement de ma vocation philosophique. Je dĂ©couvrais quâon pouvait indĂ©finiment dĂ©couvrir du sens dans un texte. Quâest-ce quâil me reste du christianisme ? Pause. Presque lâessentiel, qui tient pour moi dans cette phrase de MaĂźtre Eckhart Prions Dieu de nous tenir libre et quitte de Dieu. » Je lâavais inscrite en Ă©pigraphe de mon mĂ©moire de maĂźtrise de philosophie, rĂ©alisĂ© sous la direction de Paul RicĆur. Je nâavais certainement pas trouvĂ© cette phrase tout seul. Elle a dĂ» mâĂȘtre transmise par un jĂ©suite ou un des aumĂŽniers de la JEC. Ă travers eux, je nâavais jamais perçu lâĂglise comme un vous avez plongĂ© dans la philosophie, sans retour ? N. Ă partir de la dĂ©couverte de lâinterprĂ©tation des textes et de cette phrase dâEckhart, je suis allĂ© tout droit dans la philosophie. Jâai trouvĂ© dans la philosophie de Hegel comme la vĂ©ritĂ© du christianisme. En dĂ©pit des critiques faites Ă Hegel, il mâest toujours restĂ© quelque chose de sa philosophie. Hegel est quelquâun qui reste dans un vrai mouvement de lâesprit, lâesprit comme ce qui excĂšde. Ce nâest pas du tout une pensĂ©e qui boucle tout, qui dirait tout est accompli », comme on le lui a aussi dans ces annĂ©es que jâai dĂ©couvert la lecture de Derrida, qui a Ă©tĂ© une autre rĂ©vĂ©lation. LĂ , il sâagissait dâune pensĂ©e absolument contemporaine, proche, vivante, qui rĂ©sonnait forcĂ©ment autrement que nâimporte quelle philosophie du pour vous une possibilitĂ©, dans la pĂ©riode que nous traversons, de se ressourcer dans le christianisme ? N. Peut-ĂȘtre, mais pas au sens de se baigner dans ses eaux. PlutĂŽt au sens de remonter en arriĂšre de cette source. Avant la source, cela veut dire lĂ oĂč il nây avait pas encore de source, lĂ oĂč il y a la possibilitĂ© dâune source. Je cherche ce quâil y a au trĂ©fonds de lâOccident, ce quelque chose » dont le christianisme aura Ă©tĂ© le dĂ©veloppement civilisationnel le plus large â avec le judaĂŻsme qui lâa engendrĂ©, et lâislam pour une autre partie de notre monde mĂ©diterranĂ©en â mais qui demande maintenant Ă ĂȘtre remis en les Ă©crits des mystiques chrĂ©tiens, que lâon rencontre frĂ©quemment dans vos livres, nâaident-ils Ă rester du cĂŽtĂ© du bon infini » ? N. Sans doute, mais je ne peux que constater lâĂ©puisement de cette veine. Jâai passĂ© ma vie Ă me rĂ©fĂ©rer Ă la phrase dâEckhart comme Ă la meilleure phrase quâon puisse prononcer sur le christianisme et sur la religion en gĂ©nĂ©ral, mais aujourdâhui les grands discours de la mystique sont soigneusement recouverts par toute une pacotille bondieusarde. Une trĂšs grande partie de lâhumanitĂ© a besoin de religion, mais elle se laisse satisfaire de la maniĂšre la plus grossiĂšre qui soit. Câest presque insupportable dâĂ©couter ou de lire les sermons des Ă©vangĂ©listes. On a envie de dire Mon Dieu, mais les Ăvangiles, câest mille fois mieux ! »Pourquoi y a-t-il forcĂ©ment un hiatus entre les pensĂ©es des mystiques et les attentes de quantitĂ© de gens ? Cela reste pour moi une Ă©nigme. Peut-ĂȘtre est-ce liĂ© Ă un besoin de sĂ©curitĂ©. Cela mâinterroge aussi. Avec tout ce que jâai reçu, ce que jâai pensĂ© et Ă©crit, moi aussi je me suis donnĂ© un formidable systĂšme dâassurance. Sourire. Câest peut-ĂȘtre bien gentil de dire je me passe de religion », dans la mesure oĂč le discours que jâai dĂ©veloppĂ© a suffisamment de consistance et de force affective pour me donner un vĂ©ritable sentiment dâ peut ĂȘtre la tĂąche des chrĂ©tiens dans la pĂ©riode que nous traversons ? N. Si les chrĂ©tiens pouvaient creuser lâidĂ©e ou plutĂŽt le motif de lâamour, central dans le christianisme, alors je crois que cela permettrait dâavancer. On a trop considĂ©rĂ© lâamour chrĂ©tien comme une affaire entendue en tant que commandement impossible. Câest ce quâaffirme Freud dans Malaise dans la civilisation. Il y Ă©crit que la seule rĂ©ponse Ă la violence moderne est lâamour chrĂ©tien, mais il ajoute aussitĂŽt ce nâest pas praticable, cela ne marche pas. Pourtant, Freud termine ce texte en disant que la psychanalyse ne peut rien Ă la civilisation, que lâon peut craindre que le monde aille de mal en pis, mais que lâon peut espĂ©rer que lâEros triomphera. Je me suis toujours dit que Freud Ă©tait gonflĂ© ! Rires. Dâun cĂŽtĂ©, il Ă©carte lâamour chrĂ©tien. De lâautre, il en appelle Ă lâEros, en faisant mine dâignorer son ambivalenceâŠPourquoi reprendre cette question aujourdâhui ? N. Parce que cela rĂ©sonne avec ce qui nous prĂ©occupe depuis deux siĂšcles la question du commun. Nous ne cessons de nous demander comment ĂȘtre en commun, comment vivre ensemble. Sans doute la sociĂ©tĂ© sâĂ©prouve-t-elle comme en train de se communisme sâest inscrit dans cette inquiĂ©tude. Aujourdâhui, la rĂ©fĂ©rence au communisme a quasiment disparu, mais la rĂ©flexion sur les communs, les biens communs, le partage, reste centrale. Il est dâailleurs amusant de voir comment ces mots ont Ă©tĂ© pris en charge tantĂŽt plutĂŽt par le communisme, tantĂŽt plutĂŽt par le christianisme, mais ils ont partout circulĂ© avec un indice positif, en mĂȘme temps que lâon constatait quâils Ă©taient mĂ©prisĂ©s, nĂ©gligĂ©s, incompris et Ă quel point le capitalisme nâoffrait pas la possibilitĂ© dâun bien commun pour tous. Nous cherchons Ă faire du commun, mais comment le faire sans un minimum dâaffects, dâamour ?Votre diagnostic sur la situation actuelle est grave, mais votre philosophie est traversĂ©e par la prĂ©sence de la joie. OĂč se fonde pour vous cette joie ? N. La joie nâest pas le contentement. On pourrait dire que câest lâaffect de lâesprit, câest-Ă -dire de se savoir emportĂ© au-delĂ de toute finalitĂ© et de toute maĂźtrise. Mais ce savoir » nâest pas intellectuel. Il est joie, je ne peux vraiment pas dire ce qui la fonde⊠Câest une disposition, un Ă©tat ou une pulsion sans aucune raison autre quâelle-mĂȘme. En tout cas, elle vient toujours dâailleurs. Des autres, pas de moi des grandes pensĂ©es des philosophes, des paroles des poĂštes, de la chaleur des personnes, de la beautĂ© des Ćuvres ou des corps. Bien sĂ»r, ce nâest pas toujours lĂ , mais lorsque ça arrive, ça touche, ça dates1940. Naissance Ă CaudĂ©ran Gironde.1968. Professeur de philosophie Ă lâuniversitĂ© de Rencontre avec Jacques Il fonde, avec ce dernier, Sarah Kofman et Philippe Lacoue-Labarthe, la collection La philosophie en effet » aux Ăditions Il subit une greffe du cĆur, expĂ©rience sur laquelle il reviendra dans LâIntrus GalilĂ©e,en Professeur coups de cĆurLâensemble Graindelavoix et DalidaQuand jâĂ©tais jeune, jâai fait partie dâun groupe de chant. Jâai Ă©normĂ©ment aimĂ© chanter. Cette sensation du chant qui vous sort de la bouche a quelque chose de magique câest comme si le corps tout entier partait lĂ -dedans⊠Je viens de dĂ©couvrir lâalbum Tenebrae de Gesualdo par lâensemble Graindelavoix. Jâaime le caractĂšre sĂ©vĂšre, mais sans sĂ©cheresse, de leur chant a cappella. Dans un tout autre style, jâaime aussi Dalida. Il y a une certaine vulgaritĂ© dans son personnage, tout y est outrĂ©, mais elle donnait de la grĂące Ă une prĂ©sence qui aurait pu ĂȘtre lourde et impĂ©rialiste ».Conrad AikenJe travaille en ce moment sur lâun de ses poĂšmes. Câest vraiment quelquâun de tout Ă fait exceptionnel. Jâaime sa simplicitĂ© et sa puissance. Dans tous ses Ă©crits, il est trĂšs vif, trĂšs pĂ©nĂ©trant et, en mĂȘme temps, câest mystĂ©rieux, RothkoJâaime ses grands formats. Ses couleurs sont pleines de relief. Je suis touchĂ© par la façon dont il est passĂ© de la peinture figurative de sa jeunesse Ă lâabstraction, tout en continuant Ă raconter quelque choseâŠ
RR4Cdx. ta63442f3b.pages.dev/813ta63442f3b.pages.dev/640ta63442f3b.pages.dev/555ta63442f3b.pages.dev/380ta63442f3b.pages.dev/859ta63442f3b.pages.dev/622ta63442f3b.pages.dev/692ta63442f3b.pages.dev/783ta63442f3b.pages.dev/52ta63442f3b.pages.dev/707ta63442f3b.pages.dev/890ta63442f3b.pages.dev/470ta63442f3b.pages.dev/403ta63442f3b.pages.dev/622ta63442f3b.pages.dev/609
nous autres civilisations nous savons maintenant que nous sommes mortelles