alaĂŻaet balenciaga, sculpteurs de la forme prĂ©sentation du livre par olivier saillard librairie de la fondation azzedine alaĂŻa À l’occasion d’un second accrochage, l’exposition « AlaĂŻa/Balenciaga » invite les visiteurs Ă  venir
AlaĂŻa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme » est une exposition qui prĂ©sente quatre-vingt piĂšces des deux couturiers en face Ă  face. Elle se tient dans l’ancien atelier d’Azzedine AlaĂŻa, dĂ©cĂ©dĂ© en 2017. Son atelier avait ouvert ses portes au public pour la premiĂšre fois en 2018, pour une premiĂšre exposition-hommage Je suis couturier ». Pourquoi mettre en regard des Ɠuvres d’AlaĂŻa et de Balenciaga ? Tout d’abord, parce qu’AlaĂŻa a rĂ©uni et conservĂ© de nombreuses piĂšces du couturier espagnol. Peu de temps aprĂšs la fermeture de la maison, son directrice gĂ©nĂ©rale adjointe, Mademoiselle RenĂ©e, qui avait travaillĂ© pendant plusieurs dĂ©cennies avec Balenciaga, s’inquiĂ©tait des stocks de tissus et des piĂšces encore dans la maison. Elle fit alors venir AlaĂŻa, dont le nom commençait Ă  circuler dans le monde de la mode, afin qu’il choisisse des modĂšles pour pouvoir les utiliser. Il repartit donc avec ce qu’on lui offrait sans aucune volontĂ© d’y toucher ni de les revendre. Au contraire, il les conserva prĂ©cieusement, dĂ©jĂ  conscient des archives » qu’elles reprĂ©sentaient pour l’histoire de la mode. Par la suite, passionnĂ© par les annĂ©es trente et cinquante, il continua Ă  collectionner des piĂšces de grands couturiers GrĂšs, Vionnet, Schiapparelli et toujours Balenciaga. Mais le fait qu’AlaĂŻa ait collectionnĂ© des robes de Balenciaga n’est pas la seule raison de cette exposition. Les deux couturiers prĂ©sentent, en effet, de nombreuses similitudes comme le travail du noir, des noirs profonds – une exposition Balenciaga, l’Ɠuvre au noir » avait d’ailleurs eu lieu en 2017. Ils sont tous deux vus comme des sculpteurs, des architectes de la forme et des volumes. Les piĂšces de Balenciaga, plus anciennes parfois de quelques dĂ©cennies, restent intemporelles, et peuvent ainsi ĂȘtre prĂ©sentĂ©es Ă  cĂŽtĂ© des piĂšces d’AlaĂŻa. Il est mĂȘme parfois difficile de les distinguer. On a parfois l’impression qu’elles ont Ă©tĂ© faites pour la mĂȘme collection. Je vous recommande vivement cette exposition dont la scĂ©nographie est particuliĂšrement intĂ©ressante. Vous trouverez aussi une boutique, une librairie et un espace pour prendre un verre. Personnellement, j’aime beaucoup cet endroit, nichĂ© dans le Marais, encore un peu confidentiel. Une scĂ©nographie intimiste qui permet vraiment de voir les robes au plus prĂšs AlaĂŻa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme Du 20 janvier au 28 juin 2020 Association Azzedine AlaĂŻa 18 rue de la Verrerie Paris
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AzzedineAlaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, Paris, Association Azzedine Alaïa. Du 20 mai au 28 juin 2020. Fashion / Fashion - Évùnements / Fashion - Expositions / Paris. RYNSHU, collection automne-hiver 2020/2021.

J’ai Ă©tĂ© fascinĂ© par les robes de Balenciaga, le maĂźtre. Les corsages, les coutures dans le dos, la rondeur dans les Ă©paules
je me demandais comment ils tenaient leur forme, quelle coupe magique pouvait crĂ©er un tel effet. Je voulais comprendre le mystĂšre des vĂȘtements et je voulais les redessiner, en imaginant la structure osseuse qui reposait en-dessous. Azzedine AlaĂŻa azzedine alaĂŻa collectionneur, alaĂŻa et balenciaga sculpteurs de la forme - vidĂ©o Sylvie Delpech En 1968, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prĂȘt-Ă -porter naissant, lui qui n’avait fait que servir religieusement le dogme de la cliente, CristĂłbal Balenciaga dĂ©cida de fermer sa maison. Une simple annonce Ă  la radio, pas plus joyeuse qu’un avis de dĂ©cĂšs, informa les fidĂšles, les amis, les journalistes et toutes les femmes qui avaient pour habitude de se rendre au 10 Avenue George V qu’il n’y aurait plus de collection du maĂźtre espagnol. Auparavant, le couturier, dignement, avait pris soin d’organiser la fin d’une maison de plusieurs dĂ©cennies, oĂč pas une des robes, pas un des manteaux qui avaient fait sa gloire n’avait pris une ride 1. Ayant partagĂ© avec sa garde rapprochĂ©e, puis son personnel aimĂ© ses intentions, Balenciaga accrocha sa blouse de travail au clou d’un vestiaire 2 dont la forme aprĂšs lui ne serait plus jamais la mĂȘme. vue de l'exposition PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Quelques temps plus tard, Mademoiselle RenĂ©e, restĂ©e plusieurs dĂ©cennies Ă  son service en qualitĂ© de directrice gĂ©nĂ©rale adjointe, s’inquiĂ©ta des stocks de tissus et des robes que l’on n’osait pas nommer encore archives patrimoniales ». Parmi les personnes qu’elle considĂ©rait, elle appela un petit homme singulier dont le nom circulait de plus en plus parmi les clientes jalouses elle fit venir Azzedine AlaĂŻa et l’invita Ă  choisir librement les modĂšles du maĂźtre dans lesquels seuls ses doigts adroits pourraient tailler d’autres apparences. Ce ne fut pas le cas. Le jeune homme fut tant stupĂ©fait par l’agilitĂ© des formes, l’architecture des coupes, l’exigence technique de chaque vĂȘtement, qu’il pensa immĂ©diatement qu’il serait sacrilĂšge d’agir ainsi de ciseaux correcteurs. Sans intention spĂ©culative aucune il n’y avait pas de marchĂ© officiel de modes anciennes, AlaĂŻa prit sous son bras les piĂšces qui se prĂ©sentaient Ă  lui. Il les dĂ©posa Ă  demeure sur des lits de papier de soie et se jura sa vie entiĂšre que pour de tels maĂźtres de la coupe qui l’avaient prĂ©cĂ©dĂ©, il n’y aurait de mĂ©moire qui flanche. J’ai rĂ©cupĂ©rĂ© certaines de ses crĂ©ations aprĂšs la fermeture de la maison la directrice de Balenciaga, qui Ă©tait la tante de l’une de mes vendeuses, m’a proposĂ© de venir voir ce qu’il y avait et m’a dit qu’elle me ferait des prix. Je suis rentrĂ© chez moi avec deux sacs poubelles pleins. C’est comme ça que j’ai commencĂ© Ă  collectionner des crĂ©ations de mode. Azzedine AlaĂŻa vue de l'exposition PH. sylvie delpech A quelques mois de sa disparition, Azzedine AlaĂŻa racontait encore avec tendresse cet Ă©pisode fondateur d’une prise de conscience et de l’égard qu’il cultiva ensuite vis-Ă -vis de l’histoire de la mode. La suite ne fit que confirmer l’intĂ©rĂȘt croissant et bientĂŽt irraisonnĂ© que le couturier d’origine tunisienne entretint avec toutes les sources de mĂ©moires de mode. Car indĂ©pendamment de ses moyens, modestes Ă  ses dĂ©buts, plus confortables au fur et Ă  mesure de ses succĂšs, AlaĂŻa devint vite un collectionneur avide de tout conserver. vue de l'exposition PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Depuis cette fin des annĂ©es soixante, alors que certains de ses contemporains investissaient dans l’art contemporain et moderne, lui n’avait d’intĂ©rĂȘt que pour les vĂȘtements aux techniques certaines. Il se passionnait pour les robes des annĂ©es trente et cinquante que d’autres mettaient au pilon de l’histoire. Il accumulait les piĂšces des grands maĂźtres qu’il entendait suivre. Par centaines, bientĂŽt par milliers, Azzedine AlaĂŻa s’entoura de robes de GrĂšs, de Vionnet, de Schiaparelli, et de Balenciaga toujours. De dĂ©cennie en dĂ©cennie, il devenait ce couturier dernier en titre qui dominait toutes les Ă©tapes de la conception et de la rĂ©alisation d’un vĂȘtement, coupant avec la dextĂ©ritĂ© de ses aĂŻeux, montant en Ă©pingle et cousant mieux encore. Il devenait ce hĂ©ros de solitude, hĂ©ritier d’une gĂ©nĂ©alogie de couturiers sculpteurs et architectes. ParallĂšlement Ă  cette notoriĂ©tĂ© acquise Ă  force de travail, il entassait, empilait avec l’art du conservateur et de l’historien le patrimoine des noms de mode, connus ou plus secrets, dont il ne pouvait supporter la fuite Ă  l’étranger. A plus d’un Ă©gard, et plus souvent qu’à son tour, AlaĂŻa vint sauver de l’oubli et de la perte, les noms et les piĂšces vestimentaires les plus convoitĂ©s aujourd’hui de la mode, grĂące Ă  lui demeurĂ©s sur le territoire français. Sans rĂ©pit, le couturier additionnait les vestiges de velours Ă  la recherche d’une technique Ă  l’Ɠuvre, celle qui façonne les grands destins et qui dĂ©termina le sien. Des clientes m’apportaient des robes Balenciaga pour que je les raccourcisse je leur proposais de les Ă©changer contre des vĂȘtement que je ferai pour elles. J’ai pris conscience Ă  ce moment lĂ  du patrimoine culturel que constituait la mode. Azzedine AlaĂŻa balenciaga automne-hiver 1958 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB balenciaga automne-hiver 1963 delpech alaĂŻa automne-hiver 1988 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB alaĂŻa automne-hiver 2003 PH. STÉPHANE AÏT OUARAB Parmi eux, Balenciaga fut la griffe la plus convoitĂ©e, une des plus aimĂ©es et des plus caressĂ©es. Le couturier espagnol resta un modĂšle. Dans l’équilibre des mesures et des volumes, dans l’usage des couleurs sourdes et des noirs somptueux, AlaĂŻa et Balenciaga se sont retrouvĂ©s. Dans le flou des robes solennelles du soir ou dans l’architecture supĂ©rieure des tailleurs et des manteaux, l’espagnol et le tunisien ont dialoguĂ©, sans cesse Ă  la recherche de la couture invisible. Dans les dentelles et les volants dramatiques, dans les rouges criants comme le sang, ils se sont parlĂ©. De jour comme de soir, leurs robes courtes ou longues sont des prĂ©cis d’architecture et de lĂ©gĂšretĂ©, les unes paraissant les ombres portĂ©es des suivantes. De leur main, de leur table de travail, elles sont nĂ©es dans l’obstination et la domination des techniques qu’ils maĂźtrisaient tous deux. Dans l’histoire de la mode, ces deux grands silencieux, hermĂ©tiques aux effets de tendances, n’ayant jamais eu peur de refuser les systĂšmes et les dĂ©gĂąts de la mĂ©diatisation, ont eu beaucoup Ă  se dire. vue de l'exposition PH. sylvie delpech Intemporelles sont leurs crĂ©ations. En tĂ©moignent ces cinquante-six modĂšles sĂ©lectionnĂ©s et prĂ©sentĂ©s pour la premiĂšre fois dans un face-Ă -face Ă©quivalent entre ces deux maĂźtres de la coupe. Issues des archives patiemment constituĂ©es par AlaĂŻa, les piĂšces de Balenciaga sont montrĂ©es au cƓur mĂȘme de la maison de couture aujourd’hui siĂšge de la Fondation qui veille sur sa mĂ©moire et son Ɠuvre. Elles dialoguent librement avec les modĂšles haute couture d’Azzedine AlaĂŻa selon une communautĂ© d’esprit et de crĂ©ation qui surprend. C’était le vƓu de Hubert de Givenchy quelques mois aprĂšs la disparition d’Azzedine AlaĂŻa, et des dĂ©cennies aprĂšs celle de Balenciaga qu’il dĂ©fendit toujours avec obstination, ce dernier grand gardien des souvenirs de la mode Ă©tait venu confier Ă  la Fondation Azzedine AlaĂŻa son souhait de rĂ©unir ces deux talents. Puisse cette exposition originale et inĂ©dite lui rendre un affectueux hommage.
Alaïaet Balenciaga - Sculpteurs de la forme, musique (rock, pop, independant), cinema, livres, litterature, expos et plein d'autres choses a decouvrir : Musique: Théùtre: Expos: Cinéma: Lecture: Bien Vivre : Galerie Photos: Nos Podcasts : Tweet. Activer la recherche avancée : Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme: Fondation Azzedine Alaïa Du 28 septembre 2020 au 3
Chaque fois qu’on murmure son nom, c’est comme des frissons qui retentissent en nous lorsque nous connaissons bien le parcours et le travail de ce grand monsieur de la mode. Parti de rien, l’ascension d’Azzedine AlaĂŻa est si remarquable qu’elle inspire toujours beaucoup. Parti le 18 novembre 2017 Ă  l’ñge de 77 ans, l’homme perdure toujours Ă  travers ses crĂ©ations qui traversent le temps comme personne. Portrait d’une figure lĂ©gendaire, qui a refusĂ© l’accommodement pendant toute sa carriĂšre au service de sa maison de couture et de sa vision de la mode. UN DESTIN HORS DU COMMUN Tout dĂ©bute Ă  Tunis, oĂč l’homme grandit et oĂč il se passionne trĂšs tĂŽt pour l’univers de la mode. Il fait tout pour intĂ©grer l’école des beaux arts de Tunis et une fois chose faite, il termine ses Ă©tudes et commence sa carriĂšre de crĂ©ateur en crĂ©ant des robes inspirĂ©es de Balmain ou encore de Dior pour ses clientes, se constituant ainsi un rĂ©seau assez solide en Tunisie. C’est dans les annĂ©es 50 que AlaĂŻa quitte la Tunisie pour la France oĂč de fil en aiguille, il intĂšgre la maison Dior oĂč il fait un passage Ă©clair 5 jours puis bascule chez Thierry Mugler oĂč il fera deux saisons puis Guy Laroche toujours durant deux saisons. Entre temps, il rajoute Ă  son CV une liste de clientĂšle prestigieuse comme Louise de Vilmorin, Arletty ou encore Greta Garbo et installe son premier atelier rue de Bellechasse, Ă  Paris. Azzedine AlaĂŻa jeune AidĂ© de ses clientes de renom, il sera rapidement introduit dans le monde select des mondanitĂ©s parisiennes ce qui ne fit que renforcer son carnet d’adresse trĂšs prisĂ©. IL fut trĂšs rapidement encouragĂ© par monsieur Mugler qui devint son ami pour lancer sa premiĂšre collection et ce fut chose faite en 1979. En 1981, il crĂ©e sa marque Ă©ponyme et trĂšs rapidement, son travail est largement saluĂ© par la presse et le public puis ses crĂ©ations connaissent peu Ă  peu un succĂšs incommensurable. Sa vision de la femme Ă  travers ses crĂ©ations est trĂšs rapidement remarquĂ©e et adulĂ©e. Sa signature Des robes, des tenues complĂštes qui sculptent et Ă©pousent le corps des dames aux matiĂšres qui les avantagent. LA FEMME ALAÏA, C’EST QUOI ? Sa dĂ©votion pour les femmes est sincĂšre et profonde et on le ressent dans sa vision de la mode. C’est probablement l’un des couturiers qui a compris trĂšs tĂŽt que la fĂ©minitĂ© pouvait ĂȘtre mise en avant de maniĂšre fantasmĂ©e et artistique mais avec une vision bien Ă  lui. C’est son passage aux beaux arts Ă  Tunis qui a dĂ©veloppĂ© sa connaissance et son amour pour le corps. Le couturier dĂ©clinait souvent ses robes en trois longueurs pour permettre Ă  un maximum de femmes de se sentir Ă  l’aise avec la forme qu’elle souhaitait et c’est la raison pour laquelle ses modĂšles pouvaient aller jusqu’au 44. C’est ainsi que ses robes opĂ©raient comme des formules magiques qui mettaient en valeur les courbes fĂ©minines lĂ  oĂč il le fallait, tel un vrai magicien. SES MUSES, SES CONNIVENCES AVEC LES FEMMES Tina Turner, Grace Jones, Farida Khelfa, Stephanie Seymour, Madonna ou encore Naomi Campbell, tant de noms aussi illustres qu’évocateurs dans son cercles de muses / amies la liste est longue et sa complicitĂ© avec les femmes sans pareille. Azzedine AlaĂŻa et Madonna Naomi le surnommait d’ailleurs “Papa”. AlaĂŻa Ă©tait adulĂ© par toutes les supermodels des 80’s, qui estimaient que ses dĂ©filĂ©s Ă©taient ceux qu’il ne fallait manquer sous aucun prĂ©texte. Azzedine AlaĂŻa et Farida Khelfa Un des Ă©vĂ©nements marquants des annĂ©es 80 est la sculpturale Grace Jones qui pose dans ses vĂȘtements sous l’objectif du photographe Jean-Paul Goude. Il se lie particuliĂšrement d’amitiĂ© avec l’ex mannequin et actrice Farida Khelfa. RĂ©vĂ©lĂ©e et introduite par le photographe Jean-Paul Goude, elle sera prĂ©sentĂ©e entre autre Ă  monsieur AlaĂŻa oĂč elle endossera tour Ă  tour pour lui, les rĂŽles de mannequin, d’égĂ©rie et, entre 1996 et 2003, et de directrice de studio UN COUTURIER LOIN DES STANDARDS En 1989, c’est lui qui commande Ă  AlaĂŻa la toge-drapeau portĂ©e par la cantatrice Jessye Norman pour le dĂ©filĂ© du Bicentenaire de la RĂ©volution française. Aux dĂ©buts des annĂ©es 90, il marque les esprits en signant une collaboration avec l’enseigne Tati. L’histoire veut qu’en voyant une sĂ©rie de tableaux de Schnabel, peints Ă  mĂȘme la toile de bĂąche des stores Tati, le couturier eut l’idĂ©e d’utiliser le motif en le dĂ©clinaison sur une sĂ©rie de crĂ©ations qui feront le dĂ©filĂ© de l’étĂ© 1991. Cette collaboration marquera les esprits puisque c’est la premiĂšres que la monde de la couture rencontre l’univers de la grande distribution de prĂšs comme de loin. De prĂšs car certaines piĂšces sont commercialisĂ©s au sein mĂȘme de l’enseigne et de loin pour la rĂ©appropriation du motif sur le podium du dĂ©filĂ© 1991. “Les crĂ©ations du dĂ©filĂ© de l’étĂ© 1991 et des toiles de Julian Schnabel, aux couleurs de l’enseigne de BarbĂšs, Ă©taient Ă  dĂ©couvrir rue de la Verrerie, Ă  Paris, jusqu’au 5 janvier 2020.” Toujours vĂȘtu d’un costume Mao noir, AlaĂŻa Ă©tait connu pour ĂȘtre Ă  contre courant du systĂšme. Sa vision de la mode, elle est familiale, festive autour du partage et il avait cette particularitĂ© de fuir les mĂ©dias, la presse agissant en homme trĂšs discret. Fortement indĂ©pendant aussi, il aurait refusĂ© de reprendre la maison Dior suite au dĂ©part de Galliano en 2011. 6 ans aprĂšs avoir dĂ©sertĂ© les podiums ce qui reprĂ©sente une durĂ©e astronomique dans le monde de la monde, il rĂ©apparait en Juillet 2016 ce qui sera son dernier dĂ©filĂ©. AprĂšs sa disparition en Novembre 2017, l’homme qui sculptait Ă  la perfection le corps des femmes laisse une grande un grand vide dans le monde de la mode mais aussi dans le monde entier. EXPO À VOIR AlaĂŻa et Balenciaga Quand deux monstres sacrĂ©s de la mode dialoguent entre eux Ă  travers leurs crĂ©ations
 La galerie Azzedine AlaĂŻa invite les passionnĂ©s d’histoire de la mode Ă  dĂ©couvrir une iconique exposition autour des crĂ©ations de Cristobal Balenciaga et d’Azzedine AlaĂŻa, intitulĂ©e AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de forme. Une exposition oĂč se font face 80 modĂšles imaginĂ©s par les deux crĂ©ateurs, prĂ©sentĂ©s sous une forme donc inĂ©dite. Exposition AlaĂŻa et Balenciaga jusqu’au 28 Juin prochain L’exposition est en ce moment mĂȘme et dure jusqu’au 28 juin. Elle a Ă©tĂ© inaugurĂ©e pendant la derniĂšre semaine de la haute couture Ă  Paris qui a notamment Ă©tĂ© marquĂ©e par les adieux de Jean Paul Gaultier, 67 ans, autre grand couturier qui depuis des annĂ©es vivait mal la frĂ©nĂ©sie des collections. Azzedine AlaĂŻa collectionneur – AlaĂŻa et Balenciaga sculpteurs de la forme, jusqu’au 28 juin 2020 Ă  l’Association Azzedine AlaĂŻa, 18 rue de la Verrerie, 75004 Paris Dansune friction des langages esthĂ©tiques et des significations culturelles liĂ©es au mĂ©dium, usant – parfois avec humour – de jeux de mots, de ruptures de ton et d’effets de matiĂšres, ces artistes font exploser les codes de la cĂ©ramique et la donnent Ă  voir de façon surprenante. Grands noms de la cĂ©ramique contemporaine comme Liu Jianhua et emmanuel PubliĂ© le vendredi 12 fĂ©vrier 2021 par Journal du Luxe Projeter la marque vers l’avenir telle est la mission du nouveau Directeur Artistique de Maison AlaĂŻa, Pieter Mulier. Sandra Krim, consultante dans le luxe, la mode et l’image de marque, nous explique l’hĂ©ritage de la marque et les dĂ©fis du couturier. Une exclusivitĂ© pour le Club des Chroniqueurs du Journal du Luxe. Du changement chez Directeur Artistique d’AlaĂŻa le 5 fĂ©vrier, Pieter Mulier dĂ©voilera sa premiĂšre collection pour la maison parisienne Ă  l’occasion de la saison printemps/Ă©tĂ© 2022. Cette nomination intervient Ă  peine quelques mois aprĂšs le remplacement de Natacha Ramsay-LĂ©vy par Gabriella Hearst Ă  la direction artistique de ChloĂ©, autre marque de mode du groupe de luxe Richemont. L’affectation rĂ©cente d’un nouveau CEO Ă  la tĂȘte de cette division mode et accessoires, ainsi que l’investissement de 25 millions d’euros dans le projet AZ Factory d’Alber Elbaz, tĂ©moignent la volontĂ© de la sociĂ©tĂ© de renforcer son activitĂ© mode.©AlaĂŻaAlors que la maison et le groupe avaient confiĂ© la crĂ©ation au studio, le choix d’un nouveau successeur questionne fondamentalement l’identitĂ© d’AlaĂŻa et sa capacitĂ© d’enrichir durablement sa culture de marque. À plusieurs Ă©gards, la maison s’est forgĂ©e un statut unique, la diffĂ©renciant des autres marques de mode de luxe indĂ©pendant des calendriers officiels, Azzedine AlaĂŻa Ă©tait le seul grand couturier encore vivant Ă  avoir su pĂ©renniser une marque de prĂȘt-Ă -porter et d’accessoires forte tout en assurant sa direction crĂ©ative. Par ailleurs, il Ă©tait l’un des rares designers contemporains Ă  incarner sa triple hĂ©ritage et l’image de la marque sont intimement liĂ©es Ă  Azzedine AlaĂŻa du mythe fondateur de la marque Ă  sa vision de la femme et de la couture et, enfin, Ă  son personnage-mĂȘme et son Ă©thique personnelle. La pierre angulaire de la culture de marque des maisons de luxe – qui est une composante essentielle de leur aura – rĂ©side en premier lieu dans le rĂ©cit de leur crĂ©ation. À l’instar de Louis Vuitton, Chanel ou Dior, le storytelling d’AlaĂŻa narre le rĂ©cit de son fondateur. En atteste son arrivĂ©e en France pour dĂ©couvrir la couture, le dĂ©veloppement d’une illustre et fidĂšle clientĂšle privĂ©e et la fondation sa marque Ă©ponyme en 1980. La marque AlaĂŻa connaĂźt un succĂšs retentissant immĂ©diat et contribue Ă  dĂ©finir une des principales silhouettes fĂ©minines de la vision de la femme et la silhouette magnifiĂ©e qu’il dĂ©finit deviennent Ă©galement la signature de la marque. Le caractĂšre iconique de son style l’intronise au mĂȘme panthĂ©on que Gabrielle Chanel, Christian Dior et Yves Saint-Laurent. FormĂ© Ă  la sculpture et indiffĂ©rent Ă  l’air du temps, Azzedine AlaĂŻa poursuit son Ɠuvre sublimer les femmes. Le crĂ©ateur incarne une fĂ©minitĂ© qui lui est propre et qui nourrit l’imaginaire de la marque. L’influence de sa jeunesse tunisienne, distillĂ©e dans ses drapĂ©s et plus ostensible dans sa ceinture-corset de 1992 – dont le cuir ajourĂ© rappelle de dĂ©licats moucharabiehs – vient Ă©galement enrichir l’univers et la culture de la marque.©AlaĂŻaSa personnalitĂ© discrĂšte, atypique dans l’univers de la mode, contribue Ă©galement Ă  l’histoire de la maison. La persistance de ses codes et son affranchissement du rythme des collections et dĂ©filĂ©s sont autant de singularitĂ©s qui distinguent la marque. MalgrĂ© son aversion pour la promotion et la publicitĂ©, il est devenu – comme Karl Lagerfeld – une vĂ©ritable icĂŽne, dont les admirateurs continuent de perpĂ©tuer le dĂ©fis de Pieter Ă  ce triple hĂ©ritage et Ă  une culture de marque extrĂȘmement ancrĂ©e que va devoir se confronter le successeur d’Azzedine AlaĂŻa. Le patrimoine crĂ©atif et culturel immense laissĂ© par le fondateur sera bien sĂ»r une source d’inspiration primordiale pour le designer belge, qui a pour mission de projeter la maison vers l’avenir tout en entretenant l’intemporalitĂ© du gĂ©nie de son crĂ©ateur.©AlaĂŻaLe nouveau directeur crĂ©atif de la maison a en commun avec Azzedina AlaĂŻa un sens aigu de la construction ainsi qu’un profond respect de l’artisanat. Toutefois, son esthĂ©tique – imprĂ©gnĂ©e de l’influence anversoise – est assez Ă©loignĂ©e de celle du crĂ©ateur d’origine. Ainsi, il devra contribuer Ă  enrichir celle de la marque sans la Mulier devra en outre rĂ©ussir l’équilibre de marquer le temps court de la mode de son empreinte sur la maison tout en prĂ©servant l’intĂ©gritĂ© et l’intemporalitĂ© de la marque sur le temps long du luxe. Une premiĂšre impression de cette nouvelle Ăšre sera dĂ©voilĂ©e avec la collection printemps/Ă©tĂ© 2022, que la maison devrait prĂ©senter – en hommage symbolique Ă  son fondateur – hors calendrier.
alaĂŻa et balenciaga sculpteurs de la forme
Lexposition « Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme » ouvre à l'Association Azzedine Alaïa : deux maßtres de la couture et de la coupe dans un face-à-face amical, leurs créations
Azzedine AlaĂŻa Collectionneur – AlaĂŻa et Balenciaga – Sculpteurs de la forme – Galerie Azzedine AlaĂŻaAu cƓur de la galerie de la rue de la Verrerie, Olivier Saillard nous invite Ă  un face Ă  face entre les deux maĂźtres de la coupe. Azzedine AlaĂŻa avait eu l’opportunitĂ© de rĂ©cupĂ©rer des modĂšles de Cristobal Balenciaga, lorsque celui-ci dĂ©cida de fermer sa maison de Haute Couture en 1968 en opposition Ă  l’avĂšnement du prĂȘt-Ă -porter. Ces modĂšles furent les premiers d’une grande collection rassemblant des milliers d’oeuvres des couturiers du XXĂšme deux grands couturiers ont eu en commun le sens de la coupe et la mise en valeur des silhouettes fĂ©minines par le travail habile du tissu. Par l’utilisation du biais ou de la maille, ils Ă©taient des architectes du vĂȘtement, ayant la capacitĂ© de crĂ©er toutes les Ă©tapes de la conception Ă  la rĂ©alisation du disposition labyrinthique de l’exposition joue des jeux de transparence qui permettent de voir au premier abord l’allure de la silhouette. En s’approchant dans chaque espace dĂ©diĂ© aux modĂšles, nous pouvons apprĂ©cier les correspondances de chacun, dans le domaine du flou ou du tailleur, par les ressemblances de matiĂšres ou de 28 juin 2020
Lehasard peut ĂȘtre synonyme d’imprĂ©visibilitĂ© ou peut ĂȘtre liĂ© aux mystĂšres de la providence. Ce qui est certain, c’est qu’il peut bouleverser nos vies. Pierre Rigal joue avec ce vertige des coĂŻncidences, ce fil incertain de l’alĂ©atoire et des circonstances improbables. Sur le plateau, apparaissent et disparaissent des formes aussi singuliĂšres que colorĂ©es, dessinant Ă  leur
Cette rencontre est reportĂ©e Ă  une date Club Luxe vous convie Ă  son prochain Ă©vĂ©nement rĂ©seau  Exposition AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la formeDate Samedi 14 Mars Ă  11h00ProgrammeL'expositionEn 1968, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prĂȘt-Ă -porter naissant, lui qui n’avait fait que servir religieusement le dogme de la cliente, Cristobal Balenciaga dĂ©cida de fermer sa maison. Une simple annonce Ă  la radio, pas plus joyeuse qu’un avis de dĂ©cĂšs, informa les fidĂšles, les amis, les journalistes et toutes les femmes qui avaient pour habitude de se rendre au 10 Avenue George V qu’il n’y aurait plus de collection du maĂźtre espagnol. Auparavant, le couturier, dignement, avait pris soin d’organiser la fin d’une maison haute de plusieurs dĂ©cennies, oĂč pas une des robes, pas un des manteaux qui avaient fait sa gloire n’avait pris une ride. Ayant partagĂ© avec sa garde rapprochĂ©e, puis son personnel aimĂ© ses intentions, Balenciaga accrocha sa blouse de travail au clou d’un vestiaire dont la forme aprĂšs lui ne serait plus jamais la temps plus tard, Mademoiselle RenĂ©e, restĂ©e plusieurs dĂ©cennies Ă  son service en qualitĂ© de directrice gĂ©nĂ©rale adjointe, s’inquiĂ©ta des stocks de tissus et des robes que l’on n’osait pas nommer encore archives patrimoniales ». Parmi les personnes qu’elle considĂ©rait, elle appela un petit homme singulier dont le nom circulait de plus en plus parmi les clientes jalouses elle fit venir Azzedine AlaĂŻa et l’invita Ă  choisir librement les modĂšles du maĂźtre dans lesquels seuls ses doigts adroits pourraient tailler d’autres apparences. Ce ne fut pas le cas. Le jeune homme fut tant stupĂ©fait par l’agilitĂ© des formes, l’architecture des coupes, l’exigence technique de chaque vĂȘtement, qu’il pensa immĂ©diatement qu’il serait sacrilĂšge d’agir ainsi de ciseaux correcteurs. Sans intention spĂ©culative aucune il n’y avait pas de marchĂ© officiel de modes anciennes, AlaĂŻa prit sous son bras les piĂšces qui se prĂ©sentaient Ă  lui. Il les dĂ©posa Ă  demeure sur des lits de papiers de soie et se jura sa vie entiĂšre que pour de tels maĂźtres de la coupe qui l’avaient prĂ©cĂ©dĂ©, il n’y aurait de mĂ©moire qui flanche. A quelques mois de sa disparition, Azzedine AlaĂŻa racontait encore avec tendresse cet Ă©pisode fondateur d’une prise de conscience et de l’égard qu’il cultiva ensuite vis-Ă -vis de l’histoire de la mode. La suite ne fit que confirmer l’intĂ©rĂȘt croissant et bientĂŽt irraisonnĂ© que le couturier d’origine tunisienne entretint avec toutes les sources de mĂ©moires de mode. Car indĂ©pendamment de ses moyens, modestes Ă  ses dĂ©buts, plus confortables au fur et Ă  mesure de ses succĂšs, AlaĂŻa devint vite un collectionneur avide de tout conserver. Depuis cette fin des annĂ©es soixante, alors que certains de ses contemporains investissaient dans l’art contemporain et moderne, lui n’avait d’intĂ©rĂȘt que pour les vĂȘtements aux techniques certaines. Il se passionnait pour les robes des annĂ©es trente et cinquante que d’autres mettaient au pilon de l’histoire. Il accumulait les piĂšces des grands maĂźtres qu’il entendait suivre. Par centaines, bientĂŽt par milliers, Azzedine AlaĂŻa s’entoura de robes de GrĂšs, de Vionnet, de Schiaparelli, et de Balenciaga toujours. De dĂ©cennie en dĂ©cennie, il devenait ce couturier dernier en titre qui dominait toutes les Ă©tapes de la conception et de la rĂ©alisation d’un vĂȘtement, coupant avec la dextĂ©ritĂ© de ses aĂŻeux, montant en Ă©pingle et cousant mieux encore. Il devenait ce hĂ©ros de solitude, hĂ©ritier d’une gĂ©nĂ©alogie de couturiers sculpteurs et architectes. ParallĂšlement Ă  cette notoriĂ©tĂ© acquise Ă  force de travail, il entassait, empilait avec l’art du conservateur et de l’historien le patrimoine des noms de mode, connus ou plus secrets, dont il ne pouvait supporter la fuite Ă  l’étranger. A plus d’un Ă©gard, et plus souvent qu’à son tour, AlaĂŻa vint sauver de l’oubli et de la perte, les noms et les piĂšces vestimentaires les plus convoitĂ©s aujourd’hui de la mode, grĂące Ă  lui demeurĂ©s sur le territoire français. Sans rĂ©pit, le couturier additionnait les vestiges de velours Ă  la recherche d’une technique Ă  l’Ɠuvre, celle qui façonne les grands destins et qui dĂ©termina le Azzedine AlaĂŻa18, Rue de la Verrerie, PARIS 04InscriptionsDirectement en ligne par rĂšglement de votre   5€ Pour bĂ©nĂ©ficier de votre tarif privilĂ©giĂ©, n'oubliez pas de vous connecter Ă  l'aide de vos identifiants. En cas de difficultĂ© de connexion Ă  votre compte, vous assistera. ContactMarjorie Delagardeclub-luxe
Alaïaet Balenciaga - Sculpteurs de la forme, musique (rock, pop, independant), cinema, livres, litterature, expos et plein d'autres choses a decouvrir : Musique: Théùtre: Expos: Cinéma: Lecture: Bien Vivre : Galerie Photos: Nos Podcasts: Twitch : Tweet. Activer la recherche avancée : Alaïa et Balenciaga - Sculpteurs de la forme: Fondation Azzedine Alaïa Du 28 septembre 2020
ï»żActualitĂ©sCultureCoups de coeur Dans l’histoire de la mode, ces deux couturiers maĂźtres de la coupe avaient beaucoup de points communs. L'exposition "Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" a dĂ©butĂ© au premier jour de la semaine parisienne de la haute couture Ă©tĂ© 2020 et s’achĂšve en juin 2020. Exposition "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă  gauche bolĂ©ro en veau velours avec broderie "caviar" de perles et fil mĂ©tallique AlaĂŻa couture hiver 1996. A droite bolĂ©ro en soie noire, Ă  dĂ©cor de passementerie et pompoms Balenciaga haute couture 1940. CORINNE JEAMMETLeurs crĂ©ations sont intemporelles, en tĂ©moignent ces quatre-vingts modĂšles prĂ©sentĂ©s pour la premiĂšre fois dans un face-Ă -face entre ces deux maĂźtres de la coupe. Deux couturiers hermĂ©tiques aux effets de tendance et n’ayant jamais eu peur de refuser les systĂšmes liĂ©s Ă  la des archives constituĂ©es par Azzedine AlaĂŻa, les piĂšces de Balenciaga dialoguent avec celles d’AlaĂŻa selon une communautĂ© de crĂ©ation qui surprend au coeur de l'exposition "Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme".Alors que ces modĂšles ont Ă©tĂ© créés Ă  plusieurs annĂ©es d'intervalle, la similitude de travail reste bluffante mĂȘme amour des coupes Ă©purĂ©es, similaritĂ© de la palette chromatique... La scĂ©nographie - on circule dans un labyrinthe constituĂ© de voiles de tissu blanc - contribue Ă©galement Ă  mettre en valeur les modĂšles prĂ©sentĂ©s. Ils sont montrĂ©s au coeur mĂȘme de la maison de couture parisienne du crĂ©ateur tunisien, aujourd’hui siĂšge de l’association qui veille sur sa mĂ©moire et son "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă  droite robe longue Ă  volants en maille de laine et viscose AlaĂŻa couture hiver 2011. A gauche, robe longue, Ă  bretelles, volantĂ©e de dentelle Chantilly noire Balenciaga haute couture hiver 1961. CORINNE JEAMMETEn 1968, ne se reconnaissant pas dans l’essor du prĂȘt-Ă -porter naissant, Cristobal Balenciaga ferme sa maison. Quelques temps plus tard, sa directrice gĂ©nĂ©rale adjointe, Mademoiselle RenĂ©e - restĂ©e plusieurs dĂ©cennies Ă  son service - s’inquiĂ©te des stocks de tissus et des robes. Parmi les personnes qu’elle considĂšre, elle invite AlaĂŻa Ă  choisir des modĂšles du maĂźtre espagnol. Le jeune homme est stupĂ©fait par l’architecture des coupes et l’exigence technique de chaque vĂȘtement. Il dĂ©cide alors de conserver dans du papier de soie le travail de ce maĂźtre de la "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă  gauche ensemble plissĂ© bolĂ©ro et jupe en cuir noir AlaĂŻa hiver 2007. A droite ensemble cape avec col tailleur, haut et jupe en soie cloquĂ©e noire Balenciaga haute couture hiver 1962. CORINNE JEAMMETA quelques mois de sa disparition, Azzedine AlaĂŻa racontait encore cet Ă©pisode fondateur d’une prise de conscience et de l’égard qu’il cultive, ensuite, vis-Ă -vis de l’histoire de la mode. Car indĂ©pendamment de ses moyens - modestes Ă  ses dĂ©buts, plus confortables ensuite - il devient vite un avide collectionneur. Depuis cette fin des annĂ©es soixante, alors que certains de ses contemporains investissent dans l’art contemporain et moderne, lui n’a d’intĂ©rĂȘt que pour les vĂȘtements. Il se passionne pour les robes des annĂ©es trente et cinquante et accumule les piĂšces des grands maĂźtres. Par centaines, bientĂŽt par milliers, le couturier s’entoure de robes de GrĂšs, de Vionnet, de Schiaparelli, et toujours de "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" deux modĂšles de bolĂ©ro signĂ©s Balenciaga haute couture 1940. CORINNE JEAMMETIl entasse avec l’art du conservateur et de l’historien le patrimoine des noms de mode, connus ou plus secrets. Il va ainsi sauver de l’oubli et de la perte, les noms et les piĂšces vestimentaires les plus convoitĂ©s aujourd’hui. Exposition "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" Ă  gauche, robe longue dos nu en velours noir avec une bride en cuir or Alaia couture hiver 2008. A droite, robe bustier longue, en satin de soie noir, avec noeud champagne Ă  la poitrine Balenciaga haute couture hiver 1959. CORINNE JEAMMETParmi les collections qu'entasse AlaĂŻa, celles de Balenciaga est la griffe la plus convoitĂ©e le couturier espagnol est pour le couturier franco-tunisien un modĂšle. Dans l’équilibre des mesures et des volumes, dans l’usage des couleurs sourdes et des noirs, les deux crĂ©ateurs se sont retrouvĂ©s. Dans le flou des robes solennelles du soir ou dans l’architecture des tailleurs et des manteaux, les deux couturiers ont dialoguĂ© Ă  la recherche de la couture invisible. Dans les dentelles et les volants, ils se sont aussi parlĂ©s. De jour comme de soir, leurs robes courtes ou longues sont des prĂ©cis d’architecture et de lĂ©gĂšretĂ©. Vue d'une partie de l'exposition "AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" les modĂšles se font face Ă  face entre des voiles de coton. CORINNE JEAMMETExposition "Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme" sous la direction d’Olivier Saillard, jusqu'au 28 juin 2020. Association Azzedine AlaĂŻa. 18, rue de la Verrerie. 75004 Paris. Tous les jours de 11h Ă  part ensuite Ă  Guetaria, le village qui a vu naĂźtre le couturier espagnol oĂč la fondation Balenciaga l’accueillera en juillet 2020.
AzzedineAlaïa collectionneur — Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme. Fondation Azzedine Alaïa Galeries. Du 20 janvier 2020 au 13 mars 2020. Richard Wentworth à la Maison Alaïa. Fondation Azzedine Alaïa Du 8 septembre 2017 au 26 novembre 2017. Entre l'art et la mode. Fondation Azzedine Alaïa Du 11 novembre 2016 au 1 janvier 2017. Claude Parent : dessiner la
Affiche de l’exposition, d’aprĂšs MONDINO Jean Baptiste, Azzedine AlaĂŻa, 1988. Le 18 rue de la Verrerie est une havre de beautĂ© et de mĂ©moire pour tout amoureux de mode. En effet, cet ancien entrepĂŽt du BHV, accessible par une discrĂšte cour couverte d’une verriĂšre, accueille les crĂ©ations d’Azzedine AlaĂŻa depuis que le crĂ©ateur l’avait achetĂ© et rĂ©novĂ© en 1988. Le fameux couturier tunisien y avait installĂ© son atelier au coeur du Marais et tous ses dĂ©filĂ©s s’y dĂ©roulaient. Aujourd’hui, le lieu revit Ă  l’occasion d’une exposition Azzedine AlaĂŻa collectionneur AlaĂŻa et Balenciaga, Sculpteurs de la forme » du 20 janvier et au 28 juin 2020. HOMMAGES AUX MONSTRES SACRÉS L’Association Azzedine AlaĂŻa, créée par le couturier Ă©ponyme en 1998 et lui survivant, souhaite ici cĂ©lĂ©brer un parallĂšle entre deux maĂźtres et leur hĂ©ritage artistique. CristĂłbal Balenciaga, nĂ© en 1895 au pays basque, a Ă©migrĂ© en France et fondĂ© sa maison Ă  Paris en 1937, poussĂ© par la guerre civile espagnole. Il prospĂ©ra dans ses salons du nÂș10 avenue George V., oĂč il opĂ©rait un vĂ©ritable renouvellement formel du vĂȘtement, modernisant sans cesse les coupes et les volumes des piĂšces taillĂ©es pour ses clientes. La maĂźtrise technique aussi bien que la crĂ©ativitĂ© innovante celui qu’Hubert de Givenchy surnommait l’architecte de la mode », marquĂšrent une Ă©poque. © Hiro , Alberta Tiburzi dans une robe de cocktail de soie noire de Cristobal Balenciaga “Quatre Corne, Harper’s Bazaar, Septembre 1967. Quand l’ùre du prĂȘt-Ă -porter vivait une transformation radicale des modes de production, Balenciaga refusa de brader son savoir-faire et prĂ©fĂšra mettre fin Ă  sa carriĂšre en 1968. C’est lĂ  qu’entre en scĂšne Azzedine AlaĂŻa la directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de Balenciaga, Mademoiselle RenĂ©e, se dĂ©solant de voir les modĂšles et tissus abandonnĂ©s propose au couturier originaire de Tunis de se servir dans les stocks afin d’exploiter ces archives. AlaĂŻa, venant d’installer sa Maison Ă  Paris oĂč il vivait depuis 1956, raconte ĂȘtre sorti de l’atelier de Balenciaga avec des sacs poubelles pleins, mais souhaitant conserver prĂ©cieusement ces piĂšces, ne jamais y toucher. Ainsi AlaĂŻa devint fervent collectionneur, avide de prĂ©server le patrimoine culturel et artistique de la mode. Il convoitait des piĂšces de Balenciaga, Madame GrĂšs, Schiaparelli 
 quand personne ne spĂ©culait sur le marchĂ© de ces biens de collections et oĂč la reconnaissance institutionnelle de la mode en Ă©tait Ă  ses balbutiements. Sachant porter un regard sur l’histoire, il crĂ©a des modĂšles Ă  la fois provocateurs et intemporels, faisant preuve d’un savoir-faire hors du commun. © Arthur Elgort, Noami Campbell et Azzedine AlaĂŻa, 1987. LA MISE EN MIROIR Une scĂ©nographie immaculĂ©e et labyrinthique donne Ă  voir les formes obscures et Ă©lĂ©gantes des silhouettes vĂȘtues presque toutes de noir. Les crĂ©ations semblent vĂ©ritablement façonner les corps par le mĂ©dium du tissus, et personne ne doute de la pertinence du sous-titre de l’exposition. Chaque pli prend sens et absorbe le regard. Les jeux de tissus et la technicitĂ© des matiĂšres fascine les cuirs sont ciselĂ©s, dentelĂ©s, les velours drapĂ©s. Il apparaĂźt, tant pour les oeuvres du maĂźtre espagnol que celles du crĂ©ateur tunisien, que le savoir-faire et la qualitĂ© des matĂ©riaux aussi bien que des coupes fait tout. © StĂ©phane AĂŻt Ouarab Fondation Azzedine AlaĂŻa. Exposition Azzedine AlaĂŻa & Balenciaga. Balenciaga, et AlaĂŻa s’accordaient dans la pensĂ©e qu’une crĂ©ation demandait du temps pour prendre forme, pour se perfectionner. Ils ont tous les deux fait le choix de ne jamais abandonner ce paradigme, parfois au dĂ©pens des enjeux financiers et de la commercialisation de leurs piĂšces. C’est le point de dĂ©part de cette exposition. AlaĂŻa, par exemple, Ă©tait connu pour ĂȘtre systĂ©matiquement en retard et capable de retoucher une piĂšce jusqu’au dernier instant avant un dĂ©filĂ©. Il en a impatientĂ© plus d’un, animĂ© par la certitude qu’il valait mieux ne rien montrer que de laisser voir quelque chose d’imparfait. Il considĂ©rait Ă©galement que l’accĂ©lĂ©ration du rythme des dĂ©filĂ©s Ă©tait un frein Ă  la qualitĂ© de ses crĂ©ations et avait choisi de rester hors du calendrier global. C’est peut-ĂȘtre cette temporalitĂ© de la confection du vĂȘtement, cette rĂ©sistance Ă  une massification de la production qui ont permis Ă  Balenciaga comme Ă  AlaĂŻa de ne pas se perdre dans des tendances aisĂ©ment dĂ©modĂ©es. Les oeuvres exposĂ©es apparaissent suspendues dans le temps, pertinentes aussi bien en 1960, en 1980 qu’en en 2020. A l’heure de la fast fashion et des semaines de la mode, exposer cette mode, c’est tout une tribune. CrĂ©er de l’intemporel a Ă©galement permis Ă  ces deux monstres sacrĂ©s de jouer avec les traditions et de dĂ©tourner les usages. Ainsi, le gothique apparaĂźt dans un blouson de cuirs noirs et vinyle chez AlaĂŻa Couture automne-hiver 1989 et le bolĂ©ro devint radicalement moderne chez Balenciaga comme par exemple dans cette piĂšce de Haute couture circa 1940. Cela peut aussi vouloir dire ne pas oublier d’oĂč ils viennent, leurs origines et passĂ© respectifs, ni leur amour pour Paris leur ville adoptive, comme l’illustre cette incroyable photographie de Jean Paul Goude oĂč AlaĂŻa prĂ©sente Jessye Norman vĂȘtue d’une robe tricolore volumineuse et dont les mains sont recouvertes de motifs peints au hennĂ© bleu. © Garance AndrĂ©, BolĂ©ro de cuir sur vinyle, Couture automne-hiver 1989 © Jean-Paul Goude, Jessye Norman se prĂ©parant Ă  chanter la Marseillaise pour le bicentenaire de la RĂ©volution Française avec Azzedine AlaĂŻa, Paris, 14 juillet, 1989 Mais outre ces liens esthĂ©tiques, idĂ©ologiques ou mĂȘme biographiques des deux maĂźtres, cette exposition tient un propos intĂ©ressant sur le collectionnisme de la mode. MODE ET COLLECTIONNISME Si Azzedine AlaĂŻa a su voir la valeur historique, esthĂ©tique dans les archives de Cristobal Balenciaga, puis de bien d’autres, c’est qu’à son Ă©poque et dans sa vision, la mode s’est affirmĂ©e comme un art. Un changement de paradigme s’est opĂ©rĂ© et accentuĂ© vis-Ă -vis de la crĂ©ation vestimentaire Ă  la fois passĂ©e et contemporaine d’AlaĂŻa. C’est aussi le point de vue d’artiste qu’il semble adopter. DĂšs 1985, AlaĂŻa prĂ©sente ses collections dans des dĂ©cors de Jean-Paul Goude et en invitant des artistes mondialement reconnus comme Andy Warhol Ă  ses dĂ©filĂ©s. Cette mĂȘme annĂ©e, une exposition, Mode 1980-1985 une journĂ©e avec Azzedine AlaĂŻa » est consacrĂ©e au crĂ©ateur au CAPC, le musĂ©e d’art contemporain de Bordeaux, oĂč la haute couture est prĂ©sentĂ©e aux cĂŽtĂ©s des oeuvres de Dan Flavin. La reconnaissance institutionnelle de la mode s’est Ă©tablie dans les annĂ©es 1980 et est aujourd’hui ancrĂ©e et rayonnante au sein de l’écosystĂšme culturel. De nombreux musĂ©es dĂ©dient des rĂ©trospectives monumentales Ă  des designers voire mettent en oeuvre des parcours permanents de crĂ©ations vestimentaires Ă  l’instar du Palais Galliera qui rouvrira bientĂŽt ses portes. AlaĂŻa et Balenciaga eux-mĂȘmes ont pu ĂȘtre rĂ©cemment cĂ©lĂ©brĂ©s par des expositions phares de Paris MusĂ©es [1]. Le marchĂ© de l’art a Ă©galement pris en compte cette Ă©volution et les collections privĂ©es de mode font l’objet de ventes aux enchĂšres trĂšs mĂ©diatisĂ©es comme chez Christie’s avec la prisĂ©e du vestiaire Yves Saint Laurent de Catherine Deneuve. Finalement, Ă  cet ĂŽde Ă  la mode, cette mĂ©moire de la crĂ©ation retranscrite par la collection d’Azzedine AlaĂŻa, font Ă©chos les efforts de l’association Azzedine AlaĂŻa et d’Olivier Saillard, le commissaire de l’exposition, pour conserver et valoriser l’oeuvre de grands crĂ©ateurs. ARIANE DIB “Azzedine AlaĂŻa collectionneur – AlaĂŻa et Balenciaga sculpteurs de la forme”20 janvier 2020 – 3 janvier 2021Fondation Azzedine AlaĂŻa, 18 rue de la Verrerie, 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h Ă  19hTarif rĂ©duit 2€Plein tarif 4€ 1‱ Balenciaga, l’oeuvre au noir, Palais Galliera au MusĂ©e Bourdelle, Du 8 mars au 16 juillet 2017, Commissariat de VĂ©ronique Belloir, chargĂ©e du DĂ©partement Haute Couture au Palais Galliera AlaĂŻa, Palais Galliera, Du 28 septembre 2013 au 26 janvier 2014, commissariat d’Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera
- Quand Alaïa rencontre Balenciaga une exposition-évÚnement à ne pas manquer ! Jul 13, 2020 - Quand Alaïa rencontre Balenciaga une exposition-évÚnement à ne pas manquer ! Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flÚches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les
Le nouveau B. Balenciaga se montre plus Intense que jamais ! Balenciaga est une grande enseigne de mode qui a su se hisser au plus haut sommet de la notoriĂ©tĂ© grĂące au talentueux Nicolas GhesquiĂšre Ă  sa tĂȘte de 1997 Ă  2012. Aujourd’hui, celui-ci a Ă©tĂ© remplacĂ© par Alexander Wang, nouveau personnage trĂšs charismatique et crĂ©atif ayant dĂ©jĂ  toute la reconnaissance de ses pairs et dont le travail est gĂ©nĂ©ralement suivi de nombreux Ă©loges. AprĂšs avoir planchĂ© sur le souffle nouveau Ă  porter au style couture de l’enseigne, il ne tarda pas Ă  dĂ©cliner son savoir en termes de parfumerie. C’est ainsi qu’apparut la collection B. Balenciaga, dĂšs 2014. Aussi, c’est une nouvelle dĂ©clinaison de cet assortiment parfumĂ© que nous prĂ©sente cette annĂ©e l’enseigne Balenciaga. En outre, le nouveau B. Balenciaga Intense verra le jour d’ici l’automne 2016. L’odeur inĂ©dite de B. Balenciaga La collection parfumĂ©e B. Balenciaga avait fait son apparition avec une fragrance aux multiples contrastes. Celle-ci s’avĂ©rait ĂȘtre vive, verte, aromatique, Ă  la fois florale et boisĂ©e. En outre, elle fut Ă©laborĂ©e par le parfumeur Domitille Bertier en partenariat avec Coty Prestige et dĂ©voilait des accents de fĂšves de soja verte, de muguet, de feuilles des violettes, d’iris, d’ambrette et de cĂšdre. Face Ă  son succĂšs, elle fut ensuite rĂ©interprĂ©tĂ©e en une version plus douce et plus lisse, dĂšs 2015. Il s’agissait alors de B. Balenciaga Peau. Aussi, Ă  mille lieues de cette premiĂšre dĂ©clinaison, B. Balenciaga Intense s’avĂšre ĂȘtre un parfum au caractĂšre beaucoup plus prononcĂ©. Il s’agit d’un jus boisĂ© et intense, jouant sur les contrastes. Celui-ci met en avant des tonalitĂ©s vibrantes tout en les associant Ă  des accents fruitĂ©s plus rafraĂźchissants. Le tout dĂ©bute par un mĂ©lange de thĂ© vert et de myrtille avant d’évoluer vers une fleur captivante la Reine de la Nuit. Comme le suggĂšre son nom, il s’agit d’une fleur qui ne se dĂ©voile qu’une fois la nuit venue. Celle-ci dĂ©livre une senteur proche de celle du jasmin mais encore plus opulente. Elle est alors relayĂ©e par une base plus boisĂ©e, toujours trĂšs Ă©lĂ©gante mais particuliĂšrement vibrante. En l’occurrence, cette derniĂšre est clairement dominĂ©e par la prĂ©sence de cĂšdre. Le flacon sculpture de B. Balenciaga Intense Si B. Balenciaga Intense dĂ©livre une senteur particuliĂšrement captivante, il faut bien reconnaĂźtre que celle-ci est magnifiquement interprĂ©tĂ©e au travers de son flacon. En outre, son Ă©crin reprend le design de ses prĂ©dĂ©cesseurs sans pour autant manquer de mystĂšre. Il se dote aujourd’hui d’un dĂ©gradĂ© Ă©voluant de la transparence au pourpre. ParticuliĂšrement contemporain, il parvient nĂ©anmoins Ă  conserver l’hĂ©ritage de la maison de couture Balenciaga. Sa forme se veut trĂšs architecturale et possĂšde six faces. Son cabochon, quant Ă  lui, se dote d’une arche intĂ©rieure rendant hommage Ă  la forme caractĂ©ristique des collections de couture et des accessoires Balenciaga. Le tout est ornĂ© d’une plaque sur la facette gauche de cette bouteille. PensĂ©e dans un noir opaque, cette derniĂšre nous dĂ©voile le nom de ce nouveau jus dans une Ă©criture blanche et Ă©purĂ©e. Le tout est particuliĂšrement Ă©lĂ©gant, s’ancrant Ă  merveille dans le style Balenciaga.
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