GrĂšveĂ  la crĂšche de Vellefaux ce jour face aux menaces pesant sur l’accueil et l’encadrement. « Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne » Pour soutenir votre journalisme local, abonnez-vous !
En Centre-Val de Loire, le secteur de la petite enfance se mobilise contre la loi d’AccĂ©lĂ©ration de simplification de l’Action Publique d’Adrien Taquet. Elle prĂ©voit d’augmenter la capacitĂ© d’accueil des crĂšches et des assistantes maternelles sans d'autres moyens. "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" a lancĂ© un nouvel appel national Ă  manifester contre la rĂ©forme Taquet, SecrĂ©taire d’Etat chargĂ© de la petite enfance et des familles. Une rĂ©forme dans les tuyaux depuis prĂšs d’un an et qui devrait s’appliquer petite Ă  petit courant 2021. Le personnel de la petite enfance manifeste ce matin Ă  Tours, Bourges et crĂšches, micro-crĂšches et assistantes maternelles sont en grĂšves pour montrer leur mĂ©contentement face Ă  cette rĂ©forme qui augmente la capacitĂ© d’accueil des structures sans octroyer de moyens gouvernement veut baisser la surface minimale d’accueil par enfant en ville en passant de 7m2 Ă  5,5 m2. Il souhaite aussi que la marge de 15% d’enfants accueillis en surnombre en crĂšche ne soit plus exceptionnelle mais appliquĂ©e tous les jours. La rĂ©forme touche aussi le personnel encadrant. Les assistantes maternelles pourraient accueillir jusqu’à 6 enfants alors qu’aujourd’hui les agrĂ©ments sont pour 3 ou 4 enfants. En collectivitĂ©, le ratio annuel d’encadrement sera de 60% d’auxiliaires de puĂ©riculture et 40% de CAP petite enfance ou d’apprentis. Alors qu’aujourd’hui, les apprentis ne sont pas comptĂ©s dans les encadrants et les professionnels sont pour moitiĂ© auxiliaires de puĂ©riculture et l’autre moitiĂ© diplĂŽmĂ©s d’un CAP petite enfance."La rentabilitĂ© au dĂ©triment du bien-ĂȘtre"Pour Adeline Leguizet, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral CGT OrlĂ©ans MĂ©tropole, cette rĂ©forme c’est "la rentabilitĂ© au dĂ©triment du bien-ĂȘtre des enfants." Des crĂšches en surcapacitĂ©s, des professionnels surchargĂ©s, voilĂ  ce que le gouvernement a prĂ©vu pour le secteur de la petite les professionnels mobilisĂ©s, cette dĂ©gradation des conditions de travail aura un impact sur une on va permettre aux enfants qu’on accueille dans nos Ă©tablissement d’ĂȘtre bien, de bien se dĂ©velopper, d’avoir la sĂ©curitĂ© affective nĂ©cessaire, plus on en fera des adultes Ă©panouis et solides. Or lĂ  on est en train de dire, on peut faire du surnombre. Plus d’enfants pour le mĂȘme nombre de personnel. On diminue la qualitĂ© de travail, la qualitĂ© d’espace vital pour chaque enfant, donc la qualitĂ© d’épanouissement Vandermeersche, dĂ©lĂ©guĂ©e syndicale CFDT OrlĂ©ans MĂ©tropoleJeudi 4 fĂ©vrier, une nouvelle mobilisation nationale du secteur de la petite enfance contre cette rĂ©forme est prĂ©vue, cette fois-ci uniquement Ă  l’appel de la CGT.

Pasde bĂ©bĂ©s Ă  la consigne ! AmĂ©liorer et dĂ©velopper les modes d’accueil et la scolarisation des jeunes enfants. Les mesures et projets gouvernementaux concernant les modes d’accueil des jeunes enfants (dont le projet de modification du dĂ©cret du 20 fĂ©vrier 2007, relatif aux Ă©tablissements et services d’accueil de la petite enfance) ainsi que l’école

Un projet d'ordonnance, actuellement en consultation, apporte de nombreuses et importantes nouveautĂ©s en matiĂšre d'accueil de la petite enfance. Le principal objectif est de simplifier une sĂ©rie de normes et de rĂšgles - surface par enfant, catĂ©gories d'Ă©tablissements, ratios d'encadrement, surnombres temporaires... Certains points ne sont pas encore tranchĂ©s. Le collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne", qui avait appelĂ© Ă  manifester le 23 mai, a Ă©tĂ© reçu par la secrĂ©taire d'État Christelle Dubos et estime avoir obtenu quelques avancĂ©es. PrĂ©vues par l'article 50 de la loi du 10 aoĂ»t 2018 pour un État au service d'une sociĂ©tĂ© de confiance Essoc, qui habilite le gouvernement Ă  prendre "toute mesure relevant du domaine de la loi afin de faciliter l'implantation, le dĂ©veloppement et le maintien de modes d'accueil de la petite enfance", les ordonnances correspondantes sont en cours de finalisation. AprĂšs avoir procĂ©dĂ© Ă  une large concertation et lancĂ© quelques pistes qui n'ont pas manquĂ© de susciter dĂ©jĂ  des rĂ©actions voir notre article ci-dessous du 11 avril 2019, la direction gĂ©nĂ©rale de la cohĂ©sion sociale DGCS a diffusĂ© une version trĂšs avancĂ©e du texte. Celle-ci reste toutefois provisoire et soumise Ă  une nouvelle concertation jusqu'au 15 juillet. Une amĂ©lioration du service rendu aux parents Le projet d'ordonnance apporte plusieurs innovations importantes. Certaines font plutĂŽt consensus, dans la mesure oĂč elles doivent amĂ©liorer la qualitĂ© du service rendu aux enfants et aux parents. C'est le cas de l'amĂ©lioration du maillage territorial des Ă©tablissements d'accueil du jeune enfant Eaje, dĂ©jĂ  bien avancĂ© avec l'instauration des schĂ©mas dĂ©partementaux de services aux familles, lancĂ©s en 2014. Ceux-ci seront dĂ©sormais inscrits dans la loi et les commissions dĂ©partementales de l'accueil de jeune enfant seront remplacĂ©es par des comitĂ©s dĂ©partementaux des services aux familles. Il est Ă©galement prĂ©vu de porter au niveau lĂ©gislatif la mise en Ɠuvre et le respect de la "Charte nationale pour l'accueil du jeune enfant". L'information des parents sera renforcĂ©e par la transformation des relais assistantes maternelles RAM en relais petite enfance RPE avec une vocation plus large. AprĂšs diverses affaires sordides, il est aussi prĂ©vu de "gĂ©nĂ©raliser le contrĂŽle des antĂ©cĂ©dents judiciaires des professionnels de l'accueil du jeune enfant et de l'Ă©tendre aux garderies et entreprises de garde Ă  domicile. Ce contrĂŽle devra ĂȘtre aussi accessible aux parents employeurs via une procĂ©dure simple" ce qui pourrait poser quelques problĂšmes constitutionnels. Des dĂ©rogations pour les horaires atypiques Un volet sur l'inclusion des enfants malades ou handicapĂ©s est par ailleurs prĂ©vu, avec en particulier la mise en Ɠuvre d'une "systĂ©matisation de l'accompagnement Ă  la santĂ©". Il est notamment envisagĂ© de systĂ©matiser le recours Ă  un rĂ©fĂ©rent santĂ© qui ne sera pas forcĂ©ment un mĂ©decin, mais pourra ĂȘtre une infirmiĂšre pour les micro-crĂšches et les maisons d'assistantes maternelles. S'il rĂ©pond aux attentes de certains parents, le dĂ©veloppement de l'accueil occasionnel et des horaires atypiques pourrait toutefois susciter des rĂ©ticences chez les professionnels. Il est en effet prĂ©vu - Ă  titre expĂ©rimental et pour cinq ans - la possibilitĂ© de dĂ©roger au taux d'encadrement rĂ©glementaire lors de l'arrivĂ©e et du dĂ©part des enfants aujourd'hui, au moins deux professionnels prĂ©sents. DorĂ©navant, un seul professionnel pourrait accueillir, dans tous les Eaje, jusqu'Ă  quatre enfants en horaires atypiques, mais pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der deux heures. Droits renforcĂ©s pour les assistantes maternelles Du cĂŽtĂ© des professionnels, l'ordonnance s'attache notamment Ă  amĂ©liorer la situation des assistantes maternelles - secteur dans lequel les candidates se font plus rares - Ă  travers diverses mesures lĂ©galisation de l'exercice dans un tiers-lieu en l'occurrence les maisons d'assistantes maternelles, qui devient un mode d'exercice de droit commun et non plus dĂ©rogatoire, extension aux assistantes maternelles de l'accĂšs Ă  la mĂ©decine du travail et droit au chĂŽmage en cas de dĂ©mission forcĂ©e pour non-respect de l'obligation vaccinale par les parents. L'ordonnance prĂ©voit aussi d'instaurer davantage de passerelles entre les mĂ©tiers et les Ă©tablissements, mais aussi de rendre obligatoire, Ă  titre expĂ©rimental, des temps d'analyse des pratiques, sous la houlette d'un intervenant extĂ©rieur, dans les crĂšches, les micro-crĂšches et les MAM. Une autre mesure risque d'ĂȘtre moins consensuelle elle prĂ©voit de faciliter les remplacements, notamment en incitant aux mutualisations en Eaje et en clarifiant les rĂšgles applicables. Dans les MAM, le texte prĂ©voit d'autoriser jusqu'Ă  six assistantes maternelles travaillant dans une mĂȘme MAM, avec un maximum instantanĂ© de quatre professionnelles et seize enfants. En outre, chaque assistante maternelle serait autorisĂ©e Ă  accueillir exceptionnellement un ou deux enfants supplĂ©mentaires parmi ceux habituellement accueillis, mais dans la limite de seize enfants accueillis simultanĂ©ment. Surface, encadrement l'Ă©pineuse question des normes L'objectif principal fixĂ© par la loi d'habilitation Ă©tait clairement de simplifier un certain nombre de normes et de rĂšgles, afin de faciliter la crĂ©ation de mode de garde collectifs, qui a nettement marquĂ© le pas au cours de la derniĂšre convention d'objectifs et de gestion de la Cnaf voir notre article ci-dessous du 2 avril 2019. Pour les porteurs de projets et les gestionnaires, le texte prĂ©voit ainsi d'expĂ©rimenter un dispositif de guichet unique, la CAF, la PMI et la commune se chargeant alors de l'ensemble de l'instruction et des Ă©changes entre institutions. Mais le sujet le plus conflictuel concerne, bien entendu, la rĂ©vision des normes. Il ne devrait pas y avoir de problĂšme - du moins pour les Eaje publics - sur la mesure prĂ©voyant de crĂ©er une norme nationale de 7 m2 de surface minimale par enfant, dans la mesure oĂč il s'agit dĂ©jĂ  de la norme communĂ©ment appliquĂ©e par les services de PMI. En revanche, le texte prĂ©voit de dĂ©roger Ă  la rĂšgle des 7 m2 par enfant pour descendre Ă  5,5 m2 dans les communes "densĂ©ment peuplĂ©es", Ă  condition toutefois que le lieu dispose d'une surface minimale de 20 m2 sous forme d'un espace intĂ©rieur ou extĂ©rieur dĂ©diĂ© Ă  la motricitĂ©. Dans le mĂȘme esprit, mais sans doute moins conflictuel, le texte prĂ©voit de rĂ©duire les effets de seuil en ramenant la classification Ă  cinq catĂ©gories micro-crĂšche, petite crĂšche jusqu'Ă  25 places, moyenne crĂšche 26 Ă  40 places, grande crĂšche 41 Ă  60 places et trĂšs grande crĂšche 61 places et plus. Enfin, sur les ratios d'encadrement, le texte proposĂ© abandonne la distinction traditionnelle entre les enfants qui marchent et ceux qui ne marchent pas. À ce stade, il ne tranche pas, mais propose une alternative soit un taux diffĂ©rent en fonction de l'Ăąge des enfants avec un adulte pour cinq enfant jusqu'Ă  18 mois au lieu de 15 mois comme envisagĂ© initialement, soit un taux unique d'un professionnel pour six enfants, quel que soit leur Ăąge. Le texte propose Ă©galement un choix alternatif, Ă  trancher dans le texte dĂ©finitif, pour les surnombres temporaires d'enfants en Eaje soit la possibilitĂ© d'accueillir simultanĂ©ment 20% d'enfants au-delĂ  de la capacitĂ© autorisĂ©e Ă  condition de ne pas dĂ©passer un taux d'occupation hebdomadaire de 100% de la capacitĂ© d'accueil horaire autorisĂ©e ; soit la possibilitĂ© d'accueillir simultanĂ©ment 15% d'enfants au-delĂ  de la capacitĂ© autorisĂ©e, dans la limite de 20 heures par semaine rĂ©parties selon les besoins, mais sans obligation d'avoir un taux hebdomadaire en deçà de 100% de la capacitĂ© horaire autorisĂ©e. Pour les sorties, le texte prĂ©voit, Ă  titre dĂ©rogatoire, un encadrement d'un professionnel pour quatre enfants, mais pour une durĂ©e maximale de deux heures. Des rĂ©actions contradictoires Les rĂ©actions ne se sont pas fait attendre. Le collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne", trĂšs actif depuis la prĂ©cĂ©dente rĂ©forme des normes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et qui regroupe toutes les organisations syndicales, a maintenu son appel Ă  manifester le 23 mai. Des rassemblements ont ainsi eu lieu dans prĂšs de 50 villes. Le collectif annonce "des centaines de crĂšches en grĂšve" et manifestants Ă  Paris, Ă  Marseille, 800 Ă  Toulouse, 700 Ă  Lyon, 400 Ă  Nantes, 300 Ă  Nice et Montpellier... Le collectif conteste notamment "une surface d'accueil par enfant dans les grandes villes de 5,5 m2 alors que tous les acteurs s'accordent sur la nĂ©cessitĂ© d'au moins 7 m2 pour assurer des conditions de jeu et de vie favorables au dĂ©veloppement des jeunes enfants". Il dĂ©nonce aussi "une augmentation de la capacitĂ© d'accueil des micro-crĂšches Ă  au moins 16 enfants, au lieu de 10 aujourd'hui, alors qu'elles fonctionnent avec des dĂ©rogations importantes par rapport aux autres Ă©tablissements, par exemple concernant les qualifications professionnelles" De son cĂŽtĂ©, la FĂ©dĂ©ration française des entreprises de crĂšches FFEC, qui reprĂ©sente les crĂšches privĂ©es, "appelle le gouvernement Ă  ne pas dĂ©truire de crĂšches". À l'inverse du collectif, hostile aux dĂ©rogations, la FFEC s'inquiĂšte de la norme nationale de 7 m2 par enfant, qui doit "remplacer la surface minimale constatĂ©e actuelle de 6 m2 par enfant [...], dĂ©truisant ce faisant places de crĂšches d'un trait de plume". Pour donner ce chiffre, la FFEC s'appuie sur une "estimation" portant sur un Ă©chantillon de 311 micro-crĂšches privĂ©es. La FĂ©dĂ©ration estime Ă©galement qu'un taux unique d'un professionnel pour six enfants l'une des deux hypothĂšses envisagĂ©es "nĂ©cessiterait une dĂ©pense supplĂ©mentaire d'au moins cinq cent millions d'euros". Des prĂ©cisions ministĂ©rielles Reçu Ă  l'issue de la manifestation parisienne par Christelle Dubos, la secrĂ©taire d'État auprĂšs d'AgnĂšs Buzyn, "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" annonce avoir obtenu des Ă©claircissements ou des avancĂ©es sur certains points. Dans un communiquĂ© du 24 mai, il explique ainsi avoir obtenu le maintien du ratio 40/60 dans l'encadrement des crĂšches 40% de professionnels diplĂŽmĂ©s d'État puĂ©ricultrices, Ă©ducateurs de jeunes enfants, infirmiers, psychomotriciens, auxiliaires de puĂ©riculture. La modification de ce ratio ne figurait toutefois pas dans le projet d'ordonnances, mais le collectif continue de plaider pour un ratio 50/50. Le collectif a Ă©galement rappelĂ© son attachement Ă  la norme de 7 m2 par enfant "en tout point du territoire", Ă©cartant ainsi le projet de dĂ©rogation Ă  5,5 m2 dans les zones Ă  forte pression fonciĂšre qui, selon le communiquĂ©, concernerait 604 communes pour prĂšs de 23 millions d’habitants. Il s'est par ailleurs prononcĂ© pour la norme Ă  12 enfants dans les micro-crĂšches, qui constitue "le maximum acceptable, compte-tenu du cadre dĂ©rogatoire des micro-crĂšches concernant les qualifications et de leur financement Paje qui dĂ©favorise la mixitĂ© sociale en leur sein". Enfin, sur "l'accroissement du surbooking" dĂ©rogations temporaires aux capacitĂ©s maximales d'accueil, le collectif a entendu l'argument de la secrĂ©taire d'État, selon lequel l'objectif est d'abord de pallier des situations urgentes et inattendues de manque de personnel ou de rĂ©pondre Ă  un besoin urgent des familles. Mais, "si telle est l'intention, cela requiert que le projet soit réécrit dans ce sens et non dans celui d'une optimisation des taux de frĂ©quentation des crĂšches au dĂ©triment de la qualitĂ© d'accueil des enfants". Pour le reste, Christelle Dubos a confirmĂ© les diffĂ©rentes options qui restent ouvertes dans le cadre de la concertation, notamment sur les ratios d'encadrement.
Salutles filles ! Je viens parler un peu ici d'un sujet qui concerne (et concernera) beaucoup d'entre nous. Le gouvernement prépare un projet de loi visant à modifier les modalités d'accueil des bébés et des trÚs jeunes enfants dans les crÚches. Dans ce projet, il est question de : - Diminuer la proportion
Petite enfance - "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" toujours mobilisĂ© PubliĂ© le 14 mars 2011 Social, Jeunesse, Ă©ducation et formation Quelques centaines de professionnels de la petite enfance ont fait grĂšve et ont manifestĂ© vendredi 11 mars en France, pour rĂ©clamer un "accueil de qualitĂ©" pour les tout-petits, une mobilisation qui a conduit Ă  de nombreuses fermetures de crĂšches, notamment Ă  Paris. A Paris, une dĂ©lĂ©gation du collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" a Ă©tĂ© reçue au ministĂšre. "Nous avons exposĂ© notre plan d'urgence pour la petite enfance", qui porte des revendications comme le retrait du dĂ©cret assouplissant les rĂšgles d'accueil, a indiquĂ© Ă  l'AFP Pierre Suesser au nom du collectif. "Nous avons convenu de nous revoir en avril", a-t-il ajoutĂ©. A Paris, sur 421 Ă©tablissements, la mairie a recensĂ© 136 fermetures et 75 ouvertures partielles avec un total de 417 grĂ©vistes sur personnels. Selon le collectif, 67 crĂšches sur 76 Ă©taient fermĂ©es totalement dans le Val-de-Marne. Trente et une Ă©taient totalement fermĂ©es, et 24 partiellement, sur 59 en Seine-Saint-Denis. A Bordeaux, environ 150 des quelque 500 salariĂ©s soit 34,30% de grĂ©vistes des 30 crĂšches Ă©taient en grĂšve, selon la mairie. Huit structures Ă©taient totalement fermĂ©es et sept partiellement. A Nancy, 8 crĂšches sur 12 Ă©taient fermĂ©es. A Strasbourg, 65 agents ont Ă©tĂ© recensĂ©s par la mairie comme grĂ©vistes, soit environ 45% des effectifs. A Lyon, d'aprĂšs la mairie, 18 crĂšches Ă©taient fermĂ©es vendredi, 10 Ă©taient perturbĂ©es et 20 Ă©taient ouvertes. La grĂšve semblait moins suivie Ă  Grenoble, avec, sur 33 crĂšches, trois fermĂ©es toute la journĂ©e, selon le Centre communal d'action sociale. Des rassemblements modestes ont rassemblĂ© quelques dizaines de personnes Ă  Annecy, Nancy ou encore Besançon. Depuis dĂ©jĂ  plus d'un an, certains professionnels protestent contre le dĂ©cret du 7 juin 2010 portant sur les Ă©tablissements et services d'accueil des enfants de moins de 6 ans qui assouplit les rĂšgles d'accueil en crĂšche, en augmentant le taux maximal de personnels non qualifiĂ©s en remplaçant par exemple des auxiliaires de puĂ©riculture ou Ă©ducateurs par des CAP "Petite enfance" et en permettant aux crĂšches d'accueillir plus d'enfants. A l'issue de la rencontre de vendredi, le ministĂšre a fait valoir dans un communiquĂ© que l'une des prioritĂ©s est bien "d'offrir une solution de garde de qualitĂ© aux parents en amĂ©liorant la capacitĂ© d'accueil des jeunes enfants", avec un objectif de 200 000 places d'accueil supplĂ©mentaires d'ici 2012, sachant que "par ailleurs, une rĂ©flexion est menĂ©e pour un bilan d'Ă©tape du plan MĂ©tier Petite Enfance de dĂ©cembre 2008". Le ministĂšre assure Ă©galement qu'"Ă  l'exception de la garde au domicile des parents, tous les modes d'accueil continueront de faire l'objet d'un contrĂŽle et de normes de fonctionnement qui visent Ă  en garantir la sĂ©curitĂ© et la qualitĂ©"
 et prend soin de relever que "ce sont les dĂ©partements - conseils gĂ©nĂ©raux et leurs services de protection maternelle et infantile - qui sont chargĂ©s d'agrĂ©er et de contrĂŽler les crĂšches et les assistantes maternelles". Tout juste deux jours plus tĂŽt, Roselyne Bachelot avait prĂ©sentĂ© en Conseil des ministres une communication relative Ă  "la mise en Ɠuvre Ă  mi-parcours du plan de dĂ©veloppement de la garde des jeunes enfants 2009-2012", qui rappelait lĂ  encore l'objectif de " solutions de garde individuelles et collectives supplĂ©mentaires en quatre ans" et indiquant que "concernant l'accueil collectif, environ places nouvelles ont Ă©tĂ© créées en deux ans", lesquelles "ont bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă  environ 46 000 enfants en 2009 et en 2010". En prĂ©ambule de son "plan d'urgence", le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne estime quant Ă  lui qu'il manque "au moins 300 000 Ă  400 000 places pour l'accueil des tout petits". Et met l'accent sur le glissement sĂ©mantique souvent opĂ©rĂ© entre "places" et "solutions d'accueil" et sur ce qu'implique la notion d' "amĂ©lioration du taux d'occupation". Dans ses propositions ou revendications, il insiste notamment sur la question de la formation et de la promotion professionnelle, sur "la crĂ©ation de nouvelles structures collectives publiques ou Ă  but non lucratif" abondĂ©es par l'Etat, la Cnaf et les collectivitĂ©s, ou encore sur le caractĂšre prĂ©judiciable du systĂšme de la prestation de service unique PSU de la Cnaf pour le financement de l'accueil collectif financement Ă  "l'heure de prĂ©sence".
Lecollectif «Pas de BĂ©bĂ© Ă  la Consigne», rĂ©unissant des professionnelles de la petite enfance, s’est rĂ©uni ce jeudi en face de l’hĂŽtel de ville pour faire entendre sa colĂšre. A la
Alors que le ministre des solidaritĂ©s, de l’autonomie et des personnes handicapĂ©es Damien Abad ne s’est toujours pas exprimĂ© en direction des professionnels de la petite enfance, le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne alerte les candidats aux Ă©lections lĂ©gislatives. Dans un communiquĂ© publiĂ© hier, il exprime ses craintes sur la qualitĂ© d’accueil des jeunes enfants, constatant que les rĂ©centes rĂ©formes et les travaux en cours prĂ©sagent d’une dĂ©gradation de cette qualitĂ© au lieu de son renforcement ». Les travaux du comitĂ© de filiĂšre petite enfance nous inquiĂštent fortement » poursuit-il, en particulier sur la qualification des futurs professionnels, toujours au prĂ©texte de la pĂ©nurie actuelle, et donc sur la qualitĂ© de l’accueil des jeunes enfants ». Pour amĂ©liorer la qualitĂ© d’accueil, Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne rappelle ses 20 propositions dĂ©jĂ  adressĂ©es aux candidats Ă  l’élection prĂ©sidentielle, dont certaines concernent les assistantes maternelles, comme l’alignement des restes Ă  charge entre les modes d’accueil et la systĂ©matisation du versement en tiers payant du complĂ©ment mode de garde aux familles employant une assistante maternelle. DĂ©couvrez de nouveaux contenus dĂ©diĂ©s L'assmat consultables de partout > Cliquez ICI <

Jevous informe que le collectif "pas de bébés à la consigne" appelle à nous mobiliser suite aux projets gouvernementaux concernant les modes d'accueil des jeunes enfants. Il est donc organisé une Manifestation : le samedi 5 décembre à Paris à 14h30 place de l'Opéra. Mobilisons- nous pour des modes d'accueil de qualité pour les jeunes enfants !!! Pour

Mars et mai 2019, janvier 2020, fĂ©vrier 2021 par milliers, les de la petite enfance sont dans la rue pour s’opposer Ă  la rĂ©forme des modes d’accueil. Mais le gouvernement n’a pas encore bien entendu notre protestation ! Nous refusons le calcul du taux d’encadrement qui conduirait à six bébés par professionnel, la prise en compte des apprentis dans ce taux, le ratio de 40/60 calculé en moyenne annuelle ». Nous refusons l’accueil en surnombre à 115 % tous les jours, huit heures par jour. Nous refusons 5,5 mĂštre carrĂ© seulement par enfant en zone dense. Nous refusons des directions sans expérience professionnelle pour jusqu’à quarante places en crèche. Nous refusons une demie heure seulement par mois d’analyse de pratique en crèche et rien de garanti pour les assistants maternels. Nous exigeons un taux d’encadrement d’un professionnel pour cinq enfants quel que soit l’âge et au moins 50% de professionnels les plus qualifiés en crèche. Nous exigeons une limite à 110 % avec une moyenne hebdomadaire de 100% des inscrits. Nous exigeons 7 mĂštres carrĂ© minimum par enfant garantis sur tout le territoire. Nous exigeons une expérience professionnelle pour diriger toute crèche. Nous exigeons de véritables temps utiles d’analyse de pratiques pour tous les professionnels des modes d’accueil. Nous exigeons aussi le maintien des micro‐crèches à dix enfants, l’élévation globale des niveaux de qualification des professionnels de l’accueil individuel et collectif par la formation initiale et la formation continue diplômante, l’alignement du coût restant aux familles sur la base du quotient familial quel que soit le mode d’accueil. Pour ne pas grever l’avenir des bébés, nous appelons à la grĂšve le 30 mars 2021 dans tous les modes d’accueil. » – DĂ©couvrez sur la carte ci-dessous l’ensemble des manifestations prĂ©vues partout en France. À Paris, le dĂ©part est prĂ©vu Place Denfert-Rochereau Ă  10h. Voir en plein Ă©cran – Plus d’informations sur le site et via l’évĂ©nement facebook CrĂ©dit photo Le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne
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Pasde bĂ©bĂ©s Ă  la consigne ! Pour amĂ©liorer et dĂ©velopper les modes d’accueil et la scolarisation des jeunes enfants Les mesures et projets gouvernementaux concernant les modes d’accueil des jeunes enfants (dont le projet de modification du dĂ©cret du 20 fĂ©vrier 2007, relatif aux Ă©tablissements et services d’accueil de la petite enfance) ainsi

Le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne est informĂ© que des professionnelles de la petite enfance envisagent de rejoindre des journĂ©es d’action comme celles concernant la fonction publique le 31 mars ou les services de santĂ© le 7 avril. A cette occasion, Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne rappelle ses propositions soumises aux candidates aux Ă©lections prĂ©sidentielle et lĂ©gislatives dĂ©velopper l’offre d’accueil des jeunes enfants, amplifier la qualitĂ© d’accueil des jeunes enfants et promouvoir la qualitĂ© au travail pour les professionnelles, Ă©tablir un plan "mĂ©tiers" de qualitĂ© et dĂ©velopper et rĂ©nover les formations, favoriser l’accĂšs financier des familles au mode d’accueil de leur choix, instituer un service public de la petite enfance. Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne, sans ĂȘtre Ă  l’initiative des prochaines journĂ©es d’action, ne doute pas que les professionnelles de la petite enfance qui les rejoindront auront Ă  cƓur d’y porter ces exigences pour la qualitĂ© de l’accueil des jeunes enfants et des conditions de travail des professionnelles engagĂ©es auprĂšs d’eux. Lecollectif « Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne », fort de 50 organismes reprĂ©sentatifs, syndicats, associations professionnelles, reprĂ©sentants des familles et des parents, organisations de dĂ©fense des droits des femmes, demande l’ouverture immĂ©diate de nĂ©gociations auxquelles le gouvernement se refuse depuis des mois, pour le retrait du
l'essentiel Une centaine de professionnels de la petite enfance se sont rassemblĂ©s, ce mardi 14 janvier, devant la prĂ©fecture Ă  Rodez, Ă  l'appel de la CFDT. Les agents des crĂšches, haltes-garderies et les assistantes maternelles refusent les mesures qui dĂ©couleraient de la prochaine ordonnance et dĂ©crets, actuellement Ă  l'Ă©tude. "Les bĂ©bĂ©s ne sont pas des sardines", "les bĂ©bĂ©s ne sont pas du bĂ©tail"..."Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne", des phrases chocs, en forme de slogans. Les professionnels de la petite enfance craignent des conditions d'accueil, au rabais, des chĂšres tĂȘtes blondes. Pour cela, ils se sont rassemblĂ©s, ce mardi 14 janvier, devant la prĂ©fecture aveyronnaise. Travaillant indiffĂ©remment au sein des crĂšches et des haltes-garderies, mais Ă©galement des assistantes maternelles, redoutent la prochaine ordonnance et ses dĂ©crets, sur lequel planche actuellement le gouvernement. Pour les syndicats dont la CFDT Inerco, la CGT et FO, ainsi que le mouvement national "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" les conditions d'accueil des petits seraient assouplies par l'ordonnance. "Nous voulons savoir quel avenir nous attend et comment allons-nous nous occuper des enfants ? On n’entend pas les mettre dans une piĂšce et fermer la porte derriĂšre", explique GaĂ«l Lafarge, secrĂ©taire dĂ©partemental adjoint CFDT. Et d'ajouter "les structures d'accueil sont dĂ©jĂ  saturĂ©es. Aujourd'hui, la capacitĂ© est de 110%. Le gouvernement voudrait la faire passer Ă  115% !". Les manifestants craignent Ă©galement la dĂ©valorisation des diplĂŽmes du personnel.
LUnion Locale CFDT de BAR LE DUC appelle à une Mobilisation générale le 8 avril pour le retrait du nouveau décret sur l'accueil collectif, pour un plan d'urgence pour la
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Pasde bĂ©bĂ©s Ă  la consigne Nous vous invitons Ă  signer la pĂ©tition « Plan d’urgence pour l’accueil de la petite enfance ». Depuis deux ans, le collectif « pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne » se mobilise avec les parents, les professionnels, les citoyens et de nombreux Ă©lus, pour dĂ©velopper les modes d’accueil de la petite enfance en assurant la qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© Petite enfance. Certaines structures restent fermĂ©es mardi 30 mars 2021, y compris dans la rĂ©gion, afin de dĂ©noncer la rĂ©forme des taux d’encadrement, perçue comme nĂ©faste pour la qualitĂ© de l’accueil. Les professionnels craignent une dĂ©gradation des conditions d’accueil. photo d’archives PN PubliĂ© 29 Mars 2021 Ă  17h42 Temps de lecture 2 min Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne » c’est sous ce mot d’ordre national que s’organise depuis des annĂ©es la contestation des structures d’accueil petite enfance, face aux diffĂ©rentes rĂ©formes visant Ă  modifier les taux d’encadrement. Un appel Ă  la grĂšve est lancĂ© ce mardi 30 mars, en rĂ©action au texte actuellement portĂ© par le secrĂ©taire d’État chargĂ© de la protection de l’enfance, Adrien rĂ©forme, intĂ©grĂ©e Ă  la loi ASAP AccĂ©lĂ©ration et simplification de l’action publique, prĂ©voit notamment la facultĂ© d’opter pour un taux d’encadrement unique d’un professionnel pour six enfants ». Or, pour les grĂ©vistes fĂ©dĂ©rĂ©s derriĂšre le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne », ce taux d’encadrement ne doit pas dĂ©passer un professionnel pour cinq enfants, quel que soit l’ñge ». Autres revendications visant Ă  protĂ©ger la qualitĂ© de l’accueil et les conditions de travail des salariĂ©s la garantie d’une surface de 7 mÂČ minimum par enfant », le maintien de la capacitĂ© des microcrĂšches Ă  dix enfants la rĂ©forme la porte Ă  douze bambins, ou encore le refus de voir des directions d’établissements confiĂ©es Ă  des professionnel le s sans expĂ©rience... Difficile de mobiliser » À titre personnel, c’est ce dernier point qui m’inquiĂšte le plus », confie une salariĂ©e de structure petite enfance Ă  Rouen, oĂč plusieurs crĂšches municipales resteront fermĂ©es ce mardi. Au Havre, la mairie ne fait Ă©tat que de deux Ă©tablissements publics partiellement impactĂ©s par la grĂšve. C’est difficile de mobiliser dans la rĂ©gion, ces prĂ©occupations semblent lointaines » et le mouvement Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne » n’a pas vraiment de reprĂ©sentation locale », poursuit la professionnelle rouennaise. De fait, si des manifestations sont prĂ©vues un peu partout en France ce mardi, aucune mobilisation visible n’est organisĂ©e en Normandie. Ce qui ne veut pas dire que la lassitude n’est pas rĂ©elle. On parle tout le temps des Ă©coles face Ă  la crise sanitaire, dĂ©plore la salariĂ©e grĂ©viste Ă  Rouen. Mais jamais des structures petite enfance ! » Lire aussi GranulĂ©s et bois de chauffage pourquoi les prix s’enflamment en Normandie VIDÉO. Alerte Ă  la sĂ©cheresse comment les cours d’eau sont-ils surveillĂ©s ? Gagner du temps et de l’argent dans l’Eure, l’Agence de la ruralitĂ© va faciliter la vie des maires A lire aussi Cinq bonnes raisons de participer aux Nuits Impressionnistes, trois jours de fĂȘte en Normandie Projet de carriĂšre Ă  Cahaignes la rĂ©ponse du commissaire-enquĂȘteur Adrien Morin, un super gendarme Ă  la tĂȘte de la compagnie des Andelys Une rue bloquĂ©e Ă  Gisors aprĂšs l’arrachement d’une conduite de gaz Dans les restos routiers 7/7. Le Balto, le rendez-vous convivial de Richeville À Vernon, 1 500 foyers privĂ©s d’électricitĂ© pendant plus d’une heure Voir plus d'articles 73kPN.
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