3ans et demi aprĂšs ''Funambule'' et moins d'un an aprĂšs le succĂšs de son film ''Patients'' (1,3M d'entrĂ©es), Grand Corps Malade revient avec un nouvel album Ă©vĂ©nement. 15 titres forts, parfois mĂ©lancoliques, parfois lumineux, mais toujours Ă©mouvants. Se rencontrent entre autres les thĂ©matiques de la paternitĂ©, de la vie parisienne, des travers de l'ĂȘtre humain et de la sociĂ©tĂ©
PubliĂ© le 4 octobre 2020 Ă  20h00, mis Ă  jour le 5 octobre 2020 Ă  11h41Source TF1 InfoSEPT A HUIT - Celle qui a Ă©tĂ© la prĂ©sentatrice mĂ©tĂ©o la plus cĂ©lĂšbre de France souffre depuis plusieurs annĂ©es de la maladie Ă  corps de Lewy. Dans le portrait de la semaine, elle livre un tĂ©moignage sensible, mais aussi extrĂȘmement lucide, aidĂ©e par le soutien indĂ©fectible de son une de ces maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives du cerveau qu’on connaĂźt mal, qui partage des caractĂ©ristiques avec les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Quand les premiers signes de celle que l'on nomme, "la maladie Ă  corps de Lewy" apparaissent en 2014, Catherine Laborde ne sait pas encore qu'elle va devoir affronter des moments terribles. "Normalement on dit 'je vais bien merci", parce que c'est automatique. LĂ  je vous dirai 'oui quelquefois, et quelquefois ça va pas trĂšs bien'", reconnaĂźt-elle, dans le tĂ©moignage Ă  retrouver dans la vidĂ©o en tĂȘte de cet article. Car la peur est lĂ , tapie dans l'ombre. "La peur, qui paralyse, qui empĂȘche", poursuit-elle, "parce que le mal s'aggrave". "C'est un Ă©tat extrĂȘmement pĂ©nible, comme si j'avais un poids Ă  porter, que je sois d'accord ou pas", aussiUn livre Ă  quatre mainsSon mari, Thomas Stern, n'est jamais trĂšs loin pour lui prendre la main. Une aide primordiale mais aussi parfois pesante pour le couple qui combat la maladie vent debout. Cette lutte permanente, ils ont dĂ©cidĂ© de la coucher sous la forme d'un livre "Amour malade" Editions Plon, et posent une question toute simple que faire quand son amant devient son aidant ? "Aider, aimer, c'est ça qui se passe. Mais c'est trĂšs compliquĂ© d'aider quelqu'un qui a cette maladie. Est-ce qu'il va savoir me soigner, me prendre en charge ?", s'interroge-t-elle. Et puis il y a les symptĂŽmes, envahissants, qui cumulent des pertes de mĂ©moire incessantes, une difficultĂ© Ă  se reprĂ©senter dans l'espace, des pertes d'Ă©quilibre, avec des phases douloureuses, et puis des moments d'accalmie. "C'est le grand huit comme Ă  la fĂȘte foraine", dit-elle. Avec Ă  la fin un sentiment de dĂ©sespoir total, "comme un enfant qui a perdu, comme une personne qui n'a plus de lien avec l'extĂ©rieur". A charge au neurologue, "d'Ă©quilibrer tout ça pour qu'il n'y ait pas de dinguerie apparente", ironise-t-elle. Histoire de rester dans le monde des vivants. Et Ă  son mari d'avoir la tĂąche, "parfois compliquĂ©e", reconnaĂźt-elle, de l'aimer sans avoir Ă  l'aider. "Ce qui le dĂ©sarçonne c'est, en effet, qu'il me considĂšre comme une malade. Je le regrette. J'aimerais l'entraĂźner Ă  faire des balades, mais il y a un temps qui est terminĂ©. Et avant de vivre cette maladie, je ne le savais pas. Je fais avec", l'amour et toujours du dĂ©sirCar au-delĂ  du soutien psychologique, c'est de l'amour avec un grand A qui les lie tous les deux. "Bien sĂ»r, il y a encore du dĂ©sir entre nous, clame-t-elle. Mais il y a ce danger qu'il souligne dans le livre que l'aidĂ© prend la place de l'aimĂ©". Une chose est sĂ»re, en tout cas, quand Catherine Laborde se blottie dans ses bras, elle tremble beaucoup moins. Mais cela n'empĂȘche pas la colĂšre chez l'ĂȘtre aimĂ©. "Il a besoin d'ĂȘtre Ă©nervĂ© ... Il a besoin d'ĂȘtre insolent, rigolo, trĂšs fĂąchĂ© aussi, et donc trĂšs aimant", y aussi ce dĂ©sir de meurtre qui travaille souterrainement l'aidant, Ă©crit Thomas Stern. "Ca ne me choque pas. Je comprends ce qu'il dit. Ce dĂ©sir de tuer celui qui apporte du mal, du mauvais. ForcĂ©ment la solitude, elle est pour lui", reconnaĂźt-elle. Et que rĂ©pondre quand ce dernier lui dit que leur marche nuptiale a pris au fil du temps les tonalitĂ©s d'une marche funĂšbre ? Prendre soin d'une personne dont la maladie est Ă©volutive, "c'est trop dur, Ă  moins d'ĂȘtre un hĂ©ros", FaurouxSur lemĂȘme thĂšmeToutTF1 InfoLes + lusDerniĂšre minuteTendanceVoir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s Voir plus d'actualitĂ©s
Lhistoire de sa vie derriĂšre la camĂ©raOn connaĂźt le grand slameur primĂ© aux victoires de la musique, mais lĂ , c’est bel et bien le rĂ©alisateur Grand Corps Malade qui vient faire sa tournĂ©e pour « Patients », son premier film,

PATIENTS en VODParce que pour son premier film, Grand Corps Malade adaptait son propre romanautobiographiqueA la suite d'un grave accident, Ben se retrouve tĂ©traplĂ©gique. En centre de rĂ©adaptation, le jeune homme doit ĂȘtre aidĂ© pour chacun des gestes du quotidien manger, se laver... Au fil des semaines, ses muscles commencent Ă  rĂ©agir Ă  nouveau mais il lui faut se rendre Ă  l'Ă©vidence malgrĂ© la rééducation, il ne pourra jamais plus jouer au basket et il doit renoncer Ă  ses rĂȘves ...1 min avant2 min aprĂšsLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avantC’est dit dĂšs les premiĂšres images toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants ne serait pas du tout le fruit du hasard. Patients s’inspire en effet trĂšs largement du vĂ©cu de Fabien Marsaud, plus connu sous le nom de Grand Corps Malade, et de l’annĂ©e de rééducation Ă  la suite de son accident qu’il avait prĂ©cĂ©demment relatĂ©e dans un livre en annĂ©e de douleur et d’espoir, de luciditĂ© et de rĂȘves, de terrible solitude et de belles amitiĂ©s, Patients nous la fait vivre Ă  travers les yeux de Ben, tĂ©traplĂ©gique qui lutte au jour le jour pour surmonter son handicap, gagner en autonomie, se dĂ©placer seul
 Grand Corps Malade a fait appel Ă  Mehdi Idir, qui signe ses clips, pour corĂ©aliser avec lui ce premier long mĂ©trage. Il a tournĂ© au centre de rĂ©adaptation de Coubert, oĂč il a Ă©tĂ© lui-mĂȘme patient mais il n’a jamais envisagĂ© cette aventure cinĂ©matographique comme une forme de thĂ©rapie censĂ©e le libĂ©rer d’une histoire encombrante. Son enjeu est qu'on s’attache Ă  ses personnages au-delĂ  du fait qu’ils sont en fauteuil et que l’on regarde diffĂ©remment les handicapĂ©s. Dans le mĂȘme genre vous pouvez trouver LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON AprĂšs un AVC un homme devenu tĂ©traplĂ©gique et incapable de parler va pouvoir communiquer en clignant de la paupiĂšre. D'aprĂšs une histoire rĂ©elle. ou encore DE TOUTES NOS FORCES Un pĂšre convainc son fils de participer Ă  un triathlon bien qu'il soit dans un fauteuil roulant.

GrandCorps Malade et Mehdi Idir racontent sa lente rééducation, les efforts physiques et psychologiques qu’elle implique, la relation avec d’autres patients et avec le personnel hospitalier Voir Patients of a Saint 2020 streaming vf hd complet film gratuit, regarder Patients of a Saint 2020 film complet en streaming vf hd, regarder*hd Patients of a Saint streaming vf 2020 film completTitre original Patients of a SaintSortie 2020-01-31DurĂ©e * minutesÉvaluation 4 de 3 utilisateursQualitĂ© 1080pGenre HorrorEtoiles Jess Chanliau, Meg Alexandra, Gabz Barker, Raymond Bethley, Anastasia Borodina, Sarah Brazier, Tom CleggLa langue VFMots-clĂ©s prisoner, undead, zombie, disease, lockdownPatients of a Saint - Synopsis Les essais mĂ©dicaux les plus extrĂȘmes sont effectuĂ©s sur l'Ăźle de Saint-LĂ©onard dans l'Atlantique Nord, une prison rĂ©amĂ©nagĂ©e pour certains des criminels les plus violents du monde. Mais lorsqu'une expĂ©rience tourne mal, l'Ăźle entiĂšre devient un endroit terrifiant, rempli de contaminĂ©s agressifs. Un groupe de survivants essaie de sortir de cet enfer.🎬 Regarde Maintenant đŸ“„ TĂ©lĂ©chargerCritiquesREGARDER Patients of a Saint [2020] Film Complet en Francais Regarder Patients of a Saint 2020 Film streaming Enstream ~ Films Patients of a Saint 2020 Play Now Patients of a Saint 2020 Watch In HD Les essais mĂ©dicaux les plus extrĂȘmes sont effectuĂ©s sur lĂźle de SaintLĂ©onard dans lAtlantique Nord, une prison rĂ©amĂ©nagĂ©e pour certains des criminels les plus violents du monde Mais lorsquune expĂ©rience tourne mal, lĂźle entiĂšre devient un endroit terrifiant, rempli de contaminĂ©s agressifs HDSSto Patients of a Saint 2020 Regarder le Film ~ Regarder Patients of a Saint 2020 streaming vf HD gratuitement en haute qualitĂ© HDSS Les essais mĂ©dicaux les plus extrĂȘmes sont effectuĂ©s sur lĂźle de SaintLĂ©onard dans lAtlantique Nord, une prison rĂ©amĂ©nagĂ©e pour certains des criminels les plus violents du monde Mais lorsquune expĂ©rience tourne mal, lĂźle entiĂšre devient un endroit terrifiant, rempli de contaminĂ©s agressifsPatients of a Saint 2020 Streaming Gratuit HDssto ~ TĂ©lĂ©charger Patients of a Saint 424 GB Veuillez attendre un moment pour charger le lecteur, si le lecteur ne fonctionne pas, passez au deuxiĂšme lecteur ou rĂ©parez le systĂšme dexploitation de votre navigateurPatients of a Saint 2020 Horreur ~ Un film de Russell Owen avec Meg Alexandra et Philip McGinley Synopsis Les essais mĂ©dicaux les plus extrĂȘmes sont menĂ©s sur lĂźle St Leonards dans lAtlantique Nord Une prison reconvertie pour certains des criminels les plus violents du monde Mais quand une expĂ©rience tourne mal, lĂźle entiĂšre Patients of a Saint Trailer 1 ~ PATIENTS OF A SAINT Trailer 2019 Zombies Movie Duration 1 Eagle Films 146,548 views 146 Sugar Mountain Free Full Movie Jason Momoa Duration 14544 Popcornflix Recommended for Regarder Gretel amp Hansel 2020 Film streaming Enstream ~ Gretel amp Hansel 2020 Watch In HD Il y a longtemps, dans une lointaine campagne semblable aux contes de fĂ©es, une jeune fille conduit son petit frĂšre dans un bois sombre dans une quĂȘte dĂ©sespĂ©rĂ©e de nourriture et de travailPatients Regarder Films ~ Regarderfilms 32234 Films francais HD gratuits en streaming Les marques, noms commerciaux et logos figurant sur ce site sont des marques dĂ©posĂ©es par leur propriĂ©taire respectifPatients of a Saint 2020 ČSFDcz ~ Patients of a Saint Inmate Zero Horor VelkĂĄ BritĂĄnie, 2020, 106 min ReĆŸie Russell Owen ScĂ©náƙ NeschopnĂ©mu lĂ©kaƙi feƄåkovi Film se navĂ­c děsně tĂĄhl Byl jsem unuděn k smrti 10 442020 vĆĄechny komentáƙe uĆŸivatele riccis ĆœenskĂĄ vĂ€znica na odÄŸahlom ostrove, nepodarenĂœ lekĂĄrsky experiment a skupinka preĆŸivĆĄĂ­ch musĂ­ bojovaĆ„ s nakazenĂœmi mutantmi Regarder Films Films en streaming gratuit ~ Regarder Films, mai 21, 2020 Drain Away Is Pure Longing a Sin 25 5 DĂ©tails Regarder Films, mai 21, 2020 Pesti balhĂ© 25 5 DĂ©tails Regarder Films, mai 21, 2020 Catatonic 25 5 DĂ©tails Regarder Films, mai 20, 2020 1 2 3 2015 Page suivante Top Films Page 8 Crime Ă  froid Horreur dans la ville Action Jackson A propos Conditions dutilisation Contact Voir Film Streaming VF 2020 Complet GRATUIT en Entier ~ Regarder FILM 2019, 2020 Streaming en ENTIER en version française GRATUIT Voir Films streaming VF 2019 2020 en ligne HD 720p, Full HD 1080p, Ultra HD 4K et tĂ©lĂ©charger illimitĂ© video rapide Voir Films streaming VF 2019 2020 en ligne HD 720p, Full HD 1080p, Ultra HD 4K et tĂ©lĂ©charger illimitĂ© video rapideInmate Zero 2020 IMDb ~ 12 January 2020 by mjsreg See all my reviews This really isnt a good movie Right from the start the majority of characters are totally unbelievable and the acting below parPATIENTS OF A SAINT Official Trailer 2019 Zombies Horror Movie ~ Horror Movies in English SCARY GAME Full Length Thriller Film 2020 Duration 12831 Horror Movies Thriller Movies Mystery Movies 915,065 views 12831Patients film 2016 AlloCinĂ© ~ Patients est un film rĂ©alisĂ© par Grand Corps Malade et Mehdi Idir avec Pablo Pauly, Soufiane Guerrab Synopsis Se laver, shabiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus VK Streaming FR Regarder Film Complet ~ VK Streaming site offre de regarder des films ou tĂ©lĂ©charger un film gratuitement Voir film streaming, voir sĂ©rie streaming sur voirfilms en lignePapystreaming Voir Film en Streaming VF Complet Gratuit ~ Papy Streaming officiel Cacaoweb Gratuit 2019 2020 sur Iphone, Android, PC Regarder Film en Streaming HD 720p, Full HD 1020p, UH 4K Gratuit Regarder Stream films gratuitement et sans limitation de temps Streaming complet film Français, VostFR et tĂ©lĂ©chargement ServiceproposĂ© par Patients De Grand Corps Malade , Mehdi Idir Avec Pablo Pauly , Soufiane Guerrab , Moussa Mansaly Se laver, s'habiller, marcher, jouer Step by Step Photos Movie Info After a catastrophic accident, Ben is sent to a physiotherapy center to learn how to live with his injuries. After some of the patients become friends with him, they all work together to find the strength to live again. Genre Drama Original Language French France Director Producer Writer Release Date Streaming Oct 10, 2017 Runtime 1h 50m Cast & Crew Critic Reviews for Step by Step Audience Reviews for Step by Step There are no featured reviews for Step by Step because the movie has not released yet . See Movies in Theaters GrandCorps Malade : « C’est venu de moi et de Jean-Rachid, mon producteur-manager. J’aime les nouvelles expĂ©riences, et l’écriture d’un scĂ©nario Abonnements d'Ă©coute de musique en streaming Web et mobile, packs de tĂ©lĂ©chargement MP3 - paiement Paypal ou carte bancaire © 2004-2022 ApachNetwork, tous droits rĂ©servĂ©s Labels, artistes, droits d'auteurs contactez-nous 25 aoĂ»t 2022 - 0455 RegarderPatients en direct. Toutes les informations de diffusions, bandes-annonces, photos et rediffusions de Patients sur Playtv. Direct TV; Programmes TV; Replay TV; Voir plus . Voir moins . Hier En ce moment Ce soir Demain. Patients . 2017 . 110 min . Aucune diffusion prĂ©vue dans les 7 prochains jours. RĂ©sumĂ© de Patients. AprĂšs un saut malheureux dans une piscine, Benjamin
L’histoire de sa vie derriĂšre la camĂ©ra
On connaĂźt le grand slameur primĂ© aux victoires de la musique, mais lĂ , c’est bel et bien le rĂ©alisateur Grand Corps Malade qui vient faire sa tournĂ©e pour Patients », son premier film, corĂ©alisĂ© avec son meilleur pote Mehdi Idir. L’équipe du film Grand Corps Malade et Mehdi Idir a dĂ©barquĂ© jeudi soir Ă  Toulouse Ă  l’hĂŽtel Pullman en toute intimitĂ©. La projection de Patients a suivi au MĂ©ga CGR Blagnac. Et le film fait dĂ©jĂ  parler bien au delĂ  de la promo, puisque l’histoire tirĂ©e du drame accidentel de la vie de Grand Corps Malade avait Ă©tĂ© relatĂ©e dans un livre il y a cinq ans de cela. Pas question pour autant d’en faire une rĂ©alisation trait pour trait et c’est justement, tout l’enjeu de l’interprĂ©tation de Pablo Pauly Ben dans le rĂŽle de Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade. L’acteur ne slame pas, mais se destine Ă  une carriĂšre sportive, pour autant, on le voit Ă©voluer dans ce mĂȘme centre de rééducation que Fabien le film a Ă©tĂ© tournĂ©, en Seine et Marne au sein de l’établissement oĂč je sĂ©journais », confie Grand Corps Malade. Reste Ă  ajouter, mixer, capter, puis produire le tout autour d’une mise en scĂšne universelle un gagnant au moral d’acier, ça a aussi ses rĂȘves, ses doutes, ses fragilitĂ©s
Et c’est de ça qu’en rĂ©sulte toute la quintessence. Bien au delĂ  de sa paraplĂ©gie, Ben est finalement un ado comme les autres, toujours trĂšs entourĂ© de sa bande de pote. Ensemble ils tentent de tuer le temps, au tĂ©lĂ©phone, en musique, mais c’est sans compter sur les courses de fauteuil dans les couloirs. Des confidences aux barres de fou rire, nous voilĂ  embarquer dans leur vie. L’assistance du dĂ©part fera vite place Ă  l’envie d’avancer plus loin, chacun Ă  sa maniĂšre, sans perdre le fil de l’histoire dans son combat permanent Ă  rĂ©apprendre les gestes usuels. Grand Corps Malade et Mehdi Idir, retransmettent dans cette rĂ©alisation beaucoup d’émotion, de pudeur parfois, sans jamais laisser de temps mort et oĂč l’humour et les vannes font oublier la duretĂ© de certains moments de vie. Le film fait en ce moment sa promo, la sortie nationale est prĂ©vue le 1er mars, dans les salles. Tags allo cinĂ©, avant premiĂšre, cinĂ©, comĂ©die dramatique, film, Franck Falise, Grand Corps Malade, janvier 2017, MĂ©ga CGR Blagnac, Mehdi Idir, Moussa Mansaly, Nailia Harzoune, news cinĂ©, Pablo Pauly, Patients, Pullman, sortie cinĂ© mars 17, Soufiane Guerrab, toulouse, yakafilervoir, Yakayaller, Yannick Renier
GrandCorps Malade est un slameur, poÚte, compositeur, réalisateur qui a surmonté magnifiquement un accident et son handicap. De cette épreuve, il en a fait un film bouleversant "Patients". Il écrit depuis qu'il a 15 ans et ses textes touchent toutes les générations L'artiste revient avec un septiÚme album qui s'appelle "Mesdames" dans lequel l'interprÚte rend
PubliĂ© le 12/12/2016 Ă  1047 AFP - Dans "Patients", son premier galop d'essai au cinĂ©ma menĂ© sans prĂ©tention, Grand Corps Malade raconte avec humilitĂ© et humour l'annĂ©e de rééducation ayant suivi l'accident qui, Ă  20 ans, l'a rendu tĂ©traplĂ©gique. CorĂ©alisĂ© avec Medhi Idir, qui rĂ©alise ses clips, ce long mĂ©trage autobiographique est adaptĂ© d'un livre du mĂȘme titre publiĂ© en 2012 par le slameur de 39 ans, dans lequel il racontait son combat pour retrouver l'usage de ses bras et de ses jambes. "Tous les personnages du film ont existĂ© et toutes les scĂšnes ont eu lieu. Par pudeur, j'ai laissĂ© de cĂŽtĂ© des Ă©lĂ©ments de mon histoire intime", explique l'artiste Ă  l'AFP au festival de cinĂ©ma europĂ©en des Arcs Savoie, oĂč le film Ă©tait projetĂ© en ouverture. "Patients" narre l'arrivĂ©e dans un centre de rééducation de Benjamin, un jeune Ă©tudiants en Staps sciences et techniques des activitĂ©s physiques et sportives paralysĂ© aprĂšs un mauvais plongeon dans une piscine. Sans jamais chercher le coup d'Ă©clat, le film brille par la sincĂ©ritĂ© de son propos, bien servi par une galerie de personnages drĂŽles et attachants, portĂ©s par une flopĂ©e de comĂ©diens Ă©patants, et que le nĂ©o-rĂ©alisateur a le mĂ©rite de ne jamais laisser en chemin. "J'aime tous les types d'Ă©criture et j'avais envie de me frotter au cinĂ©ma. Au fur et Ă  mesure de l'avancĂ©e du scĂ©nario, je me suis pris au jeu et j'ai eu envie d'aller au bout en le rĂ©alisant", explique Fabien Marsaud, son vrai nom. "J'ai pris cette expĂ©rience presque froidement. Elle n'a pas Ă©tĂ© un exutoire. Je n'Ă©tais pas dans l'affect mais dans l'application d'un scĂ©nario et dans la direction d'acteurs." "Humour handicapĂ©" Grand Corps Malade dĂ©crit avec une lĂ©gĂšretĂ© et une autodĂ©rision rafraĂźchissante un quotidien pourtant fait de combats perdus d'avance, de silences, d'intimitĂ© bafouĂ©e et de renoncements oĂč il faut "niquer des heures" pour passer le temps. Le slameur n'Ă©vite aucune thĂ©matique douloureuse liĂ©e au handicap - pas mĂȘme sa trĂšs tabou sexualitĂ© - et parvient, grĂące Ă  une touche d'humour toujours bien placĂ©e, Ă  ne jamais flirter avec le larmoyant. "Dans les moments de galĂšre, j'avais besoin de me marrer. C'est certainement l'annĂ©e la plus difficile de ma vie mais j'en garde de bons souvenirs parce qu'on a beaucoup dĂ©connĂ© avec les potes du centre. L'humour du film existait vraiment", insiste celui qui se dĂ©place aujourd'hui avec une canne, Ă©voquant mĂȘme "un humour handicapĂ©", plus "trash et cynique", dont le film dĂ©voile le moins osĂ©. Si le rĂ©cit s'alourdit parfois de quelques longueurs et situations prĂ©visibles, "Patients" offre au spectateur une plongĂ©e "pĂ©dagogique" dans cet univers. "La camĂ©ra suit l'Ă©volution physique du personnage. Plus il Ă©volue physiquement et plus des mouvements de camĂ©ra apparaissent. On ne voulait aucun effet", dĂ©taille Medhi Idir. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© durant sept semaines au centre Coubert, en Seine-et-Marne, lĂ  oĂč Grand Corps Malade a effectuĂ© sa rééducation. Les acteurs ont travaillĂ© au contact de son personnel soignant pour apprivoiser la gestuelle des patients en fauteuil, qui ont jouĂ© les figurants. "Le tournage a changĂ© notre regard. On a compris que pour les personnes en situation de handicap, retrouver l'autonomie est beaucoup plus important que de pouvoir marcher Ă  nouveau", affirme Pablo Pauly, rĂ©vĂ©lation du long mĂ©trage dans le rĂŽle principal. CĂŽtĂ© bande son, le spectateur retrouve NTM, Naas ou encore Lunatic. Produit par Mandarin et Gaumont pour environ 4 millions d'euros, "Patients" sortira dans les salles le 1er mars.
DirectorGrand Corps Malade Runtime 1 hour 50 minutes Genres Drama, Comedy Language French Patients 1 mars 2017 Bonjour a tous, Patients est un film vraiment génial !!! J'aimerais le monter a ma copine qui ne parle pas Francais. Je cherche donc de sous titres anglais et ne trouve pas sur internet. Est-ce que quelqu'un aurait une piste? Merci a vous. Adrien
"Patients" met en lumiĂšre un sujet qu’on a parfois peur de regarder en face le handicap. C’est la premiĂšre rĂ©alisation de Grand Corps malade, accompagnĂ© de son meilleur ami et rĂ©alisateur de tous ses clips, Mehdi Idir. L’artiste slameur au timbre de voix si reconnaissable porte Ă  l’écran son livre autobiographique, le rĂ©cit de son annĂ©e de convalescence dans un centre de rééducation pour handicapĂ©s lourds. Justesse, pudeur et mĂȘme humour sont au programme de cette trĂšs belle rĂ©ussite ! Interview Il y a d’abord le livre, "Patients", quand avez-vous songĂ© Ă  transposer cette aventure au cinĂ©ma ? Grand Corps Malade C’est d’abord l’aventure de l’écriture, j’avais abordĂ© plusieurs types d’écriture, le slam, les chansons, ce livre, et puis j’avais envie de me frotter Ă  un nouveau type d’écriture qui Ă©tait d’abord le scĂ©nario. C’est avant tout l’écriture du scĂ©nario qui m’intĂ©ressait. Je n’avais pas forcĂ©ment l’idĂ©e de le rĂ©aliser et puis aprĂšs quand tu Ă©cris chaque scĂšne, chaque dialogue, que tu imagines beaucoup de choses, que tu as dĂ©jĂ  quelques partis pris de rĂ©alisation qui naissent dans un coin de ta tĂȘte, tu as du mal aprĂšs Ă  lĂącher le bĂ©bĂ©, Ă  donner le scĂ©nario Ă  un rĂ©alisateur en disant " Va faire ton film ". Donc j’ai eu envie d’aller au bout du projet, de le rĂ©aliser. Comme je ne suis pas rĂ©alisateur, malgrĂ© les quelques idĂ©es que j’avais, j’ai voulu me faire Ă©pauler par mon pote, Mehdi Idir, qui rĂ©alise tous mes clips depuis une dizaine d’annĂ©es. VoilĂ , on s’est lancĂ© dans l’aventure. Pour lui aussi, c’était un premier long-mĂ©trage. On s’est lancĂ©s ensemble en se disant qu’à deux, on allait essayer d’ĂȘtre Ă  la hauteur du dĂ©fi. Et comment est-ce que, concrĂštement, on se lance vraiment dans ce travail de mise en scĂšne et de collaboration avec votre corĂ©alisateur ? Medhi et moi avons beaucoup bossĂ© en amont. C’est-Ă -dire qu’on savait tous les deux qu’on avait les lacunes des dĂ©butants, on n’avait pas d’expĂ©rience, on allait gĂ©rer des Ă©quipes techniques qui avaient beaucoup d’expĂ©riences, donc on a beaucoup bossĂ© en amont pour essayer de combler ça. On a essayĂ© de ne rien laisser au hasard, sur chaque scĂšne on se posait toutes les questions possibles et imaginables, on a fait un dĂ©coupage technique, c’est-Ă -dire Ă  quel endroit on place la camĂ©ra, quel mouvement de camĂ©ra, quel plan etc
 VoilĂ , on a essayĂ© de bien tout valider Ă  l’avance. AprĂšs, on ne s’est rien partagĂ©, il n’a pas gĂ©rĂ© de son cĂŽtĂ© la partie technique et moi la direction d’acteurs, on a tout fait ensemble. Il se trouve qu’on se connaĂźt trĂšs bien, qu’on est avant tout des potes et on s’est lancĂ© un petit peu de maniĂšre inconsciente, presque naĂŻve en ayant bien tout prĂ©parĂ© Ă  l’avance. DĂšs le dĂ©but du tournage, on a senti qu’on Ă©tait prĂȘts, que ça roulait, que les Ă©quipes techniques savaient ce qu’elles avaient Ă  faire. J’ai dĂ©couvert tellement de mĂ©tiers sur le plateau, j’ai dĂ©couvert la rigueur et le travail assez incroyable des techniciens, chacun dans son domaine, et comme tout roulait, on a pu vraiment se concentrer sur notre direction d’acteurs. Et avec nos jeunes acteurs, on s’est rĂ©galĂ©s. Avant d’aborder le sujet des acteurs, je voudrais connaitre l’histoire de Ben qui est en grande partie inspirĂ© par votre propre vĂ©cu, cette annĂ©e de rééducation
 Clairement, c’est mĂȘme 100 pour cent. Justement, comment est-ce qu’on Ă©tablit la frontiĂšre, en termes d’écriture j’entends, entre votre propre vĂ©cu et ce rĂ©cit portĂ© au cinĂ©ma ? L’idĂ©e, c’est de rendre ce personnage "Ben", je m’appelle Fabien dans la vie, le personnage principal s’appelle Ben, mĂȘme si c’est vraiment mon histoire et que tous les personnages du film ont existĂ©, que toutes les scĂšnes ont eu lieu, je voulais quand mĂȘme rendre le personnage le plus universel possible. C’est mon histoire mais Ă  la limite on s’en fiche. Ce n’est pas un biopic ou une autobiographie de Grand Corps Malade, son histoire avant qu’il fasse des disques, c’est pas du tout ça l’idĂ©e. VoilĂ  c’est pour ça qu’il s’appelle Ben, qu’il y a peu de choses sur ma vie privĂ©e, familiale ou autre hors du centre. On s’est vraiment concentrĂ© sur ce centre de rééducation et sur Ben qui rĂ©apprend Ă  vivre avec ses potes, puisqu’il se fait des potes dans le centre. C’est pour ça que le titre " Patients " est au pluriel. Ce n’est pas juste l’histoire de Ben, c’est celle de Farid, de Toussaint, de Samia, de Steve et c’est cette bande de potes qu’on va suivre, qui rĂ©apprend Ă  vivre Pauly est Ben, dans "Patients" DRJ’imagine que pour trouver cette bande de potes, le plus grand dĂ©fi c’était de trouver le casting idĂ©al. Oui. Depuis le dĂ©but, avec Mehdi, on savait que c’était le plus gros enjeu. On savait que ce film tiendrait sur la qualitĂ© de nos acteurs. Ce n’est pas un film d’action. Ce n’est pas un film avec moult effets spĂ©ciaux. Il fallait qu’ils soient forts, qu’ils soient Ă  la hauteur et on a fait un gros casting pour ça, on a castĂ© prĂšs de 400 personnes avec David Bertrand, un super directeur de casting. On a fini par trouver notre petite " dream team ", nos perles rares. On est super fiers d’eux. Si vous interviewez Medhi aprĂšs, il vous le dira aussi parce qu’on le rĂ©pĂšte tous les deux Ă  longueur d’interviews. C’est notre plus grande fiertĂ© ces acteurs, parce qu’on voulait que ce ne soit pas des acteurs trĂšs connus, c’est vraiment des acteurs, c’est leur mĂ©tier, ils ont tous dĂ©jĂ  fait un, deux ou trois longs mĂ©trages, mais ce ne sont pas des tĂȘtes d’affiche, ils ne sont pas connus, ni chez vous en Belgique, ni chez nous en France. Pour la plupart des spectateurs, ça va ĂȘtre une dĂ©couverte. Mais j’espĂšre quelle dĂ©couverte parce qu’ils sont, on en parlait hors antenne, je sais qu’ils vous ont plu aussi, ils sont fabuleux, ils sont beaux, ils sont drĂŽles, ils sont touchants, ils sont Ă©mouvants, et puis il fallait qu’elle soit crĂ©dible cette petite bande de potes et c’est vrai qu’on les suit, on a envie de rester avec eux. Le personnage principal du film, Ben qui est jouĂ© par Pablo Pauly, a une ressemblance assez troublante avec vous sur le plan physique. TrĂšs sincĂšrement, on ne l’a pas cherchĂ©e cette ressemblance, quand Pablo est arrivĂ© au casting, il Ă©tait en train de faire un autre rĂŽle, il avait une grosse barbe rousse, des longs cheveux blonds, il ne me ressemblait pas du tout. Et puis on lui a coupĂ© les cheveux, on l’a mis dans des vĂȘtements des annĂ©es 90, parce que l’intrigue se passe Ă  ce moment-lĂ . Il s’est mis au fauteuil roulant, il a observĂ©, il a pris des attitudes et c’est vrai qu’au final, c’est assez cohĂ©rent, il y a une petite ressemblance qui s’est créée, on Ă©tait les premiers surpris mais c’est vrai que ça fonctionne."Patients" DRUne des grandes forces du film rĂ©side dans ces Ă©changes, cette vĂ©ritable alchimie qui s’opĂšre entre le casting et les diffĂ©rents acteurs. Comment ĂȘtes-vous parvenu Ă  crĂ©er cette bande qui sonne plus vrai que nature ? C’est d’abord au casting, on a d’abord choisi les acteurs individuellement, aprĂšs on a fait ce qu’on appelle des "call back", c’est-Ă -dire qu’on les a rappelĂ©s - ils n’étaient pas encore sĂ»rs d’ĂȘtre pris sur le film - pour faire des binĂŽmes, puis faire des rĂ©pĂ©titions Ă  trois, Ă  quatre, Ă  cinq, lĂ  on a vu qu’il y en avait certains qui Ă©taient trĂšs bien individuellement mais qui n’existaient pas assez dans le groupe, donc on ne les a pas pris, puis on en a cherchĂ© d’autres. Il a vraiment fallu crĂ©er cette Ă©quipe de cinq, il fallait que ça marche quand les cinq sont Ă  l’écran. AprĂšs, on a beaucoup rĂ©pĂ©tĂ©, on a rĂ©pĂ©tĂ© chaque scĂšne bien en amont du tournage. Ensuite, il y a eu le dĂ©fi physique, puisqu’il fallait que ces acteurs-lĂ , qui sont tous des acteurs valides, il fallait qu’ils jouent des paraplĂ©giques, des tĂ©traplĂ©giques, donc on est allĂ©s lĂ  oĂč on a tournĂ©, dans le centre de rééducation. Un mois avant, on les a mis dans des fauteuils, on a discutĂ©, il y avait mon ancien kinĂ© qui Ă©tait lĂ  un peu comme coach, qui leur a expliquĂ© ce qu’était la tĂ©traplĂ©gie, la paraplĂ©gie, quelle position, quelle posture, quels gestes adopter et petit Ă  petit, ils sont entrĂ©s dans leur rĂŽle. Comment, en tant que directeur d’acteurs, vous leur avez permis finalement d’apprĂ©hender cette gestion rĂ©aliste du handicap et surtout les diffĂ©rentes maniĂšres, si je puis dire, d’ĂȘtre handicapĂ© ? Il y a plusieurs choses. DĂ©jĂ  beaucoup de discussions. La plupart ne connaissaient pas bien ce monde-lĂ , ce domaine-lĂ . Apprendre ce qu’est une personne paraplĂ©gique par exemple. Elle est immobilisĂ©e, handicapĂ©e des deux jambes, un tĂ©traplĂ©gique, ce sont les quatre membres qui sont paralysĂ©s, c’est tout le corps Ă  peu prĂšs sous la nuque ou sous le cou qui ne bouge pas, donc dĂ©jĂ  expliquer ça et comme je le disais, c’est surtout l’immersion, nous les avons immergĂ©s dans le centre. On a fait des rĂ©pĂ©titions en amont, on les a mis dans des fauteuils. Il y avait des patients, le centre est en pleine activitĂ©. On les a mis un par table dans la cantine pour discuter, pour se renseigner, avec des personnes qui Ă©taient des patients du centre en pleine rééducation. Il faut du travail, de l’observation, prendre des notes, poser beaucoup de questions. Ils ont rencontrĂ© des personnes paraplĂ©giques et pendant une heure ils pouvaient poser toutes les questions possibles. Pareil avec mon ancien kinĂ©. Donc, ça a Ă©tĂ© un vrai coaching pour que le jour du dĂ©but du tournage, ils aient complĂštement acquis cette notion physique et qu’ils puissent se concentrer vraiment sur le jeu, sur l’acting."Patients" DRQuelle Ă©tait votre attente particuliĂšre par rapport Ă  ce casting ? C’est ce qu’il y a dans le film. On attend d’eux qu’ils soient Ă©mouvants. Il y a des scĂšnes dures, il y a des scĂšnes Ă©mouvantes, mais surtout drĂŽles. Vous avez vu, c’est un film trĂšs dialoguĂ© avec beaucoup de vannes, ils passent Ă  peu prĂšs deux heures Ă  se vanner dans tous les sens, il y a un vrai "humour handicapĂ©". C’était notre principal critĂšre de rĂ©ussite. Dans ce film-lĂ , il fallait que ça fasse rire. Le thĂšme est dur, le handicap est lourd, on ne voulait surtout pas faire un film pathos. On a fait pas mal d’avant-premiĂšres, le film sort le 1er mars mais on a dĂ©jĂ  vu la rĂ©action des gens, on se rend compte que ça rigole beaucoup. C’est une des premiĂšres rĂ©ussites. Cet humour frappe dĂšs le dĂ©but avec le tĂ©lĂ©shopping par exemple, cette maniĂšre dont vous Ă©vitez tous les clichĂ©s que l’on pourrait attendre parfois d’un tel sujet avec le pathos, la difficultĂ©, etc. Souvent dans votre film quand un des personnages tombe, il se relĂšve la scĂšne d’aprĂšs
 Oui, ou alors quand il tombe, il sort une vanne ou quand il se produit un truc dur, il y a un petit clin d’Ɠil. Évidemment, sur un film comme ça on aurait pu en faire des caisses, mettre des grands violons sur les scĂšnes les plus tristes et que ça dure une demi-heure. Non, il fallait Ă©viter ça. Parce que ce monde-lĂ  est vivant, on voulait aussi rendre la rĂ©alitĂ© de ce qui se passe dans un centre de rééducation et dans un centre, c’est plein de vie, cet humour-lĂ  ce n’est pas moi qui l’ai inventĂ©. Il y a cet instinct de se sauver un peu du drame par l’humour et par les vannes, donc il fallait absolument le rendre Ă  l’image ça."Patients" DRQuels ont Ă©tĂ© vos partis pris de mise en scĂšne ? Vous ne souhaitiez pas choisir une approche plus documentaire afin de montrer cette rééducation ? Non, tout de suite avec Mehdi, notre parti pris n’était pas dans le documentaire. C’est un film. Du coup, on voulait une belle image. On a tout fait pour que le rĂ©sultat ne soit pas glauque au niveau du fond, donc au niveau de la forme, il ne fallait pas que ce soit glauque non plus. TrĂšs vite avec notre chef opĂ©rateur, on a travaillĂ© l’image. On voulait de belles images. On filme un hĂŽpital, dans ce centre de rééducation, il y a des trĂšs longs couloirs de 2 Ă  300 mĂštres de longs, il y avait des belles perspectives, on a jouĂ© sur les profondeurs de champ, on a jouĂ© sur la lumiĂšre les lumiĂšres jaunes des couloirs tranchaient avec le bleu nuit de l’autre cĂŽtĂ© des vitres. On a cherchĂ© Ă  faire un film agrĂ©able Ă  voir. AprĂšs, notre objectif Ă©tait que la rĂ©alisation suive un peu l’évolution physique de Ben. Qui dit Ă©volution physique, dit aussi Ă©volution sociale. C’est-Ă -dire qu’au dĂ©but il est seul au monde, il y a juste ses parents et les soignants qui se penchent au-dessus de son lit, il est tout le temps dans sa chambre. La rĂ©alisation dĂ©bute de façon trĂšs resserrĂ©e sur les personnages avec trĂšs peu, voire pas de mouvements de camĂ©ra. Petit Ă  petit, ça Ă©volue, et Ă©videmment, le dĂ©clic c’est quand il se dĂ©place en fauteuil roulant pour la premiĂšre fois. Il y a un petit plan sĂ©quence quand il sort dans le couloir et lĂ , la camĂ©ra s’arrĂȘte. On Ă©largit enfin le cadre parce que Ben part au loin dans le couloir, et lĂ , on sent qu’il retrouve un peu de libertĂ©, il retrouve un peu d’autonomie grĂące Ă  ce fauteuil. À partir de lĂ , notre rĂ©alisation va se permettre un peu plus de mouvements. On parlait du groupe en tant que tel, mais il y a aussi tous les autres personnages secondaires qui sont trĂšs travaillĂ©s, je pense notamment Ă  Jean-Marie et sa façon trĂšs personnelle de s’adresser aux autres. C’est une volontĂ© qu’aucun personnage ne soit laissĂ© au hasard et qu’il ait une vraie personnalitĂ© ? Une fois de plus, je n’ai rien inventĂ©. Jean-Marie a existĂ©. Christiane a existĂ©. Pour ceux qui n’ont pas vu le film, Jean-Marie est un aide-soignant trĂšs professionnel mais qui est une tornade. Il entre dans la chambre Ă  7h30 en hurlant "Bonjour Benjamin !", il ouvre les volets Ă  fond, il s’adresse aux patients Ă  la troisiĂšme personne "Comment il va ? Il a bien dormi ?". C’est assez insupportable mais finalement on s’attache Ă  lui, parce qu’à part ça, il fait bien son boulot et de toute façon Ben a besoin de lui pour effectuer les gestes les plus Ă©lĂ©mentaires. Donc, on s’attache Ă  ces personnages. En effet, chaque personnage n’est pas juste de passage, ils ont tous une vraie personnalitĂ© puisqu’ils ont vraiment existĂ©."Patients" DRVous Ă©vitez tous les stĂ©rĂ©otypes qu’on pourrait attendre du milieu hospitalier, mais aussi des milieux sociaux des diffĂ©rents protagonistes. Que ce soit dans le thĂšme du handicap, dans le thĂšme de la typologie de nos cinq acteurs principaux, c’est d’essayer de ne jamais entrer dans les clichĂ©s, dans des trucs trop attendus. Avant tout, ce sont des ĂȘtres humains qui vivent des moments trĂšs difficiles, qui rĂ©apprennent Ă  vivre ensemble, ils redĂ©couvrent des sentiments d’amitiĂ©, de sĂ©duction, ils s’engueulent, ils fraternisent, on voulait surtout se focaliser lĂ -dessus. Alors oui, il se trouve que ce sont des handicapĂ©s, il se trouve que ce sont des personnes qui viennent de milieux populaires, mais tout ça c’est secondaire, avant tout on s’attache aux ĂȘtres humains. Qu’est-ce que vous aimeriez que le public retienne de votre film ? Je voudrais qu’il passe par plusieurs Ă©motions. Pour l’instant, on a l’impression que c’est le cas. On a fait une trentaine de projections. Qu’il passe autant par le rire que par l’émotion. On l’a vu, il y a des larmes aussi, dans le film. A la fin des sĂ©ances, il y a des gens Ă©mus. Donc, la premiĂšre chose c’est ça, qu’il passe par plusieurs Ă©motions. J’aime l’art quand il nous fait des ascenseurs Ă©motionnels comme ça. Que ce soit sur un disque, un film, qu’on passe par plusieurs Ă©tages, c’est important. Et la deuxiĂšme chose peut-ĂȘtre qu’en sortant du film ou le lendemain ou la semaine d’aprĂšs, quand ils vont croiser une personne en fauteuil roulant, peut-ĂȘtre qu’ils la regarderont, je parle de ceux qui ne connaissent pas bien ce milieu-lĂ , ils la regarderont peut-ĂȘtre un petit peu autrement. Ils comprendront un petit peu ce qu’il y a derriĂšre ce fauteuil, la vie qu’a ce monsieur ou cette dame, ce qu’il a traversĂ©. Et surtout, il saura, j’espĂšre, maintenant qu’à part le fauteuil, il y a un vrai ĂȘtre humain. C’est une des phrases de Farid dans le film qui dit "Tu verras au dĂ©but ta seule identitĂ©, c’est le handicap. C’est seulement aprĂšs, quand les gens vont passer du temps avec toi ils verront qu’il y a un handicapĂ© beauf, un handicapĂ© qui a de l’humour, un con, une kaĂŻra". Il y a toutes les typologies de l’ĂȘtre humain parce qu’un mec en fauteuil roulant, c’est avant tout un homme ou une femme.
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Slameur Grand Corps Malade adapte son roman autobiographique "Patients" avec Mehdi Idir, dont c’est aussi la premiĂšre rĂ©alisation. Vu le 1 March 2017 2K membres Se laver, s'habiller, marcher, jouer au basket, voici ce que Ben ne peut plus faire Ă  son arrivĂ©e dans un centre de rééducation suite Ă  un grave accident. Ses nouveaux amis sont tĂ©tras, paras, traumas crĂąniens.... Bref, toute la crĂšme du handicap. Ensemble ils vont apprendre la patience. Ils vont rĂ©sister, se vanner, s'engueuler, se sĂ©duire mais surtout trouver l'Ă©nergie pour rĂ©apprendre Ă  vivre. Patients est l'histoire d'une renaissance, d'un voyage chaotique fait de victoires et de dĂ©faites, de larmes et d’éclats de rire, mais surtout de rencontres on ne guĂ©rit pas seul. KKNng.
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