Azzedine AlaĂŻa Collectionneur â AlaĂŻa et Balenciaga â Sculpteurs de la forme â Galerie Azzedine AlaĂŻaAu cĆur de la galerie de la rue de la Verrerie, Olivier Saillard nous invite Ă un face Ă face entre les deux maĂźtres de la coupe. Azzedine AlaĂŻa avait eu lâopportunitĂ© de rĂ©cupĂ©rer des modĂšles de Cristobal Balenciaga, lorsque celui-ci dĂ©cida de fermer sa maison de Haute Couture en 1968 en opposition Ă lâavĂšnement du prĂȘt-Ă -porter. Ces modĂšles furent les premiers dâune grande collection rassemblant des milliers dâoeuvres des couturiers du XXĂšme deux grands couturiers ont eu en commun le sens de la coupe et la mise en valeur des silhouettes fĂ©minines par le travail habile du tissu. Par lâutilisation du biais ou de la maille, ils Ă©taient des architectes du vĂȘtement, ayant la capacitĂ© de crĂ©er toutes les Ă©tapes de la conception Ă la rĂ©alisation du disposition labyrinthique de lâexposition joue des jeux de transparence qui permettent de voir au premier abord lâallure de la silhouette. En sâapprochant dans chaque espace dĂ©diĂ© aux modĂšles, nous pouvons apprĂ©cier les correspondances de chacun, dans le domaine du flou ou du tailleur, par les ressemblances de matiĂšres ou de 28 juin 2020
Alaïaet Balenciaga - Sculpteurs de la forme, musique (rock, pop, independant), cinema, livres, litterature, expos et plein d'autres choses a decouvrir : Musique: Théùtre: Expos: Cinéma: Lecture: Bien Vivre : Galerie Photos: Nos Podcasts: Twitch : Tweet. Activer la recherche avancée : Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme: Fondation Azzedine Alaïa Du 28 septembre 2020
ï»żActualitĂ©sCultureCoups de coeur Dans lâhistoire de la mode, ces deux couturiers maĂźtres de la coupe avaient beaucoup de points communs. L'exposition "Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" a dĂ©butĂ© au premier jour de la semaine parisienne de la haute couture Ă©tĂ© 2020 et sâachĂšve en juin 2020. Exposition "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă gauche bolĂ©ro en veau velours avec broderie "caviar" de perles et fil mĂ©tallique AlaĂŻa couture hiver 1996. A droite bolĂ©ro en soie noire, Ă dĂ©cor de passementerie et pompoms Balenciaga haute couture 1940. CORINNE JEAMMETLeurs crĂ©ations sont intemporelles, en tĂ©moignent ces quatre-vingts modĂšles prĂ©sentĂ©s pour la premiĂšre fois dans un face-Ă -face entre ces deux maĂźtres de la coupe. Deux couturiers hermĂ©tiques aux effets de tendance et nâayant jamais eu peur de refuser les systĂšmes liĂ©s Ă la des archives constituĂ©es par Azzedine AlaĂŻa, les piĂšces de Balenciaga dialoguent avec celles dâAlaĂŻa selon une communautĂ© de crĂ©ation qui surprend au coeur de l'exposition "Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme".Alors que ces modĂšles ont Ă©tĂ© créés Ă plusieurs annĂ©es d'intervalle, la similitude de travail reste bluffante mĂȘme amour des coupes Ă©purĂ©es, similaritĂ© de la palette chromatique... La scĂ©nographie - on circule dans un labyrinthe constituĂ© de voiles de tissu blanc - contribue Ă©galement Ă mettre en valeur les modĂšles prĂ©sentĂ©s. Ils sont montrĂ©s au coeur mĂȘme de la maison de couture parisienne du crĂ©ateur tunisien, aujourdâhui siĂšge de lâassociation qui veille sur sa mĂ©moire et son "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă droite robe longue Ă volants en maille de laine et viscose AlaĂŻa couture hiver 2011. A gauche, robe longue, Ă bretelles, volantĂ©e de dentelle Chantilly noire Balenciaga haute couture hiver 1961. CORINNE JEAMMETEn 1968, ne se reconnaissant pas dans lâessor du prĂȘt-Ă -porter naissant, Cristobal Balenciaga ferme sa maison. Quelques temps plus tard, sa directrice gĂ©nĂ©rale adjointe, Mademoiselle RenĂ©e - restĂ©e plusieurs dĂ©cennies Ă son service - sâinquiĂ©te des stocks de tissus et des robes. Parmi les personnes quâelle considĂšre, elle invite AlaĂŻa Ă choisir des modĂšles du maĂźtre espagnol. Le jeune homme est stupĂ©fait par lâarchitecture des coupes et lâexigence technique de chaque vĂȘtement. Il dĂ©cide alors de conserver dans du papier de soie le travail de ce maĂźtre de la "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă gauche ensemble plissĂ© bolĂ©ro et jupe en cuir noir AlaĂŻa hiver 2007. A droite ensemble cape avec col tailleur, haut et jupe en soie cloquĂ©e noire Balenciaga haute couture hiver 1962. CORINNE JEAMMETA quelques mois de sa disparition, Azzedine AlaĂŻa racontait encore cet Ă©pisode fondateur dâune prise de conscience et de lâĂ©gard quâil cultive, ensuite, vis-Ă -vis de lâhistoire de la mode. Car indĂ©pendamment de ses moyens - modestes Ă ses dĂ©buts, plus confortables ensuite - il devient vite un avide collectionneur. Depuis cette fin des annĂ©es soixante, alors que certains de ses contemporains investissent dans lâart contemporain et moderne, lui nâa dâintĂ©rĂȘt que pour les vĂȘtements. Il se passionne pour les robes des annĂ©es trente et cinquante et accumule les piĂšces des grands maĂźtres. Par centaines, bientĂŽt par milliers, le couturier sâentoure de robes de GrĂšs, de Vionnet, de Schiaparelli, et toujours de "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" deux modĂšles de bolĂ©ro signĂ©s Balenciaga haute couture 1940. CORINNE JEAMMETIl entasse avec lâart du conservateur et de lâhistorien le patrimoine des noms de mode, connus ou plus secrets. Il va ainsi sauver de lâoubli et de la perte, les noms et les piĂšces vestimentaires les plus convoitĂ©s aujourdâhui. Exposition "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă gauche, robe longue dos nu en velours noir avec une bride en cuir or Alaia couture hiver 2008. A droite, robe bustier longue, en satin de soie noir, avec noeud champagne Ă la poitrine Balenciaga haute couture hiver 1959. CORINNE JEAMMETParmi les collections qu'entasse AlaĂŻa, celles de Balenciaga est la griffe la plus convoitĂ©e le couturier espagnol est pour le couturier franco-tunisien un modĂšle. Dans lâĂ©quilibre des mesures et des volumes, dans lâusage des couleurs sourdes et des noirs, les deux crĂ©ateurs se sont retrouvĂ©s. Dans le flou des robes solennelles du soir ou dans lâarchitecture des tailleurs et des manteaux, les deux couturiers ont dialoguĂ© Ă la recherche de la couture invisible. Dans les dentelles et les volants, ils se sont aussi parlĂ©s. De jour comme de soir, leurs robes courtes ou longues sont des prĂ©cis dâarchitecture et de lĂ©gĂšretĂ©. Vue d'une partie de l'exposition "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" les modĂšles se font face Ă face entre des voiles de coton. CORINNE JEAMMETExposition "Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" sous la direction dâOlivier Saillard, jusqu'au 28 juin 2020. Association Azzedine AlaĂŻa. 18, rue de la Verrerie. 75004 Paris. Tous les jours de 11h Ă part ensuite Ă Guetaria, le village qui a vu naĂźtre le couturier espagnol oĂč la fondation Balenciaga lâaccueillera en juillet 2020.
AzzedineAlaĂŻa collectionneur â AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme. Fondation Azzedine AlaĂŻa Galeries. Du 20 janvier 2020 au 13 mars 2020. Richard Wentworth Ă la Maison AlaĂŻa. Fondation Azzedine AlaĂŻa Du 8 septembre 2017 au 26 novembre 2017. Entre l'art et la mode. Fondation Azzedine AlaĂŻa Du 11 novembre 2016 au 1 janvier 2017. Claude Parent : dessiner la
Affiche de lâexposition, dâaprĂšs MONDINO Jean Baptiste, Azzedine AlaĂŻa, 1988. Le 18 rue de la Verrerie est une havre de beautĂ© et de mĂ©moire pour tout amoureux de mode. En effet, cet ancien entrepĂŽt du BHV, accessible par une discrĂšte cour couverte dâune verriĂšre, accueille les crĂ©ations dâAzzedine AlaĂŻa depuis que le crĂ©ateur lâavait achetĂ© et rĂ©novĂ© en 1988. Le fameux couturier tunisien y avait installĂ© son atelier au coeur du Marais et tous ses dĂ©filĂ©s sây dĂ©roulaient. Aujourdâhui, le lieu revit Ă lâoccasion dâune exposition Azzedine AlaĂŻa collectionneur AlaĂŻa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme » du 20 janvier et au 28 juin 2020. HOMMAGES AUX MONSTRES SACRĂS LâAssociation Azzedine AlaĂŻa, créée par le couturier Ă©ponyme en 1998 et lui survivant, souhaite ici cĂ©lĂ©brer un parallĂšle entre deux maĂźtres et leur hĂ©ritage artistique. CristĂłbal Balenciaga, nĂ© en 1895 au pays basque, a Ă©migrĂ© en France et fondĂ© sa maison Ă Paris en 1937, poussĂ© par la guerre civile espagnole. Il prospĂ©ra dans ses salons du nÂș10 avenue George V., oĂč il opĂ©rait un vĂ©ritable renouvellement formel du vĂȘtement, modernisant sans cesse les coupes et les volumes des piĂšces taillĂ©es pour ses clientes. La maĂźtrise technique aussi bien que la crĂ©ativitĂ© innovante celui quâHubert de Givenchy surnommait lâarchitecte de la mode », marquĂšrent une Ă©poque. © Hiro , Alberta Tiburzi dans une robe de cocktail de soie noire de Cristobal Balenciaga âQuatre Corne, Harperâs Bazaar, Septembre 1967. Quand lâĂšre du prĂȘt-Ă -porter vivait une transformation radicale des modes de production, Balenciaga refusa de brader son savoir-faire et prĂ©fĂšra mettre fin Ă sa carriĂšre en 1968. Câest lĂ quâentre en scĂšne Azzedine AlaĂŻa la directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de Balenciaga, Mademoiselle RenĂ©e, se dĂ©solant de voir les modĂšles et tissus abandonnĂ©s propose au couturier originaire de Tunis de se servir dans les stocks afin dâexploiter ces archives. AlaĂŻa, venant dâinstaller sa Maison Ă Paris oĂč il vivait depuis 1956, raconte ĂȘtre sorti de lâatelier de Balenciaga avec des sacs poubelles pleins, mais souhaitant conserver prĂ©cieusement ces piĂšces, ne jamais y toucher. Ainsi AlaĂŻa devint fervent collectionneur, avide de prĂ©server le patrimoine culturel et artistique de la mode. Il convoitait des piĂšces de Balenciaga, Madame GrĂšs, Schiaparelli ⊠quand personne ne spĂ©culait sur le marchĂ© de ces biens de collections et oĂč la reconnaissance institutionnelle de la mode en Ă©tait Ă ses balbutiements. Sachant porter un regard sur lâhistoire, il crĂ©a des modĂšles Ă la fois provocateurs et intemporels, faisant preuve dâun savoir-faire hors du commun. © Arthur Elgort, Noami Campbell et Azzedine AlaĂŻa, 1987. LA MISE EN MIROIR Une scĂ©nographie immaculĂ©e et labyrinthique donne Ă voir les formes obscures et Ă©lĂ©gantes des silhouettes vĂȘtues presque toutes de noir. Les crĂ©ations semblent vĂ©ritablement façonner les corps par le mĂ©dium du tissus, et personne ne doute de la pertinence du sous-titre de lâexposition. Chaque pli prend sens et absorbe le regard. Les jeux de tissus et la technicitĂ© des matiĂšres fascine les cuirs sont ciselĂ©s, dentelĂ©s, les velours drapĂ©s. Il apparaĂźt, tant pour les oeuvres du maĂźtre espagnol que celles du crĂ©ateur tunisien, que le savoir-faire et la qualitĂ© des matĂ©riaux aussi bien que des coupes fait tout. © StĂ©phane AĂŻt Ouarab Fondation Azzedine AlaĂŻa. Exposition Azzedine AlaĂŻa & Balenciaga. Balenciaga, et AlaĂŻa sâaccordaient dans la pensĂ©e quâune crĂ©ation demandait du temps pour prendre forme, pour se perfectionner. Ils ont tous les deux fait le choix de ne jamais abandonner ce paradigme, parfois au dĂ©pens des enjeux financiers et de la commercialisation de leurs piĂšces. Câest le point de dĂ©part de cette exposition. AlaĂŻa, par exemple, Ă©tait connu pour ĂȘtre systĂ©matiquement en retard et capable de retoucher une piĂšce jusquâau dernier instant avant un dĂ©filĂ©. Il en a impatientĂ© plus dâun, animĂ© par la certitude quâil valait mieux ne rien montrer que de laisser voir quelque chose dâimparfait. Il considĂ©rait Ă©galement que lâaccĂ©lĂ©ration du rythme des dĂ©filĂ©s Ă©tait un frein Ă la qualitĂ© de ses crĂ©ations et avait choisi de rester hors du calendrier global. Câest peut-ĂȘtre cette temporalitĂ© de la confection du vĂȘtement, cette rĂ©sistance Ă une massification de la production qui ont permis Ă Balenciaga comme Ă AlaĂŻa de ne pas se perdre dans des tendances aisĂ©ment dĂ©modĂ©es. Les oeuvres exposĂ©es apparaissent suspendues dans le temps, pertinentes aussi bien en 1960, en 1980 quâen en 2020. A lâheure de la fast fashion et des semaines de la mode, exposer cette mode, câest tout une tribune. CrĂ©er de lâintemporel a Ă©galement permis Ă ces deux monstres sacrĂ©s de jouer avec les traditions et de dĂ©tourner les usages. Ainsi, le gothique apparaĂźt dans un blouson de cuirs noirs et vinyle chez AlaĂŻa Couture automne-hiver 1989 et le bolĂ©ro devint radicalement moderne chez Balenciaga comme par exemple dans cette piĂšce de Haute couture circa 1940. Cela peut aussi vouloir dire ne pas oublier dâoĂč ils viennent, leurs origines et passĂ© respectifs, ni leur amour pour Paris leur ville adoptive, comme lâillustre cette incroyable photographie de Jean Paul Goude oĂč AlaĂŻa prĂ©sente Jessye Norman vĂȘtue dâune robe tricolore volumineuse et dont les mains sont recouvertes de motifs peints au hennĂ© bleu. © Garance AndrĂ©, BolĂ©ro de cuir sur vinyle, Couture automne-hiver 1989 © Jean-Paul Goude, Jessye Norman se prĂ©parant Ă chanter la Marseillaise pour le bicentenaire de la RĂ©volution Française avec Azzedine AlaĂŻa, Paris, 14 juillet, 1989 Mais outre ces liens esthĂ©tiques, idĂ©ologiques ou mĂȘme biographiques des deux maĂźtres, cette exposition tient un propos intĂ©ressant sur le collectionnisme de la mode. MODE ET COLLECTIONNISME Si Azzedine AlaĂŻa a su voir la valeur historique, esthĂ©tique dans les archives de Cristobal Balenciaga, puis de bien dâautres, câest quâĂ son Ă©poque et dans sa vision, la mode sâest affirmĂ©e comme un art. Un changement de paradigme sâest opĂ©rĂ© et accentuĂ© vis-Ă -vis de la crĂ©ation vestimentaire Ă la fois passĂ©e et contemporaine dâAlaĂŻa. Câest aussi le point de vue dâartiste quâil semble adopter. DĂšs 1985, AlaĂŻa prĂ©sente ses collections dans des dĂ©cors de Jean-Paul Goude et en invitant des artistes mondialement reconnus comme Andy Warhol Ă ses dĂ©filĂ©s. Cette mĂȘme annĂ©e, une exposition, Mode 1980-1985 une journĂ©e avec Azzedine AlaĂŻa » est consacrĂ©e au crĂ©ateur au CAPC, le musĂ©e dâart contemporain de Bordeaux, oĂč la haute couture est prĂ©sentĂ©e aux cĂŽtĂ©s des oeuvres de Dan Flavin. La reconnaissance institutionnelle de la mode sâest Ă©tablie dans les annĂ©es 1980 et est aujourdâhui ancrĂ©e et rayonnante au sein de lâĂ©cosystĂšme culturel. De nombreux musĂ©es dĂ©dient des rĂ©trospectives monumentales Ă des designers voire mettent en oeuvre des parcours permanents de crĂ©ations vestimentaires Ă lâinstar du Palais Galliera qui rouvrira bientĂŽt ses portes. AlaĂŻa et Balenciaga eux-mĂȘmes ont pu ĂȘtre rĂ©cemment cĂ©lĂ©brĂ©s par des expositions phares de Paris MusĂ©es [1]. Le marchĂ© de lâart a Ă©galement pris en compte cette Ă©volution et les collections privĂ©es de mode font lâobjet de ventes aux enchĂšres trĂšs mĂ©diatisĂ©es comme chez Christieâs avec la prisĂ©e du vestiaire Yves Saint Laurent de Catherine Deneuve. Finalement, Ă cet ĂŽde Ă la mode, cette mĂ©moire de la crĂ©ation retranscrite par la collection dâAzzedine AlaĂŻa, font Ă©chos les efforts de lâassociation Azzedine AlaĂŻa et dâOlivier Saillard, le commissaire de lâexposition, pour conserver et valoriser lâoeuvre de grands crĂ©ateurs. ARIANE DIB âAzzedine AlaĂŻa collectionneur â AlaĂŻa et Balenciaga sculpteurs de la formeâ20 janvier 2020 â 3 janvier 2021Fondation Azzedine AlaĂŻa, 18 rue de la Verrerie, 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h Ă 19hTarif rĂ©duit 2âŹPlein tarif 4⏠1âą Balenciaga, lâoeuvre au noir, Palais Galliera au MusĂ©e Bourdelle, Du 8 mars au 16 juillet 2017, Commissariat de VĂ©ronique Belloir, chargĂ©e du DĂ©partement Haute Couture au Palais Galliera AlaĂŻa, Palais Galliera, Du 28 septembre 2013 au 26 janvier 2014, commissariat dâOlivier Saillard, directeur du Palais Galliera- Quand AlaĂŻa rencontre Balenciaga une exposition-Ă©vĂšnement Ă ne pas manquer ! Jul 13, 2020 - Quand AlaĂŻa rencontre Balenciaga une exposition-Ă©vĂšnement Ă ne pas manquer ! Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour parcourir et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les